Les femmes assurent 80% de la production du vivier en Côte d’Ivoire

Les femmes assurent 80% de la production du vivrier consommé en Côte d’Ivoire, selon Mme Félicité Koutouan, directrice en charge de l’entrepreneuriat féminin au ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant.

« Les femmes assurent 80% de la production du vivrier que nous consommons en Côte d’Ivoire », a dit Mme Félicité Koutouan, en marge des travaux préparatoires du 1er Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine, tenus jeudi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.  

Ce salon, prévu du 19 au 22 août à Grand-Bassam, est une plateforme d’exposition du potentiel des femmes et vise la gent féminine à travers le pays. Il comprend un espace projets innovants aux fins de mettre en contact les femmes entrepreneures en relation d’affaires.

Il a pour objectif, à en croire son commissaire général Djé Koblé, de « booster » le savoir-faire des femmes, mettre en valeur leur génie créateur, tout en exposant leurs innovations. Pour cette édition 2021, quelque 300 exposants et 3500 visiteurs sont attendus.  

Le Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine veut en outre impulser davantage les femmes dans l’économie locale et mettre en valeur les richesses gastronomiques. Dans cette optique, un concours culinaire est organisé.

Mme Félicité Koutouan s’est réjouie de cette initiative, tout en invitant les femmes à mettre le focus sur la transformation des matières premières qu’ elles produisent afin d’apporter de la plus-value à leur business. 

Elle a fait observer que le leadership féminin est un enjeu structurel de développement, car une pleine participation des femmes au développement d’un pays, assure un développement économique et social durables.  

Le gouvernement, dira-t-elle, a un « grand programme » dénommé PNIA 2 qui comporte un volet mécanisation de l’agriculture visant à amener les paysans à accroître leurs productions avec des outils modernes et des systèmes d’exploitation avancés. 

Cet appui devrait permettre d’éviter les pertes post-récoltes et assurer une sécurité alimentaire. Mme Félicité Koutouan a d’ailleurs annoncé un Projet d’appui à l’autonomisation de la femme rurale afin de les faire passer à une stature de vulnérabilité à de femmes entrepreneures. 

En Côte d’Ivoire, 61,9% des femmes sont propriétaires d’une entreprise, mais la plupart de ces activités sont dans l’informel. Ce salon intervient comme un levier pour renforcer leur leadership et leurs engagements en matière d’autonomisation. 

Le défi majeur des femmes demeure toujours la pénibilité de leurs moyens de travail. L’Etat veut réduire cette charge en donnant des opportunités aux femmes pour dynamiser leurs activités et contribuer davantage à l’économie locale. 

Mise en place de 67 indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire

Quelques 67 indicateurs pour l’évaluation du développement économique ainsi que de l’effet des lois et règlements sur le développement des médias en Côte d’Ivoire ont été mis en place à l’issue d’un atelier organisé du 24 au 26 juin à Dabou, à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan.

Organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), cet atelier s’est déroulé sous le thème, «Mise en place d’indicateurs de développement des médias en Côte d’Ivoire ».

Les travaux présidés par M. Abdou Abdou, Conseiller technique et président du Conseil de gestion du FSDP, représentant M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de Francophonie, se sont déroulés au sein de deux commissions thématiques, l’une  dénommée «Economique et financière» et l’autre «Légale et réglementaire ».

Au terme de ces travaux, la session plénière a adopté 14 strates d’analyse et 32 indicateurs au niveau de la commission «Economique et financière».

 Ces strates et indicateurs ont notamment trait à l’analyse macroéconomique du développement du secteur des médias, l’impact sur l’emploi et la masse salariale, l’évolution de la subvention étatique allouée au secteur des médias, la digitalisation, l’existence de rédaction en ligne, l’offre numérique à la vente ou la monétisation.

 Pour la commission «Légale et réglementaire », 11 strates d’analyse et 35 indicateurs ont été retenus. Il s’agit entre autres de la liberté d’expression, des lois nationales ou la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression, du droit à l’information, de la liberté d’exercice de la profession de journaliste, de l’élaboration de la politique publique à l’égard des médias, du droit à l’indépendance éditoriale et de la protection des sources.

M. Abdou Abdou, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a rassuré que  ce document connaîtra une attention toute particulière par ce département ministériel qui continuera à œuvrer pour l’amélioration de la gestion de l’aide publique aux médias.

