Des victimes de la crise post-électorale manifestent à Abidjan contre l’impunité

Des victimes des crises ivoiriennes ont manifesté lundi devant le Tribunal de première instance d’Abidjan pour dénoncer l’impunité dans le pays.

Ces victimes réunies au sein du collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire (CVCI) et des parents de victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, voient en l’acquittement définitif de l’ex-président Laurent Gbagbo par le Cour pénale internationale (CPI) une impunité.

De l’avis d’Issiaka Diaby, le président du CVCI qui haranguait une foule de victimes surexcitées et brandissant des pancartes avec des messages hostiles à M. Gbagbo, l’ancien président ivoirien n’est pas une solution pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo  «n’est pas une solution pour la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, mais plutôt un problème», a-t-il soutenu.

 Après cette manifestation de colère des membres du CVCI, M. Diaby a été reçu en audience par le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, Adou Richard Christophe. 

« Nous sommes allés dire au procureur notre ras-le-bol à cette politique d’impunité érigée en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies », a rapporté M. Diaby à la presse au sortir de cette rencontre. 

« On est allé demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation », a-t-il poursuivi,  estimant que le procureur ne doit pas agir pour la réconciliation au détriment des victimes.

 Par ailleurs, M. Diaby dit avoir traduit au procureur la détermination des victimes de la crise post-électorale ivoirienne à faire appliquer les condamnations de la justice ivoirienne à l’encontre de M. Gbagbo. Notamment, sa condamnation à 20 ans de prison pour l’affaire dite « casse de la BCEAO ». 

« Le procureur nous parle de la réconciliation nationale. Mais nous l’avons interpellé sur les agissements des personnes qui  viennent d’exil et qui mettent de l’huile sur le feu », a regretté  le président du CVCI, annonçant que son organisation va se  « radicaliser  »  dans les jours à venir et mener des actions citoyennes.   « Les lois et les ordonnances d’amnistie, on n’en veut plus en Côte d’Ivoire », a insisté M. Diaby.

Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse, ont été acquittés le 31 mars dernier par la Cour pénale internationale des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Depuis lors, leur retour est imminent en Côte d’Ivoire où leurs partisans s’activent pour les accueillir.

Af’Sud /Covid-19 : Pfizer et Johnson efficaces contre les variants

Un expert a assuré aux Sud-Africains que les deux vaccins anti-coronavirus disponibles dans le pays étaient capables de les protéger contre les variants de la Covid-19, comme celle découverte en Inde.Le pays a récemment acquis des doses du vaccin Pfizer pour renforcer son stock de vaccins Johnson & Johnson qui sont utilisés dans une campagne nationale pour vacciner 46 millions de personnes contre la pandémie.

L’expert de l’Institut national des maladies transmissibles, Anne von Gottberg, a déclaré dimanche qu’il fallait poursuivre la recherche sur la variante indienne, ajoutant que « des mutations de la variante et des informations actuelles suggèrent que nos vaccins seront efficaces ».

« Si vous regardez la mutation, et si vous regardez les détails de ces variantes pour le moment, nous prévoyons que les vaccins devraient toujours fonctionner. C’est une chose qui sera étudiée et recherchée très soigneusement dans les laboratoires – puis dans les communautés où les vaccins ont été administrés », a ajouté Anne von Gottberg.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a fait part de sa vive préoccupation au sujet de la hausse des cas de Covid-19 dans le pays au cours des deux dernières semaines.

« Nous avons remarqué une tendance inquiétante à l’augmentation du nombre de cas détectés dans un certain nombre de districts », a poursuivi le ministre, qui a révélé qu’il y avait eu 2.191 nouveaux pour la seule journée de dimanche et la mort de 37 personnes – ce qui donne au pays un total de 54.724 décès de la Covid-19 depuis le déclenchement de la pandémie en mars 2020.

Le taux de guérison en Afrique du Sud, cependant, est resté stable à 95%, a déclaré Mkhize, qui a également encouragé ses compatriotes à adhérer aux interventions non pharmaceutiques, pour empêcher que l’augmentation des infections se transforme en une troisième tant redoutée à travers le pays.

Maroc : Lancement du programme d’Excellence pour les étudiants africains

Le ministère marocain de l’Éducation nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance, ce lundi, le Programme de bourses d’excellence « Moroccan Scholarships for African Youth », ouvert aux étudiants issus des pays africains, au titre de l’année universitaire 2021-2022.Ce Programme vise à permettre aux universités créées dans le cadre du partenariat et aux universités privées de participer activement, au même titre que les universités publiques, à l’effort national visant à former les cadres et les élites des pays africains, frères et amis, indique un communiqué du ministère parvenu à APA.

