Sénégal : les inondations et le Plan Orsec à la Une

Les dégâts causés par les inondations et le déclenchement du Plan Orsec (organisation des secours), sont les sujets dominants des journaux sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Revoilà Orsec » titre Sud Quotidien, qui revient sur la descente mouvementée, dimanche en banlieue, du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

« Une visite sous haute tension » souligne L’AS, qui informe que « Keur Massar noie le Plan Orsec dans les inondations ».

Devant la gravité du problème, « L’Etat mobilise de gros moyens » en déclenchant le Plan Orsec national, informe Le Soleil. 120 motopompes et une cinquantaine d’hydro-cureurs mobilisés, ajoute le journal.

Le Quotidien évoque une « pompe à fric » dans la gestion des inondations. Abdoulaye Wade et son « plan Jaaxay » et Macky avec son « plan décennal », ont injecté plus de 1000 milliards sans résultats probants, renchérit le journal.

L’AS pour sa part, annonce que l’Etat mobilise 27,8 milliards sur fonds propre « pour arriver au bout des inondations ».

« Les cris déchirants de la banlieue » racontés dans L’Observateur. Le journal estime que certains quartiers de Keur Massar (département de Dakar) sont dans le désarroi. Les fortes pluies de ces derniers jours « ont failli emporter un nouveau-né de cinq mois » indique le journal.

Devant l’ampleur des dégâts, « la banlieue étale sa colère » souligne Libération. Des manifestants venus des communes de Lansar, Tivaouane Diacksao, et Diamaguène ont bloqué l’autoroute à péage », hier dimanche.

Vox Populi estime que la « colère des jeunes est toujours vive » dans la banlieue. Le journal relate les scènes de manifestations à Keur Massar et le blocage de l’autoroute à péage.

«La banlieue se révolte, le cortège du ministre de l’Intérieur bloqué » souligne Walf Quotidien, qui parle de « chaos et désordre » organisés dans les zones touchées.

Dans Vox Populi, Alioune Fall, ministre conseiller du Président de la République, tempère et soutient que les « inondations sont un problème mondial, à l’image de la Covid-19 ».

Des inondations à l’hivernage, on reste dans les eaux. EnQuête annonce que malgré les fortes pluies, une « panique » s’empare des paysans dans certaines régions du pays. « Avec des sols appauvris et sans engrais, les paysans redoutent des récoltes catastrophiques à Matam, Kaolack, et Diourbel ».

En politique, Walf Quotidien craint « une stratégie perdante pour l’opposition » en prévision des élections locales du 23 janvier 2022, en raison de nombreuses coalitions en gestation. Le journal note « plusieurs divergences » au sein de l’opposition qui « avantage les actuels gérants du pouvoir ».

En sport, Stades met en exergue les Lions du Beach Soccer, qualifiés en quart de finale de la Coupe du monde à Moscou (Russie). Le Sénégal s’est offert le Portugal, triple champion du monde (3-5) pour sa deuxième sortie. Une victoire que les Lions dédient à leur coéquipier Raoul Mendy, qui a perdu sa mère à la veille de la rencontre.

Six nouveaux décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, dimanche, en Côte d’Ivoire où sévit la troisième vague de cette pandémie.

Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce avoir enregistré « ce dimanche 22 août 2021, 189 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 601 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 224 guéris et 6 décès ».

A la date du 22 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 645 cas confirmés dont 52 405 personnes guéries, 395 décès et 845 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 864 834.

Le 21 août, 5 095 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 274 083 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Coupe arabe: le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du Raja de Casablanca , à l’occasion de sa consécration à la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions (saison 2019-2020).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations aux membres de l’équipe casablancaise, et à travers eux à l’ensemble de ses composantes, ainsi qu’à son large public, pour ce nouvel exploit footballistique, qui vient consacrer le leadership du club du Raja au niveau arabe après sa dernière consécration continentale.

