La Côte d’Ivoire lance l’élaboration de la politique de gestion de ses frontières

L’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF) de la Côte d’Ivoire a été lancée, jeudi à Abidjan, en présence des partenaires techniques et financiers, et des organisations de la société civile ivoirienne.

Ce lancement a été présidé par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé qui représentait le premier ministre.  

« La problématique de la gestion des frontières renferme des enjeux d’importance capitale pour la sécurité et le développement socio-économique de nos Etats. Aujourd’hui, la frontière n’est plus la périphérie de nos pays, elle est plutôt au cœur de leur développement et de leur avenir », a déclaré dans une allocution, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, dès sa mise en place, le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est donné pour objectif prioritaire de disposer d’un outil stratégique de planification et de gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».   

Selon M. Konaté, la mise en place de cet instrument que représente la Politique de gestion intégrée des frontières, permettra de dresser l’ensemble des défis, des problèmes qui en découlent et de procéder à l’élaboration d’un plan d’actions stratégique.

« Pour y arriver, il est essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs aussi bien au plan national qu’international, les institutions publiques, les acteurs privés et la société civile », a-t-il poursuivi, soulignant que «c’est par cette démarche inclusive que nous comptons non seulement élaborer cette politique, mais aussi travailler à réussir sa mise en œuvre pour un véritable développement approprié des frontières de la Côte d’Ivoire ».

Le processus d’élaboration de cette politique « s’étendra sur une période d’un an à compter de ce jour », a indiqué le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

Outil de cadrage et de pilotage, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire devra répondre aux attentes du gouvernement et surtout des populations vivant dans ces espaces.

Cette politique sera la boussole des interventions de l’État et de l’ensemble des acteurs et partenaires au développement dans les espaces frontaliers de la Côte d’Ivoire.

« Elle permettra d’y amorcer un réel développement socio-économique et d’apporter une réponse durable aux différents problèmes sécuritaires rencontrés à nos frontières à travers une approche véritablement holistique », a conclu M. Konaté.

Un Comité technique national, composé de 76 membres issus de ministères, de services techniques, de partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et de la société civile ivoirienne, est chargé de conduire les activités de ce processus d’élaboration de la PNGIF.

Ce Comité dont la démarche est participative et inclusive organisera des ateliers régionaux et sectoriels pour recueillir les informations nécessaires auprès des acteurs concernés par cette problématique.

Le projet de document de politique nationale de gestion des frontières fera l’objet, au cours d’autres ateliers, de pré-validation et de validation. C’est ce livrable final qui sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive et deviendra le référentiel pour la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire pour les cinq et dix années à venir.

La RDC en tête des crises les plus négligées au monde (rapport)

La République démocratique du Congo (RDC) occupe la première place des pays qui ont enregistré le plus de réfugiés au monde, selon un nouveau rapport.Le document du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais) explique son classement par l’ampleur des besoins, le manque cruel de financement et le désintérêt médiatique et diplomatique de la crise en RDC.

« La RD Congo est l’une des pires crises humanitaires du 21ème siècle. La combinaison létale de la violence galopante, du niveau record de la faim et de la négligence totale a déclenché une méga-crise qui appelle une méga-réponse. Mais au lieu de cela, des millions de familles au bord du gouffre sont comme oubliées par le reste du monde et sont privées de toute aide », a déclaré le secrétaire général du NRC, Jan Egeland, qui a lancé le rapport ce jeudi depuis Goma, dans l’est de la RDC.

Les multiples conflits dans les provinces de l’est du pays se sont intensifiés, forçant 6.000 personnes à fuir leur foyer chaque jour l’année dernière, ce qui en fait la crise avec le plus grand nombre de nouveaux déplacements dus aux conflits dans le monde.

Selon le NRC, le week-end dernier, près de 4.500 maisons ont été détruites par l’éruption d’un volcan à l’extérieur de Goma, suscitant un intérêt médiatique de courte durée. 

« Les Congolais sont frappés chaque jour par une crise de dimension volcanique due à la violence et au conflit. Malheureusement, lorsqu’il n’y a pas d’éruption volcanique, les milliers de personnes qui fuient leurs maisons chaque jour passent inaperçues », a déploré M. Egeland.