Les participants étaient issus  des Autorités de régulation,  des directions centrales du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie, et des Organisations professionnelles des médias. Des experts du monde économique et juridique ont également pris part aux travaux.

Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et aussi des organisations professionnelles des études et conseils, des projets de formation, la diffusion et des projets d’intérêt collectif provenant des organisations professionnelles, a rappelé son directeur exécutif, Mme Bernise N’guessan. 

Cet établissement accorde aussi des subventions, et peut constituer auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts que contractent les entreprises et organisations professionnelles du secteur de la presse.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour « une prise en charge sécurisée » des grossesses non désirées

Le conseiller psychologue ivoirien, Yéboua Kouadio, président de l’ONG Action pour l’enfant et la femme en Côte d’Ivoire (APEF-CI) plaide pour « une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque », dans un entretien à APA.

Q : Peu de personnes fréquentaient les centres hospitaliers au plus fort de la crise de la Covid-19. Votre structure suit les questions liées à la santé maternelle, est-ce que l’accès plus ou moins difficile aux contraceptifs a occasionné des cas de grossesses indésirées ou des avortements ?

R : Pas nécessairement, car l’accès aux méthodes contraceptives n’est pas le véritable problème occasionnant des cas de grossesses non désirées ou des avortements ; mais dans son utilisation. Les jeunes surtout, souhaitent avoir des rapports sexuels sans les produits contraceptifs. Il s’agit pour nous de les sensibiliser à les utiliser, car ceci y va de leur santé sexuelle (contraction des IST/VIH Sida, grossesses non désirées et ne pas arriver aux avortements voire clandestins).

Q : Quand le pronostic vital de la mère est engagé, en Côte d’Ivoire,  avec l’accord des parents, un avortement peut légitimement être fait par un gynécologue à la suite d’un accord formel. Outre, cette circonstance, y a-t-il un ou d’autres intérêts pour pratiquer l’avortement selon vous ?

R : En Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée. En outre, le médecin procure l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci.

 Dans ces deux cas, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. 

Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, l’autre est conservé par les médecins traitants.

Q : Aujourd’hui, l’on parle d’avortement sécurisé. Si la Côte d’Ivoire accède à cela, ne serait-ce pas une porte ouverte pour des jeunes femmes de faire des avortements tous azimuts ?

R : Non, je ne crois pas ainsi car l’avortement sécurisé sera bien cadré et ne donnera pas droit à toute femme désireuse d’avorter d’en bénéficier ; il sera circonscrit en tenant compte du protocole de Maputo. Des acteurs sociaux, centres sociaux, des psychologues interviendront pour analyser si le cas respecte le protocole de Maputo.

Q : Quelque 20% des femmes décèdent en Côte d’Ivoire suite à des avortements non sécurisés. Et chaque année, c’est entre 210.000 femmes et 290.000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi lesquelles beaucoup décèdent. Quel est votre plaidoyer auprès de l’Etat ivoirien pour une application du protocole de Maputo ?

R : Notre plaidoyer est pour une prise en charge complète et sécurisée des grossesses non désirées et à risque conformément à la législation en vigueur et particulièrement pour l’harmonisation des ordres juridiques national et international, par l’Etat de Côte d’Ivoire, sur la question de l’avortement clandestin suivant la ratification du protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits de la femmes en Afrique communément appelé Protocole de Maputo, en son article 14 qui élargit les conditions d’accès à l’avortement sécurisé.

La mutuelle des journalistes ivoiriens enregistre son premier résultat positif

La mutuelle général des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a enregistré son premier résultat positif depuis sa mise en place, à l’issue de l’exercice 2020.

Ce bilan positif a été porté à la connaissance des mutualistes lors d’une assemblée générale ordinaire tenue, samedi, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

 «Après des résultats financiers déficitaires en 2018 (-33 378 778 FCFA) et en 2019 (-15 832 122 FCFA), la MS-Médias enregistre son premier résultat excédentaire au titre de l’exercice 2020 (30 180 094 FCFA)», a déclaré au cours de cette assemblée générale, le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Sindou Cissé présentant le rapport de l’exercice 2020.

