27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.   

RCA : un collectif des officiers et des soldats FACA expriment leur colère

Mais l’état-major, de son côté, préfère appeler au calme et tient également à mettre en garde les militaires récalcitrants.

 

Un collectif des soldats, des officiers et sous-officiers  de forces armées centrafricaines ( FACA) ont exprimé leur mécontentement dans un document de 20 pages envoyé au chef de l’État Faustin Archange Touadera. Dans cette pièce écrite, les auteurs ont non seulement exprimé leur  rage, mais fait savoir que « Les Forces armées ne sont plus républicaines et non plus au service du peuple comme écrit dans la constitution de la RCA, mais au service de l’exécutif, des gouvernants et leurs alliés les riches expatriés ». Mais l’état-major, de son côté, préfère appeler au calme et tient également à mettre en garde les militaires récalcitrants.

Cet appel du collectif des « soldats sans voix » intervient seulement quelques jours après  le décernent au grade aux militaires. Ces distinctions   ont été mal appréciées  par certains officiers, sous-officiers et soldats FACA qui dénoncent le tribalisme  et le clanisme qui entourent chaque année les inscriptions sur le tableau d’avancement dans l’armée nationale.

« Qu’est-ce que le soldat centrafricain a fait à l’exécutif actuel pour mériter tout cela : Honte, humiliation et déshonneur », dénoncent-ils.

D’après eux, la « Confiscation de liberté, restriction de mouvements et perte de vie » sont des exemples  palpables de l’humiliation de la part des éléments d’une autre force soi-disant venue défendre la patrie aux côtés des FACA. « Un frère d’armes ne traiterait jamais et à grand jamais son frère de la sorte, quelque soit le degré de sa forfaiture ». Mais l’arrestation du général Ludovic Ngaïfei, puis celle du colonel Moussa Kitoko   par des mercenaires de Wagner ainsi que d’autres assassinats des soldats par les requins témoignent bien cette volonté de l’humiliation de notre armée par l’exécutif actuel.

« Dans l’archive du parti MCU vous trouverez des noms des militaires qui sont des adhérents, allez-y comprendre, du jamais vu, car c’est dans ce parti politique qu’ils pourront bénéficier des avantages liés à leur soumission. Est-ce une armée au service du peuple ou une armée pour défendre les intérêts de certains individus qui sont au pouvoir ? Des militaires qui ne vivent que pour des avancements rapides dans les grades, le racket des opérateurs économiques centrafricains et expatriés, des orpailleurs, des Na gba ta et mêmes des cherchés à manger les Bouba-Nguéré, sur des barrières illicites, avec la bénédiction de la présence des mercenaires de la société Wagner et des forces rwandaises qui se battent pour eux.

Après tout ce qui se passe, ce n’est que l’humiliation et le déshonneur dans les rangs des soldats centrafricains, une telle gifle, une telle honte que la présente politique menée par le Chef Suprême des armées en personne est à l’origine », s’alarment-ils.

Pour l’État-major,  le dernier tableau d’avancement serait consacré pour les faits d’éclat  ou les services exceptionnels rendus à la nation en temps de conflit armé ou au cours d’une mission spéciale.

« C’est pourquoi l’État-major demande  à ces militaires ainsi qu’à  la population de garder le calme, car le tableau d’avancement au titre normal est en cours de confection.  Par contre, des mesures disciplinaires  seront prises à l’endroit de ceux enfreindront aux règlements de discipline  généraux dans les armées », a déclaré le porte-parole de l’état-major de l’armée.

Rappelons que la semaine dernière, la ville de Bangui était sous tension.  Les forces de défense et de sécurité ont été déployées partout dans la ville. Plusieurs sources sécuritaires évoquent des tensions militaires au sein de l’armée.

RCA : déclaration de la coalition de l’opposition démocratique relative à la déchéance de l’honorable Abdou Karim Meckassoua

DECLARATION RELATIVE À LA DÉCHÉANCE
DE L’HONORABLE ABDOU KARIM MECKASSOUA

 

Par décision N°I16/CC/21du 12 août 2021, la Cour constitutionnelle a rendu une décision inique à l’encontre du député de la nation [’Honorable Abdoui Karim MECKASSOUA en le destituant de son siège.

La COD-2020, après avoir examiné ladite Décision, fait la mise au point suivante :

    • La décision de déchoir le Député MECKASSOUA de son siège de député de la Nation est politique et la responsabilité pleine et entière est imputable à l’actif de Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République qui ne cesse de manipuler et instrumentaliser les Institutions de la République pour régler des comptes politiques ;
      • Cette décision intervient au moment où le Président TOUADERA prépare son Dialogue dit « Républicain ». La COD-2020 se surprend à s’interroger sur quel type de dialogue voudra-il mener le peuple centrafricain tout en terrorisant les principaux acteurs dudit dialogue ?
  • Par ces agissements, le Président TOUADERA montre aux yeux du monde son incapacité à unir le peuple centrafricain.
  • Le peuple centrafricain a tant souffert des errements de la politique de division du Président TOUADERA et n’aspire qu’à la paix et à la réconciliation.