En cette heureuse occasion, le Souverain fait part de sa grande fierté pour cette performance réalisée par le Raja de Casablanca, en remportant avec mérite cette précieuse Coupe, grâce à son esprit sportif élevé, à sa compétitivité et à son patriotisme enraciné, d’autant plus que cette Coupe « porte notre auguste nom, et que cette consécration coïncide avec la célébration par le peuple marocain de notre anniversaire ».

« Vous nous avez offert un trophée porteur de fierté, de joie et d’allégresse », souligne-t-il.

Tout en félicitant les membres du Club et son public pour cette victoire, qui confirme de nouveau la forte présence des équipes marocaines dans les différentes manifestations sportives régionales, continentales et internationales,  le Roi salue les efforts de l’ensemble des composantes de l’équipe, cadres techniques, médicaux et administratifs et joueurs, qui ont fait montre d’un grand potentiel tout au long de ce championnat arabe distingué.

Le Souverain se dit convaincu que ce nouveau sacre constituera une forte impulsion pour l’équipe casablancaise afin de redoubler d’efforts en vue de réaliser davantage d’exploits et remporter plus de titres, et de demeurer un exemple à suivre par l’ensemble des clubs sportifs nationaux.

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006.

Coupe arabe des clubs champions: Le Raja de Casablanca remporte le sacre

Le Raja de Casablanca a remporté, samedi à Rabat, la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions en battant en finale le club saoudien d’Al Ittihad de Jeddah après la séance des tirs au but (4-4/Tirs au but 4-3).Un scénario incroyable pour une finale inoubliable ! Les Rajaouis retiendront pour longtemps cette finale époustouflante. Piqués au vif dès l’entame de la rencontre par les Saoudiens qui ont ouvert la marque Bruno Enrique (4è), les Verts ont pu égaliser une minute après par le biais de Ilyass Haddad (5è). Huit minutes plus tard, l’attaquant Mahmoud Benhalib inscrit le 2ème but pour le Raja.

L’équipe saoudienne ne capitule plus. Sur une attaque, les joueurs d’Al Ittihad de Jeddah obtiennent un penalty validé après consultation de la VAR par l’arbitre de la rencontre.

A la 37ème le joueur du Raja, Zakaria Ouardi trouve la brèche après un tir croisé dévié par un défenseur saoudien pour donner l’avantage aux siens. La première mi-temps s’est ainsi achevé à la faveur du Raja de Casablanca sur le score de 3 à 2.

De retour des vestiaires, les Rajaouis semblent irrésistibles. La vedette du Raja Soufiane Rahimi enfonce le clou en marquant le quatrième but, synonyme de quiétude. Mais, les Saoudiens étaient plus déterminés pour aller loin dans cette rencontre. L’attaquant brésilien Ricardo Da Silva inscrit un doublé à la 53ème minute du jeu et sur penalty à la 64è minute pour remettre les pendules à l’heure. Les deux équipes doivent donc se départager lors des séances fatidiques des tirs au but qui ont tourné à la faveur du Raja de Casablanca (4-3).

C’est le deuxième titre du Raja de Casablanca en Coupe arabe après celui de 2006. Le Raja empoche par la même occasion le pactole de 6 millions de dollars.

Covid-19: 9 décès enregistrés en Côte d’Ivoire, samedi

Neuf décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle « a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 21 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 456 cas confirmés dont 52 206 personnes guéries, 389 décès et 861 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 860 233.

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées, ajoute le communiqué invitant « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». La vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.

La Côte d’Ivoire réceptionne 1,1 million de vaccins anti-Covid des Etats-Unis

La Côte d’Ivoire a réceptionné dans la nuit de vendredi à samedi, 1 180 530 de doses de vaccin Pfizer Covid-19 du gouvernement américain dans le cadre des efforts internationaux de l’administration Biden-Harris pour combattre cette pandémie.

Le don a été réceptionné à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba N’Gou en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell.

« Les États-Unis sont heureux de soutenir le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre cette pandémie qui a touché tant de personnes dans le monde, et nous félicitons le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour ses grands efforts en vue de freiner la transmission et vacciner les populations », a déclaré Richard Bell.