« Ce chiffre reste modeste, mais il représente un pas important franchi par notre jeune mutuelle. Nous devrons donc par nos efforts conjugués, maintenir la courbe ascendante de nos résultats », a-t-il lancé à la cinquantaine de délégués des mutualistes.

Pour lui, « cela passe forcément par une meilleure maîtrise de nos charges ». Les charges de prestations médicales, principales dépenses de la mutuelle, sont passées de 117 078 211 FCFA en 2018 à 110 867 622 FCFA en 2019, puis à 116 370 289 FCFA en 2020.   

« Le passage à l’auto-gestion en 2020 a amélioré le suivi et le contrôle des prestations tout en permettant une meilleure fluidité dans la prise en charge. Cependant, les charges de prestations médicales restent élevées en partie à cause du nombre croissant de grands malades », a expliqué le PCA.

Sur le plan financier, la MS-Médias reste fortement dépendante de l’aide du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui est de 60 316 000 FCFA en 2018, soit 30% du budget, 90 982 000 FCFA en 2019, soit 38,5% du budget et 100 000 000 FCFA en 2020, soit 38,5% du budget.

Les cotisations des mutualistes qui constituent les ressources propres de la mutuelle, sont passées de 76 725 000 FCFA en 2018 à 100 935 000 FCFA en 2019 et 113 397 000 FCFA en 2020. Toutefois, ces ressources restent faibles.

Cela, a expliqué Sindou Cissé, est dû à la faiblesse du taux de cotisation qui demeure largement en deçà des primes ou cotisations prélevées par les assurances ou mutuelles de santé offrant le même taux de couverture que la MS-Médias.

Le Conseil d’administration tenant compte des difficultés financières actuelles des entreprises de presse, privilégie comme piste de solutions, la réduction des charges des prestations médicales notamment par la lutte contre les abus, mais surtout par la création d’un hôpital ou des hôpitaux appartenant à la mutuelle et capables d’offrir des soins de qualité à des moindres coût au plus grand nombre d’assurés.

Par ailleurs, la création de nouvelles sources de revenus est privilégiée. D’où des activités telles que le projet immobilier qui tout en jouant un rôle social à travers les facilités d’accès au toit qu’il offre aux mutualistes, génère des ressources additionnelles à la mutuelle.

Au 31 décembre 2020, la MS-Médias compte 494 adhérents principaux pour 1607 ayants-droit, soit une moyenne de 04 ayants-droit par souscription, a poursuivi M. Cissé, ajoutant qu’en « 2020, la mutuelle a produit 10 000 bons de prise en charge utilisés par ses prestataires ».

« Ce résultat (positif) est à mettre à l’actif de la décision stratégique de l’autonomie de gestion mais surtout au leadership de l’équipe la MS-Médias » s’est félicité le Comité de contrôle présidé par Ousmane Sy Savané assisté de Seydou Sangaré et d’Hamadou Coulibaly.

« Toutefois, la mutuelle reste fortement tributaire de la subvention du FSDP », a fait observer le Comité de contrôle dans son rapport, estimant que « la mutuelle gagnerait à développer d’avantage des activités génératrices de revenus (AGR) de sorte à augmenter les ressources ».

Pour cet organe de contrôle de la MS-Médias, « l’autonomie de gestion démarrée en 2020 et l’augmentation du montant de la cotisation ont montré que la mutuelle a fait un choix qui conforte les bons résultats que nous constatons ».

C’est pourquoi, il a recommandé que la mutuelle travaille à améliorer son modèle et tendre vers cette matrice qui privilégie le développement des sources de revenus. « Cela permettra de briser la trop forte dépendance de la mutuelle à la subvention du FSDP », a conclu le Comité de contrôle.

Au 31 décembre 2020, le réseau de prestataires conventionnés par la MS-Médias compte 33 hôpitaux publics et privés, 35 pharmacies, 3 laboratoires, 8 cabinets d’optique.  

Le budget 2021 de la MS-Médias est de 287 525 000 FCFA contre 261 000 000 FCFA en 2020, soit une hausse d’environ 10%.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Le Parlement arabe rejette « catégoriquement » la décision du parlement européen sur le Maroc

Par Mohamed Fayed — Le Parlement arabe, réuni en urgence ce samedi au Caire, a exprimé son rejet « catégorique » de la résolution rendue par le Parlement européen le 10 juin 2021, relative à la politique du Maroc en matière d’immigration.Dans une décision, adoptée à l’unanimité, le parlement arabe considère que la résolution du parlement européen, qui comporte de fausses critiques et des accusations sans fondement, constitue un chantage et une politisation inacceptable des efforts du Maroc pour faire face au problème de l’immigration clandestine.