Par conséquent, la COD-2020 condamne avec la dernière énergie :

  • la décision inopportune et conflictogène de la Cour Constitutionnelle à l’encontre de l’élu de la Nation Abdoui Karim MECKASSOUA ;
  • la tendance du Chef de l’Etat, le Président TOUADERA à instrumentaliser les Institutions républicaines à des fins politiques.

En conclusion, la COD-2020 se réserve le droit de remettre en cause sa ferme volonté à contribuer à la réussite du prochain dialogue qu’elle voudra inclusif et consensuel si la répression doit continuer à s’abattre sur les membres de l’opposition démocratique.

Fait à Bangui, le 23 août 2021

RCA : trois morts une violente attaque des positions de 3R

Après plusieurs embuscades mortelles tendues par les rebelles de 3R aux mercenaires russes de la société Wagner dont plusieurs ont été tués, ces derniers se sont renforcés depuis plusieurs semaines à koui. Après l’arrivée des huit véhicules remplis des autres Wagner lourdement armés à koui le vendredi 13 août dernier, plus de 14 autres véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  sont arrivés à nouveau dans la ville de koui le vendredi dernier. Ils ont mené des ratissages dans la région, et des affrontements ont été signalés.

Selon la présidence de la République, environ 2000 soldats, dont 750 mercenaires russes et plus de 300 militaires rwandais,  et des soldats FACA ont été déployés  dans le nord-ouest pour combattre les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  dans la région de l’Ouham-Péndé, de Lim-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ainsi, dans la seule ville de koui, ce vendredi 20 août, environ 14 véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  étaient arrivés dans la ville.  Quelques heures plus tard, ils ont commencé   à attaquer  les positions des rebelles de 3R dans la région.  Les quatre hélicoptères  déployés sur place ont participé au pilonnage des positions de 3R les vendredi et samedi derniers. Un hélicoptère aurait été touché et ne fonctionne plus.

Pendant ce temps, trois Peuls éleveurs ont été tués dans leur campement, et leur troupeau également a été bombardé par les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer dans les deux camps, mais l’offensive se poursuit.

Sénégal : la caution pour les élections territoriales connue

Le ministère de l’intérieur, dans un arrêté rendu public ce lundi, a fixé à 15 millions la caution pour participer aux prochaines élections municipales et départementales de 2022.Antoine Diome n’aura finalement accédé à aucune des propositions faites par la mouvance présidentielle et l’opposition. La première avait demandé à ce que la caution pour les Locales soit fixée à 20 millions, alors que la seconde plaidait pour 5 millions.

Faute de consensus entre les différents acteurs, le ministre de l’intérieur a donc fixé le montant à verser pour participer à ces joutes électorales à 15 millions de FCFA pour chaque type d’élection.  

Selon l’arrêté, cette somme est à verser à la Caisse de dépôts et consignations pour chaque type d’élection et par chaque liste quel que soit le nombre de départements ou de communes où la liste de candidats se présente.  

Cette caution est déposée par le mandataire au nom d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes, précise le document.

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Tchad : les raisons d’un « redéploiement stratégique » au Sahel

Le Tchad rapatrie 600 de ses 1200 soldats positionnés dans la « zone des trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.N’Djaména justifie cette décision annoncée samedi, par un « redéploiement stratégique » pour mieux s’adapter à l’organisation des groupes terroristes. Toutefois, la concomitance de cette décision avec l’attaque meurtrière survenue le même jour au Niger, causant une dizaine de morts chez des civils, peut surprendre. En l’espace d’une semaine, la bande des trois frontières a subi deux attaques sanglantes qui ont fait une cinquantaine de morts.

Face à l’insécurité qui y régnait, 1200 soldats tchadiens occupaient le terrain depuis février dans le cadre de la force antijihadiste du G5 Sahel. Une mesure qui avait pour but d’endiguer les nombreuses attaques terroristes perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS).

Selon Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien, son pays avait un « surplus » de soldats dans le dispositif des bataillons sur place. Il a souligné que cette décision a été prise en accord avec le commandement du G5 Sahel. « Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d’où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

La menace Boko Haram et FACT

Cependant, cette décision du Tchad, peut aussi trouver son fondement sur les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays. La récente attaque de Boko Haram dans la région du Lac Tchad a déjà causé la mort de 26 militaires tchadiens.