Cette offre, ouverte aux étudiants issus des pays africains, comprend 303 bourses d’excellence, dans 119 filières, sous forme d’exemptions totales des frais d’inscription et des frais de scolarité, dans différents cycles et champs disciplinaires, en plus d’avantages à caractère social.

Il est à noter que 11 universités marocaines participent à la première édition dudit programme. Il s’agit des universités : Euro-Méditerranéenne de Fès avec 60 bourses, l’université Al Akhawayn à Ifrane (40 bourses), l’université Internationale d’Agadir (Universiapolis) avec 38 bourses, l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir (30 bourses), l’université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca (25 bourses) et l’université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé de Rabat (20 bourses).

Participent également à ce programme, l’université Internationale de Casablanca (20 bourses), l’université Internationale de Rabat (20 bourses), l’université privée de Fès (20 bourses), l’université Privée de Marrakech (20 bourses) et l’université Mundiapolis de Casablanca avec 10 bourses.

Afin de faciliter la participation des étudiants issus des pays africains, des liens et des plateformes dédiés à cet effet ont été créés par les universités participant audit Programme, leur permettant de consulter les détails de l’offre promue et de soumettre leurs candidatures, fait savoir la même source.

CPI/Affaire Gbagbo: un réseau veut l’extension des investigations à toutes les parties

Les coalitions de l’Afrique Francophone pour la Cour pénale internationale (CPI) appellent à l’extension des « investigations à toutes les parties » impliquées dans l’affaire Laurent Gbagbo, à la suite de l’acquittement de l’ex-président ivoirien.

Ces coalitions, dans une déclaration signée par le coordonnateur,  Ali Ouattara, point focal Afrique de l’Ouest du Réseau Africain pour la Justice Pénale Internationale, estiment que  cela permettra de « situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».  

A l’endroit du procureur de la juridiction pénale internationale, elles appellent à  l’extension des « investigations à toutes les parties impliquées dans le conflit ivoirien, ce qui permettra de situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».

Pour l’organisation, « la confirmation par la CPI de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (son co-accusé) met fin à tout espoir des victimes des violences postélectorales de connaître la vérité et d’obtenir justice ».

Réagissant à cette décision, les coalitions de l’Afrique Francophone pour la CPI déclarent que « ce verdict ne permet pas aux victimes de connaître la vérité, d’obtenir justice et réparations ».

« Cette décision victimise une deuxième fois les victimes qui se sentent totalement abandonnées et perdent ainsi tout espoir », clame l’organisation qui face à cette situation, demande un « fonds au profit des victimes ». 

Les coalitions se disent favorables à l’accélération de la mise en œuvre du programme d’assistance aux victimes en Côte d’Ivoire afin qu’elles puissent être rapidement soulagées, tout en révisant à la hausse le budget de ce programme et en élargissant le nombre de victimes bénéficiaires.

La crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a engendré plus de 3000 morts et abouti à l’ouverture d’une enquête par la CPI en Côte d’Ivoire. Trois mandats d’arrêt émis visaient M. Gbagbo, Charles Blé Goudé et Simone Ehivet Gbagbo.

Remis à la CPI, MM. Gbagbo et Blé Goudé ont fait l’objet d’un procès. Jugés par la CPI pour crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011, ils ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021 après l’appel du procureur.

Les coalitions pour la Cour pénale internationale (CPI) signataires de cette déclaration sont sept, notamment celles de Burundi, de Centrafrique,  de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Maroc et du Tchad.

Can féminine 2022 : la Caf constitue les groupes des éliminatoires

La Confédération africaine de football (Caf) a effectué, ce lundi à son siège au Caire (Égypte), le tirage au sort des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au Maroc du 2 au 23 juillet 2022.Les éliminatoires de la prochaine Can féminine devraient débuter lors de la fenêtre internationale de juin 2021. A l’issue du tournoi final, on connaîtra les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde que va co-organiser en 2023 l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Car, à la faveur du changement de format du Mondial féminin, passant de 24 à 32 équipes, les demi-finalistes de la Can 2022 défendront les couleurs du continent. Au Maroc, le Nigéria, tenant du titre, fait office de favori. Les Super Falcons ont remporté neuf des onze précédentes éditions de la Can féminine.

Médaillée d’argent au Ghana en 2018, l’Afrique du Sud a également son mot à dire dans la compétition. Tout comme les Lionnes indomptables du Cameroun qui avaient obtenu le bronze la même année.

Hôte du tournoi, le Maroc a étoffé son staff technique avec la désignation comme sélectionneur de Reynald Pedros, ancien international français et ex-coach de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais.

Au total, 44 équipes sont engagées dans les éliminatoires de la Can féminine pour 12 tickets disponibles. Pour en arriver là, trois tours avec des matchs aller et retour seront nécessaires. Les premières confrontations, dont le choc entre le Nigeria et le Ghana, sont programmées du 7 au 15 juin 2021.