La Parlement arabe a également condamné fermement l’ingérence du Parlement européen et de son insistance à s’impliquer dans une crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, laquelle peut être résolue par la voie diplomatique et la négociation bilatérale directe entre les deux pays.

Il a salué les efforts inlassables déployés par le Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine, qui découlent d’une volonté politique forte et des instructions du Roi Mohammed VI en tant que champion de la migration, en vue de résoudre les problèmes de la migration en Afrique.

Les parlementaires arabes ont exprimé aussi leur rejet total de l’approche « arrogante inacceptable » du Parlement européen dans le traitement des questions liées aux pays arabes, en publiant des résolutions qui contredisent les exigences du partenariat stratégique entre les pays arabes et ceux européens.

Ils ont appelé le Parlement européen à abandonner ces pratiques « provocatrices » et adopter des positions « pragmatiques » et « responsables » qui renforceraient la coopération et la coordination conjointe entre les pays arabes et européens.

A cet égard, ils ont plaidé pour la mise en place d’un plan d’action arabe unifié et intégré pour faire face à ces positions « irresponsables » du Parlement européen, et d’une manière qui garantisse le respect de la souveraineté des pays arabes et la non-ingérence dans leurs affaires.

Ils ont exhorté l’Union interparlementaire, le Parlement méditerranéen, l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et tous les parlements régionaux, à rejeter et condamner la décision du parlement européen au sujet du Maroc, laquelle « s’inscrit en faux avec les règles internationalement reconnues de la diplomatie parlementaire ».

Soulignant sa position ferme et permanente de pleine solidarité avec le Royaume du Maroc, le parlement arabe a chargé son Président de prendre les mesures appropriées pour soutenir le Maroc dans la réponse à cette décision.

Par ailleurs, les parlementaires arabes ont mis l’accent sur le caractère arabe des villes marocaines de Sebta et de Melilla et des îles marocaines occupées, soulignant l’impératif et la nécessité d’ouvrir ce dossier, comme conséquences de la période coloniale.

Maroc : la semaine africaine de la blockchain s’invite à Rabat

Le sommet virtuel 2021 de la semaine africaine de la blockchain (Africa Blockchain Week) s’ouvre ce lundi 28 juin à Rabat.  Plus de 5000 participants y prendront part en mode virtuel.Au programme de cette grand-messe, organisée par les groupes Nexchange et le Groupe immobilier marocain « Marita », un aperçu de la situation actuelle des banques virtuelles, de l’industrie de la crypto-monnaie et des paiements et des défis réglementaires. Ce sera également l’occasion d’évaluer l’impact de la blockchain sur l’économie des pays africains.

L’ambition est surtout d’inciter d’autres pays du continent à emprunter la voie de la blockchain. Le débat sera lancé sur le développement de cette nouvelle technologie dans les pays où elle demeure peu développée. Ainsi, les acteurs du secteur profiteront de ce sommet pour discuter d’un processus de développement de la blockchain dans chacun des pays du continent.

Les organisateurs considèrent que l’Afrique gagnerait à investir dans les systèmes de blockchain qui offrent des possibilités d’inclusion financière. Surtout que « la pandémie du Covid-19 a montré que cette technologie est un pont vers un avenir meilleur. La transformation numérique est devenue la clé du développement de l’Afrique », comme le soulignent les organisateurs dans la note conceptuelle de l’évènement.

Durant les quatre jours du sommet (28 juin – 1er juillet 2021), qui connaitra la participation de représentants du Conseil Economique, Social et Culture (ECOSOCC-UA) de l’Union africaine, d’acteurs des secteurs public et privé, des principaux leaders économiques internationaux et des experts de la blockchain, plusieurs sessions et panels spécialisés dans différents secteurs économiques, notamment l’énergie, l’immobilier, l’agriculture et la santé. Plusieurs thèmes seront abordés tels que les « paiements x blockchain », en l’occurrence les paiements transfrontaliers, les envois de fonds, et le règlement interbancaire.

