Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: Baky ne fait plus partie du personnel de l’Asec

L’ex-footballeur international ivoirien Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club ivoirien Asec Mimosas, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un communiqué, le Président du Conseil d’administration de  l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, « informe les actionnaires que M. Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club à compter de ce jour, jeudi 29 juillet 2021 ».

Le texte laconique publié sur les réseaux sociaux du club ne donne aucune explication sur cette décision. Baky a été copté en septembre 2018 au sein du Conseil d’administration de l’Asec et il a été nommé dans la foulée président de la section football du club.

 L’Asec Mimosas est l’un des plus grands clubs ivoiriens de football basé à Abidjan et évoluant en Ligue 1 ivoirienne. Il est dirigé depuis 1989 par Me Roger Ouégnin qui est à l’origine de son renouveau.

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Maroc: Le Malawi ouvre un consulat à Laâyoune

Le Malawi a ouvert jeudi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc.L’inauguration de ce consulat s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka.

Plus de vingt pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques au Sahara marocain.

A Laâyoune, le consulat de Malawi va côtoyer ceux des Emirats arabes unis, de Jordanie, de Bahreïn, de Côte d’Ivoire, des Iles Comores, du Gabon, de Sao-Tomé-Et principe, de la République centrafricaine, du Burundi, d’Eswatini et de Zambie.

 

Le Cameroun se prépare à une riposte acridienne

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), appuie le Cameroun à maîtriser les invasions de criquets pèlerins.L’Afrique de l’Ouest et la zone Sahélienne sont les régions du monde où la production et les rendements agricoles sont les plus faibles. Cela est notamment dû aux maladies animales et végétales ainsi qu’aux ravageurs qui occupent une place prépondérante, explique la FAO.

Ces menaces entraînent des pertes annuelles considérables qui représentent en moyenne 25 % de la production animale et peuvent atteindre 40 % en termes de production végétale, souligne l’organisme onusien.

S’agissant de la production végétale, la FAO constate que ces sous-régions sont touchées par des ravageurs des plantes tels que la chenille légionnaire d’automne (FAW), les mouches des fruits, les virus du manioc, les sauterelles, les criquets migrateurs, la maladie de Panama du bananier (Tropical Race4, TR4) et les mycotoxines.

L’agence onusienne basée à Rome (Italie) signale par ailleurs que le risque de présence de résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires dans les produits alimentaires et de résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un enjeu majeur de santé publique.

En mars 2020, la FAO faisait état d’un risque d’une probable invasion acridienne en Afrique de l’Ouest à partir de la Corne de l’Afrique entre juin et octobre 2020.

JO de Tokyo : 14 athlètes africains suspendus

Ces sportifs n’ont pas respecté les règles en matière de contrôles antidopage selon l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.Des rêves qui volent en éclat ! A moins de 24 heures du début des épreuves d’athlétisme de Tokyo 2020, l’Unité d’intégrité (AIU) de World Athletics, vient d’écarter 14 représentants du continent africain des compétitions.

Ces athlètes (10 Nigérians, 2 Kenyans, un Marocain et un Ethiopien) n’ont pas subi les trois contrôles antidopage inopinés effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois requis par World Athletics.

« Le Nigeria est le pays le plus impacté, n’ayant pas répondu aux critères de tests (antidopage) de la règle 15 (de la fédération internationale d’athlétisme) pour 10 athlètes », précise l’AIU.

L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de lutte contre le dopage.

Cette décision a provoqué l’ire des athlètes qui n’ont pas manqué de manifester leur déception mais surtout leur colère contre leurs fédérations respectives. Sur son compte Twitter, la superstar de l’athlétisme nigérian, Blessing Okagbare, pas concernée par cette décision, s’est fendue d’un tweet rageur sur le sujet.

« Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages », a-t-elle écrit sur le réseau social.

Sa compatriote, la championne d’Afrique du lancer du disque Chioma Onyekwere, première concernée, a interpellé World Athletics et l’AIU : « Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir. »

Mozambique : la SADC déploie son armée à Cabo Delgado

La force militaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est déjà au Mozambique pour faire face à l’insurrection jihadiste dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.Après l’Afrique du Sud et le Botswana, le Zimbabwe est le troisième pays à fournir des soldats à la force militaire de la SADC. Le gouvernement Emmerson Mnangagwa a annoncé l’envoi de 304 soldats à la force d’intervention régionale qui arrive à Cabo Delgado. Plusieurs avions militaires de la SADC sont aperçus à l’aéroport de Pemba, la capitale de cette région septentrionale.