« Ils (Congolais) ne font pas les gros titres, ils reçoivent rarement la visite de donateurs de haut niveau et ne sont jamais considérés comme une priorité par la diplomatie internationale », a-t-il ajouté.

Dans le classement du NRC, la RD Congo est suivie par le Cameroun, le Burundi, le Venezuela, le Honduras, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Éthiopie, la République centrafricaine et le Mali.

« La pandémie de Covid-19 a fait sombrer des millions de personnes qui luttaient déjà pour leur survie dans les crises négligées. Le peu de revenus qu’ils avaient a souvent disparu, les besoins explosent et les financements continuent de se tarir », a averti Jan Egeland.

Il a souligné que pour la première fois au cours de ce siècle, les appels humanitaires mondiaux destinés à soutenir les opérations d’aide ont été financés à moins de 50 % l’année dernière. Dans certaines des crises négligées, seul un tiers des besoins a été reçu, même pour les opérations de secours vitales. Cette année, l’appel à l’aide pour la RD du Congo n’est financé qu’à hauteur de 12 % à la mi-mai.

Mali : le président et le PM de transition libérés

Le président et le Premier ministre de transition au Mali ont été libérés dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé un responsable militaire.La libération de Bah N’Daw et de Moctar Ouane a également été confirmée par leurs familles. « Le Premier ministre et le président de transition ont été libérés cette nuit vers 01 h 30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole », a confié un responsable militaire sous couvert d’anonymat.

Les deux dirigeants ont été arrêtés, le lundi 24 mai après l’annonce du nouveau gouvernement, par des officiers armés envoyés par le vice-président de transition Assimi Goïta.

Sous l’emprise des militaires, Bah N’daw et Moctar Ouane avaient ensuite démissionné de leur poste de président et de Premier ministre de transition dans des circonstances non encore précisées.

La junte reproche aux deux dirigeants d’avoir « outrepassé » leurs prérogatives lors de la formation du nouveau gouvernement en nommant des généraux aux postes clés de la Défense et la Sécurité, sans l’aval du vice-président de la transition.

Selon la Charte de la transition, ces prérogatives relèvent exclusivement du domaine du vice-président de la transition, Assimi Goïta.

Namibie : le couple présidentiel testé positif au Covid-19

Le président namibien, Hage Geingob, et son épouse sont testés positifs au nouveau coronavirus, a annoncé jeudi la présidence de la République.« La présidence tient à informer la nation que le président Hage G. Geingob et la Première Dame, Mme Monica Geingob, ont été testés positifs au Covid-19 mercredi soir », a indiqué le bureau de Geingob.

Par ailleurs, la Présidence a précisé que le couple présidentiel s’était isolé dans leur résidence à Windhoek.

« Le Président et la Première dame sont de bonne humeur et sont en isolement dans leur résidence », ajoute-t-elle.

Geingob a déclaré jeudi que lui et sa femme « se portaient bien et que votre élan de soutien pour notre rétablissement était vraiment apprécié ».

La Namibie compte à ce jour plus de 53.600 cas de Covid-19. La pandémie est entrée dans le pays en avril 2020.

La presse marocaine décrypte le rapport sur le nouveau modèle de développement

La presse marocaine parus ce jeudi consacre de larges commentaires au rapport sur le nouveau modèle de développement remis jeudi au Roi Mohammed VI.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit le rapport sur le nouveau modèle de développement, attendu par beaucoup, constitue incontestablement une plateforme idéale pour construire un Maroc sur des bases nouvelles mais tout en capitalisant sur de bonnes expériences et un acquis déjà accumulés.

Le travail de la Commission Benmoussa n’avait pas vocation à dérouler un modèle au sens économétrique du terme ni de concevoir des politiques de développement prêtes à l’emploi car tout ceci ne se dessine pas en 12 mois, poursuit la publication, notant que « c’est à tous les acteurs et forces vives de la Nation que revient la tâche de s’approprier ce modèle et de traduire les choix en programmes et actions concrètes ».