Les participants se pencheront aussi sur la « monnaie numérique (CBDC) en Afrique », les « ponts blockchain de l’Afrique vers l’Asie, Israël, l’Europe et les États-Unis », le « bitcoin et les systèmes de paiement alternatifs pour la population non bancarisée » et les « défis réglementaires pour la croissance de l’écosystème crypto et blockchain en Afrique ».

Pour rappel, Marita Group est un Holding marocain spécialisé dans les solutions clé en main dans le développement immobilier, les énergies renouvelables, la fabrication et les véhicules électriques.

La presse sénégalaise rembobine une journée de vote à l’Assemblée nationale

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, font un focus sur les modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale.L’AS annonce que la majorité parlementaire a adopté, hier vendredi, les nouveaux textes avec « 70 voix pour » et « 11 voix contre ». Selon L’Observateur, « les députés arment l’État contre le terrorisme ».

Mais c’est passé « au forceps », indique EnQuête. Dans ce journal, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, explique le recours à la procédure d’urgence par la nécessité d’« éviter que (le Sénégal) ne soit placé sur la liste rouge des pays qui soutiennent le terrorisme ».

Poursuivant dans Le Soleil, le Garde des Sceaux a souligné que le Sénégal n’avait jusque-là pas pris « toutes les dispositions pour lutter efficacement » contre le phénomène jihadiste. Cité dans le quotidien national, Toussaint Manga, député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) est de ceux qui pensent que ces modifications ont pour but de « restreindre les libertés ».

Cette suspicion a électricisé les débats à l’hémicycle. « Ça a volé bas », reconnaît Les Échos. En guise d’illustration, rapporte ce journal, Ousmane Sonko (opposition) et Mberry Sylla (majorité) se frottent. Toussaint Manga, Mame Diarra Fam, Anna Gomis, Aliou Dembourou se distinguent par un vocabulaire au ras des pâquerettes.

À en croire Vox Populi, le vote sous haute tension a donné lieu à des « actes de terreur… isme à l’Assemblée nationale ». En effet, regrette ce quotidien, entre coups de poing, insultes, menaces et quolibets, les députés ont joint l’acte à la parole en termes de terreur.

Abondant dans le même sens, Le Quotidien fait savoir que les représentants du peuple se sont comportés comme des gamins dans « une cour de récréation ».

Dans cette mêlée, une personne a néanmoins pris de la hauteur d’après Libération. Il s’agit de la députée Marième Soda Ndiaye qui a prôné un consensus national : « Les questions liées au terrorisme ne doivent être ni instrumentalisées ni politisées par le pouvoir, encore moins par l’opposition. On ne doit pas attendre qu’on en vienne aux mains pour expliciter le contenu de telles lois parce que, une fois votées, elles nous engagent tous ».

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains du monde, la gestion de l’épidémie, les relations Maroc-Liberia et la promotion des TPME.+Finances News Hebdo+, qui revient sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE), écrit que grâce aux hautes instructions royales, plusieurs dispositifs ont été mis en place non seulement pour inciter les Marocains du monde à revenir, mais également pour rendre leur séjour agréable.

Pour leur retour, le Maroc a en effet décidé de dérouler le tapis rouge : prix cassés chez la compagnie nationale Royal Air Maroc et au niveau des compagnies maritimes, offres spéciales dans les établissements touristiques, offre MRE pour le train et renforcement de la communication au niveau central et territorial en vue de leur offrir orientation et accompagnement administratif, relève l’hebdomadaire.

Mais si le Maroc a encouragé le retour des MRE, c’est parce qu’ils « irriguent » l’économie nationale, car malgré le contexte pandémique, leurs transferts enregistreraient une progression de 7,6% à 73,3 milliards de DH en 2021, et de 2,8% à 75,4 milliards en 2022, ajoute-t-il.

Abordant la gestion de l’épidémie du coronavirus, +Challenge+ note qu’au Maroc, « nous avons des chiffres contenus, qui permettent la maîtrise et donc l’ouverture », mettant en garde, toutefois, contre une propagation du Delta plus, qui « nous amènera à un retour en arrière ».

Mais si le Maroc a aussi desserré l’activité économique, en adoptant des mesures en faveur du tourisme intérieur, qui a besoin de la demande intérieure, des « incohérences » émergent par-ci par-là: certains se font infliger des amendes faute de disposer d’autorisations spéciales, déplore la publication.