En outre, l’instance faîtière du foot continental a procédé au tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans (Inde 2022). Vingt-neuf sélections se battront pour décrocher les trois places attribuées à l’Afrique.

Pour les qualifications du Mondial féminin U20, quarante équipes sont présentes sur la ligne de départ. Au terme de cinq tours, organisés en aller et retour, seules deux sélections iront au Costa Rica en 2022.

Cet engagement de nombreuses fédérations africaines dans les compétitions féminines s’explique notamment par les efforts de la Caf. En effet, à travers un plan quadriennal (2020-2023), elle s’est dotée de sa « toute première stratégie » pour développer le football féminin sur le continent.

Politique et innovation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les relations Maroc-Espagne et Maroc-Allemagne, la tenue à Dakhla du forum Crans Montana et le projet de l’Université Al Akhayawne de production de transformation des huiles de friture de la ville d’Ifrane en biodiesel carburant.+Le Matin+ souligne que le Maroc a suivi avec profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al Qods acharif et dans la mosquée Al Aqsa.

« Le Maroc dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, préside le Comité Al Qods, considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », a affirmé le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par la publication, ajoutant que le Royaume « considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits ».

Le ministère a souligné que le Maroc affirme la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la diplomatie marocaine vient de passer une fin de semaine très chaude. Le ministère des Affaires étrangères a émis deux communiqués dans lesquels il recadre les relations du Royaume avec deux pays d’Europe, l’Espagne et l’Allemagne. Tout de suite après, le Parlement a abrité une réunion des partis politiques qui y sont représentés et qui, dans un communiqué conjoint, exigent plus de clarté de la part de l’Espagne dans ses relations avec le Maroc. Les observateurs sont unanimes: le Maroc, après avoir bien étudié la situation, passe à la vitesse supérieure et exige de ses alliés plus de clarté dans leur positions.

Cette offensive de la diplomatie marocaine, poursuit le quotidien, a été lancée jeudi. Le Royaume commence par rappeler son ambassadrice à Berlin pour consultations. Et pour cause. L’Allemagne, souligne le journal en citant le communiqué du ministère des Affaires étrangères, s’est démarquée par «une attitude négative» sur la question du Sahara marocain.

En plus de sa position sur la question de son intégrité territoriale, le Royaume reproche deux autres faits à ce pays. Les autorités allemandes agissent, en effet, avec complicité à l’égard d’un ex-condamné pour terrorisme, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles. A cela s’ajoute un acharnement continu à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le forum Crans Montana de Dakhla reprendra ses activités dès le 22 juin prochain avec une conférence virtuelle sur la femme africaine, apprend-on auprès des organisateurs.

« La femme africaine et la résilience post-covid », avec un focus sur le Maroc sera le thème de cette conférence qui maquera le retour du forum Crans Montana de Dakhla après une pause imposée par la pandémie du nouveau coronavirus.

« Juste avant le déclenchement de la pandémie, le dernier événement organisé par le Crans Montana Forum et son African Women’s Forum avait pour thème la femme africaine, porteuse de valeurs universelles. Au moment de renouer avec nos activités dont les plus anciennes remontent à 35 ans, le thème de la prochaine conférence et première de l’ère post-covid sera aussi consacré à la femme africaine », écrit le président fondateur du Forum Crans Montana, l’ambassadeur Jean Paul Carteron dans un communiqué, cité par le journal.

+L’Opinion+ indique que l’Université Al Akhawayn (AUI) à Ifrane mène actuellement un projet multidisciplinaire et multidimensionnel de transformation des huiles de friture de la ville d’Ifrane en biodiesel carburant.

Financée par la Région de Fès-Meknès, cette initiative, pilotée par le professeur Abdelghni El Asli, a connu une forte mobilisation des habitants de la ville, dont 200 étudiants et professeurs d’Al Akhawayn, indique un communiqué d’AUI, ajoutant qu’une moyenne de 300 litres d’huiles de friture usagées (HFU) est collectée chaque semaine à partir des différents points de collecte de la ville.

Ces HFU sont ensuite traitées par une unité pilote de transformation en biodiesel développée par les professeurs et étudiants d’AUI, fait savoir le quotidien.

Boycott électoral: « 50 millions Fcfa en espèces et en nature » pour les « martyrs » du Pdci

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a annoncé dimanche avoir collecté « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature » au profit de ses « martyrs » à la suite du boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Ce bilan qui selon Aby Raoul, vice-président du Pdci, qui a fait un point aux journalistes, est « partiel » et l’opération lancée officiellement le 5 mai 2021 par le chef du parti, Henri Konan Bédié, a permis de mobiliser « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature ».