« Dans le rapport, il a été même proposé un mode de gouvernance pour suivre et s’assurer de la bonne mise en œuvre du nouveau référentiel », fait savoir le journal. « Ce qui reste maintenant, c’est que tout le monde se mette au travail et très vite… », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +L’Economiste+ souligne que la présentation du rapport sur le nouveau modèle de développement a créé incontestablement l’événement de ces dernières 24 heures, relevant que la première difficulté était de réajuster quelques scénarios à la lumière d’un contexte pandémique volatil.

La deuxième était de respecter les engagements pris au lancement de ce chantier d’envergure, à savoir ne pas donner l’impression de réinventer la roue, ajoute le journal, notant que la troisième était de tenter de résoudre l’équation d’une crise, celle du modèle de développement.

En dépit des nombreuses insuffisances, les atouts à même de réussir le décollage du pays ne manquent pas, assure le quotidien, soutenant que le principal challenge de la mère des réformes, celle du développement, tient à la manière de l’aborder.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que dans le « Maroc que nous voulons », le choix démocratique et l’Etat de droit restent incontournables. Dans ce Maroc auquel aspirent tous les citoyens, l’élément humain doit rester au centre de toute action de développement. Dans ce Maroc, le rôle de la femme dans le développement économique et social doit être consacré. Ce sont là les principaux axes du nouveau modèle de développement, tel que détaillé dans le rapport de la CSMD.

Le quotidien, qui revient longuement sur les détails de ce rapport, souligne que les citoyens s’attendent à des changements dans le domaine de la santé, du transport et de l’enseignement, mais aussi de la culture et du sport. A ce propos, le quotidien parle d’opportunités d’ouverture et d’épanouissement, notamment à travers la culture et le sport.

En effet, souligne la publication, les citoyens aspirent globalement à des services publics de meilleure qualité, pour garantir l’égalité des chances à tous, de renforcer les capacités individuelles et nourrir le sens du civisme et du bien commun. Ce sont ces quatre domaines clés qui cristallisent ainsi leurs attentes, précise le quotidien.

+Assabah+ souligne que les membres de la Commission ont en effet décelé auprès des citoyens un sentiment de mécontentement par rapport à la manière avec laquelle évolue le Maroc durant ces dix dernières années.

C’est un mélange d’insatisfaction, de déception et d’inquiétude par rapport à la gestion des affaires publiques. Et pour que ce sentiment ne se transforme pas en désespoir, et donc en blocage, il faut faire vite et redresser la barre, écrit le quotidien. Les attentes des citoyens doivent, en effet, être traduites le plus vite possible en points de croissance, poursuit-t-il.

+Al Akhbar+ estime qu’il faut souligner que les politiques publiques menées par les derniers gouvernements n’encourageaient pas les acteurs concernés pour développer une vision convergente en matière de développement économique et social.

L’importance du nouveau modèle est qu’il peut régler ce problème. Il s’inscrit, en effet, dans le cadre constitutionnel existant, en phase avec l’organisation des pouvoirs qu’il définit et lui apporte une vision du développement qui tend à rendre effectives les promesses de la Constitution, relève la publication.

Génocide rwandais : la France «reconnaît» ses responsabilités

Le président français Emmanuel Macron, en visite au Rwanda, s’est personnellement excusé du rôle de son pays dans le génocide de 1994, qui avait fait près d’un million de morts.Le moment est historique. En visite au Rwanda, le chef de l’Etat français a reconnu que la France a « un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda bien qu’elle « n’a pas été complice ». Selon Emmanuel Macron, son pays a également « un devoir: celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais ».

Ce discours du chef de l’exécutif français est prononcé depuis le Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de Kigali, la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250.000 victimes.

Cette visite officielle de M. Macron s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris par les deux pays pour « normaliser » leurs relations tendues au cours des années qui ont suivi le génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 morts parmi les Tutsis et les Hutus modérés entre avril et juillet.

Cependant, les excuses de Macron, bien que personnelles, ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l’Etat français qui avait nié à plusieurs reprises un rôle accablant dans le génocide.

« On s’attendait à ce qu’il présente clairement des excuses au nom de l’Etat français. Il ne l’a pas fait. Même demander pardon, il ne l’a pas fait » a regretté Le président d’une des plus importantes associations de soutien aux victimes du génocide des Tutsi, Ibuka.