Selon la ministre de la Défense zimbabwéenne, Oppah Muchinguri-Kashiri, le contingent de son pays va assurer la formation des forces armées de défense du Mozambique mais ne participera pas aux combats proprement dits.

Le contingent est composé de 303 instructeurs et d’un officier spécialisé qui seront détachés auprès du mécanisme de coordination du quartier général de la force en attente de la SADC à Maputo, précise Mme Muchinguri-Kashiri.

« Alors que d’autres pays doivent déployer des troupes de combat, le Zimbabwe s’est engagé à aider à la formation des forces armées du Mozambique afin d’améliorer leur capacité à combattre le terrorisme », a confié la ministre aux journalistes à Harare.

Le Botswana et l’Afrique du Sud, membres de la SADC, ont respectivement contribué à hauteur de 296 et 1495 soldats dans cette force. Dans une lettre adressée à l’Assemblée nationale et au Conseil national des provinces (NCOP), le président sud-africain Cyril Ramaphosa a informé les deux chambres qu’il avait envoyé en effet 1495 soldats pour « un service de soutien à une obligation internationale » au Mozambique.

Les dépenses prévues pour cette opération militaire de quatre mois (15 juillet – 15 octobre 2021) s’élèvent à 70,3 millions de dollars selon Moloto Mothapo, porte-parole du Parlement sud-africain.

Le Rwanda, Etat non membre de cette communauté, a déployé en revanche environ 1000 soldats pour aider le Mozambique à combattre les insurgés.

Depuis 2017, les principales attaques jihadistes dans le nord du pays sont revendiquées par le groupe Etat islamique en Afrique centrale (ISCA) et les miliciens d’Al Shabaab, qui se réclameraient d’Al-Qaeda.

Divers sujets traités par la presse marocaine

Les allégations proférées par des médias français à l’encontre du Maroc, le tourisme du désert et la situation épidémiologique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en recourant à la justice en territoire français contre les diffamations publiées et relayées par des médias français, le Maroc donne la meilleure assurance quant au bien-fondé de sa position claire et transparente.

Au-delà de la vacuité flagrante de ces allégations, le Maroc continue au fil des jours d’apporter un autre type de réponses qui ne font que le renforcer sur la scène internationale, ajoute la publication.

« Sinon comment expliquer, par exemple, que de grandes entreprises mondiales continuent encore et toujours d’envisager leurs grands projets au Maroc si ce n’est que ces mêmes investisseurs se sentent en totale confiance quant à l’avenir », constate le quotidien.

Abordant la diversification de l’offre touristique, +Al Bayane+ souligne que « dans un souci permanent de varier les donnes du tourisme national, il est question de prospecter ce que l’on peut appeler +le tourisme du désert+ ».

A titre d’exemple, le journal cite le potentiel dont regorge une ville phosphorescente qu’est Dakhla ou encore la fameuse Merzouga aux confins de Zagora, mettant l’accent sur les richesses naturelles que renferment ces étendues de sable et de mer à perte de vue.

« On ne cessera, en fait, de s’enorgueillir de cet énorme avantage qui peut s’insérer dans le dynamisme ultra-grandissime dont font preuve les provinces du sud », observe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc continue d’enregistrer des records absolus. Le trend baissier enregistré jusqu’en juin dernier cède la place à une hausse de certains indicateurs. Mais la cadence de la vaccination rassure.

En effet, 9.428 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés mercredi et 6.971 nouveaux cas ont été recensés mardi. Le nombre de morts s’est élevé à 27 par jour, mardi 27 et mercredi 28 juillet, d’après les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Des records absolus, en une journée exceptionnelle, fait remarquer le quotidien, ajoutant que plus d’un demi-million de personnes ont été vaccinées en une seule journée. En effet, 518.335 doses de vaccins ont été administrées en 24 heures, dont 459.035 premières doses pour les personnes âgées de 25 ans et plus, précise le quotidien.

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.