Cet État d’Afrique centrale, sans accès à la mer, doit en plus faire face aux attaques incessantes du Front de l’Alternance et de la Concorde (FACT) à partir du front nord de la Libye. C’est d’ailleurs lors des violents combats contre cette rébellion du FACT, que le président tchadien Idriss Deby Itno, fraîchement réélu pour un sixième mandat à la présidentielle, avait succombé de ses blessures, le 20 avril dernier.

Face à ces menaces, le cinquième pays le plus vaste du continent entend renforcer sa sécurité intérieure, surtout à l’approche de la Conférence nationale inclusive de décembre prochain. Une rencontre qui doit impliquer tous les mouvements politico-militaires tchadiens basés en Libye, au Soudan et dans les zones frontalières. La junte dirigée par Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, a appelé le 10 août dernier, ces « groupes armés » tchadiens à un « dialogue national inclusif » afin de créer une « impulsion collective et une dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble ».

RCA : Célébration de la 37ème Journée Nationale de l’Arbre

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population.

 

Cette journée nationale permet aux populations de s’intéresser aux multiples et complexes problèmes liés à la dégradation de l’environnement et de donner aux communautés les possibilités de devenir des acteurs de développement durable, par un changement de comportement. Elle soulève régulièrement les questions essentielles de la protection du secteur Forêts-Environnement et des conséquences sur la vie des populations et la survie de notre planète.

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population sur les catastrophes liées aux effets du changement climatique et donne des solutions pour les atténuer.

« Le changement climatique qui menace actuellement la survie de l’espèce humaine est le résultat d’une course effrénée des nations pour l’exploitation des ressources naturelles afin de répondre aux impératifs de développement socio-économique », a déclaré le président Faustin Archange Touadera.

Pour le président, les inondations du mois dernier ayant causé d’importantes pertes matérielles et en vies humaines dans les pays nantis comme l’Allemagne, la Belgique et la Chine doivent nous instruire et nous conduire à gérer de manière responsable nos forêts. La République Centrafricaine, notre pays, n’est pas épargnée par les effets du changement climatique qui est un phénomène universel, dans un monde globalisé où les actions des uns ont des répercussions plus ou moins sur les autres. Les principaux facteurs qui concourent aux changements climatiques en République Centrafricaine sont notamment: le déboisement, le système de production et d’exploitation agricole avec les pratiques rurales actuelles consistant à incinérer ou rejeter dans la nature des résidus, sous-produits agricoles et sous-produits de transformation, les cultures sur brûlis, les feux de forêts et autres sources rurales de productions de Gaz à effet de serre.

Pour Faustin Archange Touadera, les générations futures attendent beaucoup de nous et il est de notre responsabilité de leur transmettre un patrimoine naturel relativement intact pour la survie, car elles ont, aussi bien que nous, droit à un environnement sain où il fait bon vivre.

Gbagbo révèle n’avoir « jamais autant prié qu’en prison »

À un culte, dans une église évangélique dimanche à Abidjan, Laurent Gbagbo a révélé n’avoir « jamais autant prié qu’en prison », en allusion à son séjour carcéral à La Haye.

« Je n’ai jamais autant prié qu’en prison  (…) Je ne sais pas combien de fois j’ai lu la bible de la Genèse à l’Apocalypse », a déclaré M. Laurent Gbagbo, lors d’un culte à l’église évangélique Centre chrétien de Transformation, à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

L’ancien président ivoirien a dit être venu dire « merci » à la révérende Jeanne Monney qui est venue plusieurs fois à La Haye et à Bruxelles pour le saluer, alors qu’ il faisant encore face aux accusations de la Cour pénale internationale (CPI).

« Elle est venue me réconforter, me soutenir », a ajouté M. Gbagbo, faisant savoir qu’ il a une fois déjeuné avec son époux,  George Monney, et la révérende à Bruxelles. Pour ce faire, il a décerné à cette femme de Dieu son « amitié éternelle ».

Pendant son séjour carcéral, M. Laurent Gbagbo a confié avoir reçu la visite de trois évangéliques dont la révérende Jeanne 6 et deux prélats de l’église catholique. Pour les autres visiteurs, il n’a pas voulu dévoiler leur identité.

Après dix ans hors du pays, il a relevé qu’ il y a des personnes qui ne l’ont pas abandonné. M. Gbagbo s’est en outre réjoui de la thématique de sa prêche qui portait sur la réconciliation, un message qu’il souhaité qui soit entendu par tout le monde.

« Certains ne comprennent pas ce que c’est que la réconciliation », a-t-il laissé entendre, sans épiloguer sur la question. Certainement, le cadre n’étant pas favorable pour tenir un discours empreint d’un ton politique.

Acquitté le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il a rencontré l’ancien président Henri Konan Bédié et le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans une optique de réconciliation. 

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?