«Nous espérons que cet investissement des Etats-Unis en faveur du peuple ivoirien sera administré aussi vite que possible » a poursuivi le diplomate américain dans une note d’information transmise à APA, ajoutant que cet appui est un «engagement de l’administration Biden-Harris à partager l’approvisionnement en vaccins des États-Unis avec le monde ».

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées. Dans le pays, la pandémie connait une résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès.

Afrique : la Zlecaf peut favoriser le commerce durable (CNUCED)

Une nouvelle étude montre comment transformer l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en un instrument de promotion du commerce durable de la biodiversité.L’Afrique dispose d’une des plus riches biodiversités de la planète. Pourtant, jusque -là les négociations qui se déroulent dans le cadre de l’accord historique sur la Zlecaf font à peine référence à l’environnement.

Il s’agit là d’une occasion manquée de parvenir à un développement durable grâce à l’intégration commerciale en Afrique, tel que prévu par l’Agenda 2063 pour l’Afrique. C’est ce que souligne une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée « Implications of the African Continental Free Trade Area for Trade and Biodiversity : Policy and Regulatory Recommendations ».

L’étude porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord sur la Zlecaf.

Elle recommande des moyens de transformer l’Accord en un catalyseur du commerce durable de la biodiversité et en un moteur essentiel du redressement et du développement de l’Afrique après la pandémie de Covid-19.

« L’Initiative BioTrade pourrait jouer un rôle central dans l’établissement d’une voie de développement vert pour les pays africains et ainsi assurer une reprise respectueuse de l’environnement après la pandémie de Covid-19 », a déclaré David Vivas, juriste de la CNUCED travaillant sur les questions de commerce et d’environnement.

BioTrade englobe les activités liées à la collecte, à la production, à la transformation et au commerce de biens et de services issus de la biodiversité qui respectent des critères de durabilité environnementale, sociale et économique, connus sous le nom de Critères et Principes BioTrade.

L’étude identifie des points d’inclusion potentielle de considérations environnementales dans le texte juridique de l’Accord actuellement en cours de négociation. Elle met en évidence les incitations économiques positives pour le commerce durable des produits de la biodiversité afin de contribuer aux objectifs environnementaux tels que la conservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique.

Le commerce des produits issus de la biodiversité constitue une part importante des exportations des pays africains. En 2017, près de 78 milliards de dollars de produits d’origine biologique ont été exportés par les membres de l’Union africaine, soit 3,5 % de leur PIB combiné. Le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale de la plupart des pays africains.

En outre, l’Afrique abrite huit des 36 points chauds de la biodiversité mondiale – des régions biogéographiques présentant des niveaux importants de biodiversité – et près d’un cinquième de toutes les espèces de mammifères, d’oiseaux et de plantes y vivraient.

« L’avantage comparatif dont disposent de nombreux pays africains en matière de ressources biologiques et de produits dérivés représente une opportunité économique énorme », a poursuivi M. Vivas.

Selon lui, alors que les pays progressent dans les négociations de l’Accord sur la Zlecaf, les prochaines étapes doivent se concentrer sur ces opportunités, y compris sur la nature et les solutions basées sur la biodiversité comme BioTrade.

Outre les considérations relatives au développement durable, l’étude préconise également l’inclusion dans l’Accord sur la Zlecaf d’un protocole supplémentaire liant le commerce aux considérations.

Inondations et politique au menu des quotidiens sénégalais

Les dégâts causés par les fortes pluies de ces derniers au Sénégal et divers sujets politiques font la Une de la presse sénégalaise de ce samedi.« Retour des inondations en banlieue : Eau, source de malheurs », titre Le Quotidien, soulignant que le nouveau Département de Dakar, Keur Massar, est envahi par les eaux, malgré les investissements.

Se focalisant sur les conséquences des fortes pluies, Libération note des « scènes de désespoir dans la banlieue de Dakar », poussant les populations à manifester leur colère en barrant la route nationale à Diamaguène et à Mbao.