M. Aby Raoul a indiqué que cet apport en numéraire et en nature vise à nous « occuper de nos prisonniers et tous ceux qui sont morts ou qui ont subi des dégâts » à l’issue de la « désobéissance civile » lancée par les partis de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2021.

« La semaine prochaine, nous allons commencer à faire la répartition de ce que nous avons reçu, mais l’opération en elle-même va continuer encore pendant quelques semaines pour permettre à tous ceux qui n’ont pas encore réagi de réagir » au niveau du parti, a-t-il ajouté.

Le chef du Pdci a marqué de sa présence la cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti, un moment au cours duquel il a exprimé sa libéralité et  offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes.

Cette solidarité, avait-il déclaré, est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

M. Bédié avait exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandat présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ».

Les violences liées à l’élection présidentielle précédente ont « couté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques », avait laissé entendre le président du Pdci, Henri Konan Bédié.

Le Général Mahamat Idriss Déby au Niger

Le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) du Tchad est arrivé ce lundi matin à Niamey, la capitale nigérienne, pour une visite de travail.Son premier voyage en tant que nouvel homme fort de N’Djamena, le Général Mahamat Idriss Déby l’a réservé au Niger. Un pays frontalier avec lequel le Tchad coopère notamment dans le cadre du G5 Sahel pour lutter contre le jihadisme.

À Téra, dans la région de Tillabéri, à l’Ouest du Niger, le Tchad a déployé un contingent.  Le fils d’Idriss Déby Itno est « venu voir » ses troupes, histoire de leur remonter le moral suite à la mort au front de l’ancien président, le maréchal Idriss Déby Itno.

Le président du CMT s’est déjà entretenu avec le chef de l’Etat nigérien, Mohamed Bazoum. Devant la presse, il a déclaré : « Nous sommes ici pour affirmer notre amitié et remercier le président (du Niger) pour tout son soutien ».

Sénégal: politique et emploi au menu des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, reviennent sur les divergences entre pouvoir et opposition sur le fichier électoral et le lancement du programme d’urgence pour l’emploi des jeunes lancé cette semaine.+Audit du fichier et parrainage+, « Benno Bokk Yakaar (majorité) contre-attaque » titre EnQuête. La majorité qui s’est exprimée dans les colonnes du journal dénonce une opposition, « capricieuse, irresponsable, et de mauvaise foi » dans le processus de l’audit du fichier électoral. BBY estime qu’après « les résultats de l’audit démontrent que le processus électoral est transparent ».

Dans Sud Quotidien, l’opposition redouble est en « mode veille ». Et dans les colonnes du journal, Professeur Serigne Thiam soutient qu’elle est dans son droit d’interpeller le pouvoir sur l’analyse du fichier, base d’une élection transparente.

Le journal informe même qu’une « décrispation du champ politique est en vue » entre le pouvoir et l’opposition qui devrait déboucher sur un accord de principe entre les deux camps afin d’apporter les « améliorations sur le fichier ».

Sur un autre registre, la mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi des jeunes entre dans une nouvelle phase. Selon le quotidien national Le Soleil « les recrutements (sont) lancés cette semaine ». Dans cette perspective de création de 65000 emplois, 20 000 pourraient provenir de la révision de la convention Etat-employeurs.

Dans le même sillage, L’Observateur parle de la « der des décisions » pour Macky Sall dans sa nouvelle politique d’emploi. Le pouvoir joue la carte de la transparence dans le journal et indique que « tous les noms des bénéficiaires seront publiés ».

Au sortir d’un séminaire du gouvernement, Macky Sall a demandé à ses ministres d’entamer le recrutement souligne L’AS. Le chef de l’Etat donne le cap en fixant les modalités de territorialisation des emplois et des financements. « Simplicité » et « proximité » constitueront le socle dans la prise en charge des besoins des jeunes selon le journal.

La nouvelle carte administrative de Dakar continue de faire beaucoup d’encre et de salive. Walf Quotidien indexe « la charité mal ordonnée d’Oumar Guèye », ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire. Le journal fait remarquer que le maire de Sangalkam déleste son rival de Bambilor (Ngagne Diop) de « l’essentiel de ses recettes fiscales ». Pendant ce temps, le feu couvre à Keur Massar, Yeumbeul Sud, Malika et Boune, qui accusent Oumar Guèye de « mépris » à leur égard.

En sport, Stades revient sur le sprint final de la Liga espagnole après le nul sur le fil du Real Madrid devant Séville (2-2). « Le titre toujours possible » pour les Merengue s’interroge le journal.

Pour Liverpool, il n’est plus question de titre, mais d’une qualification à la prochaine Ligue des champions. A ce titre, « Sadio (Mané) maintient les Reds en vie » titre Record après la victoire des Reds devant Southampton (2-0).