Dans la suite de ses propos, Emmanuel Macron a souligné que « reconnaître ce passé, notre responsabilité », était « un geste sans contrepartie » qui devait permettre de « poursuivre l’œuvre de justice ».

Kagamé : « dire la vérité est une chose juste »

Le président rwandais Paul Kagamé avait toujours insisté pour que la France reconnaisse son rôle dans le dernier génocide africain du 20ème siècle. « Dire la vérité est dangereux, mais on le fait car c’est une chose juste. Le président Macron l’a fait, c’est un acte de courage important » a réagi le président rwandais après le discours d’Emmanuel Macron

A l’exception d’Emmanuel Macron, les présidents qui se sont succédé à la tête de la France ne s’étaient pas excusés du rôle de la France, ce qui signifierait ostensiblement que la France avait soutenu les génocidaires.

En 2010, Nicolas Sarkozy, le seul président à s’être rendu à Kigali depuis le génocide, avait déjà reconnu de «graves erreurs » et « une forme d’aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ».

Les excuses de Macron interviennent une semaine après la participation de Kagamé à un sommet de Paris sur la gestion de la dette de l’Afrique.

Lors de ce sommet, le président français avait révélé qu’il avait convenu avec son homologue rwandais pour renouer avec les relations entre Kigali et Paris, qui ne cessaient de se détériorer au fil des décennies, depuis le génocide.

L’un des moments forts de la visite de M. Macron à Kigali est la visite du mémorial du génocide et son discours dont le thème portera les relations entre les deux pays et qu’il faudra élever à un niveau supérieur.

Ethiopie : une parlementaire poursuivie dans l’affaire TPLF

L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Keria Ibrahim, est poursuivie pour avoir refusé de déférer à une convocation en tant que témoin contre des dirigeants emprisonnés du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).En mars dernier, la Haute Cour fédérale a libéré sous caution, Keria Ibrahim, ancienne membre de l’Exécutif du TPLF.

Keria, qui s’est rendue aux Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) après la prise de Mekele, la capitale du Tigré en novembre 2020, aurait dévoilé des informations militaires clés que les ENDF avaient utilisées pour appréhender et exterminer plusieurs dirigeants du TPLF.

L’ancienne présidente du Parlement éthiopien aurait accepté de témoigner contre les dirigeants du TPLF devant le tribunal, à condition qu’elle soit libérée et placée sous la protection du gouvernement.

Lors d’une audience au tribunal en février dernier, la police a affirmé avoir pu mobiliser dix personnes pour témoigner contre Keria sur ses rôles présumés dans des crimes liés à la direction du TPLF.

Elle aurait consulté les dirigeants du TPLF et donné des ordres pour la mise en œuvre de crimes pendant le conflit au Tigré.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Sénégal : les faits de société et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, reviennent sur le mémorandum du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) sur les émeutes de mars et d’autres sujets liés à la politique, l’économie et la santé.« Le MD2 livre sa part de vérité » sur les émeutes du mois de mars au Sénégal, titre Sud
Quotidien. Le Mouvement accuse le président de la République, Macky Sall, d’être le responsable de la violence qui a causé la mort de 13 personnes et compte attaquer l’Etat du Sénégal devant les juridictions internationales.

Pour Le Quotidien, « le M2D donne sa version » et parle d’un complot d’Etat qui a coûté la vie à 13 personnes.

Pour sa part, Vox Populi, déclare que le « M2D incrimine Macky Sall et annonce des plaintes » dans un mémorandum de 55 pages, qui charge le chef de l’Etat, les ministres de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice ainsi que les forces de l’ordre.

En politique, Walf
Quotidien alerte sur des remous au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. Le journal estime que « les alliés (sont) réduits à leur +plus simple expression ». Ainsi, le Parti socialiste (PS), l’Alliance des Forces et Progrès (AFP), et la Ligue Démocratique (LD) font les frais des ambitions de Macky Sall pour les Locales de 2022 et la Présidentielle de 2024.

Dans le journal L’AS, il est question d’énergie. Le journal annonce 115.000 lampadaires implantés dans 2000 villages dans le cadre de la phase 2 du PUDC pour améliorer l’électrification en zone rurale.