Selon nos confrères, l’effondrement d’une dalle a fait 3 blessés graves à Djedda Thiaroye Kao. A Keur Massar, Libération constate que plusieurs familles sont prisonnières des eaux.

« De Touba à Keur Massar, en passant par Diamaguène, Boune…Les victimes des inondations ont bu le calice des inondations jusqu’à la lie : Début des mutineries », rapporte Source A.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’eau fait bouillir la banlieue de colère ». Ce journal écrit que les fortes précipitations ont noyé les efforts de l’Etat.

« Banlieue sous les eaux-Les populations déversent leur colère dans la rue. Le Plan Orsec (Plan d’organisation des secours) réclamé », titre Walf Quotidien, à côté de Sud Quotidien qui renseigne : « Dakar s’enlise, Saint-Louis patauge. Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao dans la rue, Rufisque réclame un plan ».

« Dakar patauge », renchérit EnQuête, qui note que les pluies de ces derniers ont exacerbé les souffrances des sinistrés.

De son côté, Le Soleil met l’accent sur la réunion d’urgence convoquée, hier au Palais, par le président Macky Sall, qui promet que « l’Etat sera au chevet des victimes ».

De l’avis de nos confrères de ce quotidien national, le dispositif de pompage des eaux de pluies sera renforcé et élargi.

« Réunion d’urgence-Macky tape sur la table », révèle Vox Populi, dans lequel journal, le président Sall affirme : « Si les choses ne marchent pas, on a besoin de savoir exactement quelle est la situation réelle pour que des mesures appropriées puissent être prises ».

« Inondations dans la banlieue-Macky convoque une réunion d’urgence au Palais », ajoute L’As.

En politique, ce quotidien écrit : « Coalition Sonko, Khalifa et Karim : Une alliance au goût amer ».

« Naissance d’une grande coalition de l’opposition composée du PUR, du PASTEF, du PDS et de Taxawu Sénégal : Certains interdits de manger à sa table », informe Source A, précisant que dans des tribunes différentes, Thierno Bocoum et Mamadou Lamine Massaly brûlent vifs Ousmane Sonko, Karim Wade, Khalifa Sall et Serigne Moustapha Sy.

Cela pousse Vox Populi à faire état d’une « opération de lynchage du triumvirat Karim-Sonko-Khalifa ».

« Elections locales-Tirs groupés sur Sonko, Khalifa, Karim…La coalition en gestation fait grincer des dents », poursuit Walf Quotidien.

A propos de la caution pour ces élections, Le Soleil informe que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, recueille les propositions des partis politiques.

Mais pour Sud Quotidien, malgré les concertations autour du montant de la caution aux locales, « le statu quo perdure », poussant EnQuête à conclure : « La caution de la discorde ».

Rémi Ayikoué Amavi, nouveau DG de Bolloré au Mali

Nommé le 1er août 2021, le Béninois succède à Éric Dupuis à la Direction Générale de de Bolloré Transport & Logistics Mali.Rémi Ayikoué Amavi a intégré Bolloré Transport & Logistics en 2006 au sein de la filiale équato-guinéenne de l’entreprise où il s’est occupé du développement commercial des activités logistiques avant de passer Directeur Général en 2017.

Diplômé en Management et stratégie d’entreprise de l’ENACO-Lille, il va mettre son expérience au service du développement des activités logistiques du Mali. Le nouveau DG va notamment s’appuyer sur le réseau de Bolloré Transport & Logistics dans 109 pays et l’expertise de ses collaborateurs pour améliorer la desserte du pays.

« Je suis honoré de la confiance que l’entreprise que j’ai rejoint il y a 15 ans m’accorde. Avec le concours de toutes les équipes du Mali, nous allons apporter notre modeste contribution au rayonnement socio-économique du pays et offrir à nos clients des solutions logistiques innovantes dans le respect de la politique de Bolloré Transport & Logistics », a confié Rémi Ayikoué Amavi.