Pire, les hôteliers, qui se sont engagés à réduire les prix de 30 %, ont augmenté les prix affichés, pensant pouvoir récupérer leurs pertes au lieu de les lisser sur plusieurs saisons, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et Liberia ont signé une feuille de route de coopération pour la période 2021-2023 et un accord de coopération sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah. La feuille de route définit le cadre de coopération multisectorielle entre les deux pays amis et marque leur ambition de renforcer leurs relations bilatérales, en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque centrale marocaine et la Société financière internationale (International Finance Corporation – IFC) – membre du groupe Banque Mondiale ont approuvé, vendredi à Rabat, un protocole d’entente sur le financement des chaines d’approvisionnement (Supply Chain Finance – SCF).

Conclu en présence du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri et du Directeur Général de IFC Makhtar Diop, cet accord intervient dans le cadre de la promotion de l’accès au financement pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). A cet effet, les deux institutions signataires projettent de concevoir une stratégie de financement des chaines d’approvisionnement (SCF) en concertation avec les opérateurs concernés du système financier marocain, précise la même source.

Cette initiative aura un effet catalyseur sur l’inclusion financière et la réduction des délais de paiements au Maroc. En effet, la mise en place d’un environnement et d’un cadre propices au SCF contribuera à l’émergence de modèles de financement innovants et inclusifs au profit des écosystèmes et des entreprises, répondant aux besoins de développement et de croissance des TPME marocaines, souligne le quotidien.

Côte d’Ivoire: des DG de sociétés publiques suspendus pour malversations

Des directeurs généraux de structures publiques en Côte d’Ivoire viennent d’être suspendus à la suite d’investigations préliminaires sur leur gouvernance, annonce une note officielle.

«Suite à des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat, il a été décidé de diligenter des audits », rapporte la note publiée vendredi.  

Cette mesure intervient « sur la base des conclusions des premières investigations et dans l’attente des résultats de ces audites, certains responsables de structures font l’objet de suspension à titre conservatoire », précise la note. 

Les investigations à la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP), ont visé le directeur général Ange Désiré Yapi, le directeur des affaires administratives et financières, Cissé Idrissa et le directeur de la logistique, Coulibaly Tielivigue Gbon.

Au niveau de l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), le directeur général, Ouattara Youssouf, a été mis en cause, poursuit le texte. 

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), M. Bilé Diéméleou, a été également suspendu ainsi que celui de l’Agence de gestion foncière (AGEF), Coulibaly Lamine.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a créé, dans l’actuel gouvernement, un département ministériel chargé de la lutte contre la corruption, ce qui montre la volonté des dirigeants ivoiriens de promouvoir la bonne gouvernance. 

Côte d’Ivoire: un Comité de relecture des revendications des faîtières de la santé installé

Un « Comité de relecture des textes » concernant les revendications des faîtières du secteur de la santé en Côte d’Ivoire vient d’être installé par le ministre de tutelle, Pierre Dimba, avec les responsables syndicaux, selon une note officielle publiée vendredi.

Les échanges ont porté sur l’application de la loi portant réforme hospitalière,  décret spécifique sur l’ordre des infirmiers et sages-femmes, la mise aux normes des plateaux techniques des structures sanitaires. 

Les discussions entre le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, ont aussi porté sur le décret octroyant une prime trimestrielle d’incitation aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité au ministère ainsi que le paiement des arriérés de prime Covid-19. 

Sur ces différents points de revendications, M. Pierre Dimba a assuré face aux responsables syndicaux que « les questions soulevées connaîtront un début de solutions dans un cadre de discussion » à travers le Comité de relecture des textes mis en place par le ministère. 

Ce comité de relecture des textes est composé du directeur de la Médecine hospitalière et de proximité (DMHP), du directeur des Ressources Humaines (DRH), du directeur des Affaires financières (DAF) et de la directrice des Affaires juridiques et du contentieux (DAJC). 

Il se tiendra chaque deux semaines sur une période de six mois pour accélérer la mise en application des différents points de revendication des faîtières syndicales du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.

Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, M. Pierre N’gou Dimba a eu la séance de travail avec les faîtières syndicales du secteur de la santé (CORDI-SANTE / SYCAMCI), le 18 juin 2021 à son Cabinet.