L’Observateur ouvre ses colonnes au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. Ce dernier dans un large entretien, passe en revue, plusieurs questions allant de l’acquisition du nouvel avion de commandement présidentiel, le plan de recrutement, le taux croissance et l’économie sous la Covid

La Covid-19 justement est le sujet qui barre la Une d’EnQuête. Le journal a enquêté sur le retard noté dans l’administration de la deuxième dose d’AstraZeneca qui devait débuter en début de ce mois. Selon les services du ministère de la Santé, cela procède simplement d’une « erreur » sur les convocations, mais le délai normal d’attente est de trois mois et non deux.

Pour Le
Soleil, il est question de la tournée économique du Président Macky Sall pour inaugurer deux hôpitaux régionaux à Tambacounda et Kaffrine. Pour le quotidien national, « on se soigne mieux à Kaffrine », pendant que l’hôpital régional de Tamba va bientôt étrenner une nouvelle maternité et une pédiatrie.

En sport, « Aliou Cissé est attendu contre la Zambie et le Cap-Vert » en amical en juin indique Stades. Et pour cause, la « qualité de jeu des Lions » est souvent décriée sous le magistère Aliou Cissé, intronisé à la tête de l’équipe nationale depuis 2015.

Record revient sur l’agression de l’arbitre malien, Boubou Traoré, après le match du Jaraaf et le Coton Sports en quart de finale de la Coupe de la Confédération. « Faut-il craindre le pire pour le Jaraaf ? » s’interroge le journal, au moment où le sifflet malien accuse Youssou Dial, président de la section football du club, « déclencheur » de cette « agression.»

Sécurité routière: la vidéo-verbalisation sera lancée en Côte d’Ivoire le 1er août 2021

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a annoncé mercredi la phase opérationnelle de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers du pays à partir du 1er août 2021, lors d’une rencontre avec les acteurs du secteur routier, à Abidjan.

« Nous avons lancé la phase pilote et nous allons lancer la phase opérationnelle à partir du 1er août 2021 de la vidéo-verbalisation pour aider nos forces de l’ordre et faire en sort que les infractions sur la route diminuent », a dit M. Amadou Koné. 

Il a fait savoir que les accidents de la route font perdre à la Côte d’Ivoire deux points de croissance chaque année, ce qui représente « plus de 300 milliards Fcfa de pertes chaque année que ces accidents coûtent à l’économie nationale ». 

Ces accidents ont connu une hausse de 2008 à 2019 d’à peu près 100% de sorte qu’en 2017, nous avons franchi ici en Côte d’Ivoire le cap de 12.000 accidents et 1 millier de décès sur nos routes.

En 2019, on a enregistré plus de 1.500 décès sur les routes avec plus de 12.000 accidents graves. Ces accidents impliquent malheureusement les véhicules de deux roues et de trois roues qui sont responsables de plus de 60% de tués sur l’ensemble du territoire national.

« Ces accidents se produisent principalement dans de grandes agglomérations comme Abidjan, Bouaké », a-t-il souligné avant d’ajouter que « sur des axes routiers, 68% des décès sont des piétons, des usagers de deux roues et de trois roues ». 

Pour réduire les accidents de la circulation, le gouvernement ivoirien a adopté en 2015 un document stratégique de sécurité routière, qui selon le ministre des Transports, est en train d’être mis en oeuvre.  

« Les causes principales de ces accidents relèvent de l’incivisme, du comportement humain », a soutenu M. Amadou Koné, indiquant que « plus de 90% des accidents sont le fait de mauvais comportements humains », ce qui implique la responsabilité du transporteur. 

« Nous avons décidé de mettre en place le certificat d’aptitude qui se fera de façon progressive », et ce en commençant par « la formation des chauffeurs de plus de 22 places et plus de 16 tonnes, sur une période de six mois, a-t-il poursuivi.  

Après la formation, « nous allons exiger le certificat d’aptitude », a déclaré le ministre ivoirien des Transports, faisant observer que le certificat d’aptitude est d’ailleurs une obligation requise depuis 2015. 

De ce fait, des centres seront ouverts pour la formation de ces catégories de chauffeurs avant que celle des taxis et des gbakas aient lieu, a-t-il dit. Il a également évoqué une fixation des prix du transport qui devrait bientôt intervenir en tenant compte des contraintes du secteur.