Ethiopie: plusieurs arrestations pour « complot terroriste »

Les personnes arrêtées sont accusées d’avoir planifié des attaques terroristes contre la capitale Addis Abeba et d’autres villes.Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le Groupe de travail national sur la paix et la sécurité a déclaré que des preuves montrent que les suspects ont des connexions extérieures qui leur apportent un soutien financier et logistique.

Selon le groupe de travail, les suspects sont membres du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et des groupes rebelles Shene, récemment désignés par l’Assemblée nationale comme organisations terroristes.

D’importantes sommes d’argent qui étaient transférées aux terroristes présumés via l’aéroport international de Bole et d’autres mécanismes de transfert ont été interceptées par les forces de sécurité, indique le communiqué.

Plus de 305.000 dollars et plus de deux millions de birr éthiopiens destinés à ces projets terroristes ont été saisis.

Ce faisant, le groupe de travail conjoint a annoncé que des enquêtes approfondies sont menées pour retrouver les personnes et les organisations internes et externes qui soutiendraient les groupes terroristes sur le plan financier et logistique.

Nigeria: 153 millions de dollars saisis chez un ex-ministre

L’argent a été saisi par la Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC).Le nouveau président de la structure, Abdulrasheed Bawa, a déclaré la mise en cause est l’ex-ministre des Ressources pétrolières, Mme Diezani Alison Madueke.

Mme Alison Madueke séjourne en Grande-Bretagne depuis qu’elle a quitté ses fonctions en 2015.

En plus des 153 millions de dollars, 80 biens de valeur évalués à 80 millions de dollars ont également été saisis dans sa maison et remis au gouvernement nigérian.

Selon Abdulrasheed Bawa, sa traduction en justice sera compte tenu du fait qu’elle est hors du Nigeria.

RCA : la plateforme Galaxy exige l’expulsion de Mankeur Ndiaye de la Minusca et la suspension de la station RFI

Les Collectifs 28-29, Galaxy et TalithaKoum Centrafrique, ont organisé ce mercredi 12 mai une marche de protestation.

 

Après le report de leur manifestation du 6 mai dernier,  les Collectifs 28-29, Galaxy et TalithaKoum Centrafrique, proches du régime, ont organisé ce mercredi 12 mai une marche de protestation contre la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), mais aussi contre la France. À l’issue de leur marche devant le siège de la Minusca à Bangui, les organisateurs ont remis un mémorandum en plusieurs points pour exiger non seulement l’expulsion de monsieur Mankeur Ndiaye, haut représentant du Secrétaire général des nations unies en Centrafrique, mais aussi le départ des casques bleus de la Minusca dans le pays. Et ce n’est pas tout ! Le collectif exige également la suspension de la station RFI sur toute l’étendue du territoire nationale.

Ce  mercredi 12 mai, pour les nations unies,  est considéré comme une journée à risque malgré le caractère « pacifique » octroyé à cette  manifestation des collectifs proches du pouvoir.

Ce matin, des centaines des personnes, pour la plupart des élèves des écoles primaires et du lycée, ont manifesté  sur l’avenue des martyrs jusqu’au siège de la Minusca sur l’avenue Barthélemy Boganda à Bangui. La foule en colère scandait des slogans hostiles à la Minusca et la France, mais favorable à la Russie. À l’issue de leur marche, ils ont transmis à la Minusca un mémorandum sur plusieurs points.

RCA : Honorine Lydie Magba fait ses adieux au Président Ouattara

L’ambassadrice de la République centrafricaine,  Honorine Lydie Magba, est arrivée en fin de mission en Côte d’Ivoire.

 

Le mardi 11 mai 2021, en Côte d’Ivoire, l’ambassadrice de la République centrafricaine, madame Honorine Lydie Magba, en fin de mission en Côte d’Ivoire, a fait ses adieux au président ivoirien, Alassane Ouattara, lors d’une audience au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau.

Face à la presse au terme de cette audience d’au revoir, la diplomate centrafricaine a relevé l’excellence des relations entre Abidjan et Bangui. Une coopération appelée à se renforcer grâce à l’action conjuguée de gouvernement des deux pays.

« Ma mission s’achève en République de Côte d’Ivoire, je garde un bon souvenir. Je tiens à remercier Son Excellence Alassane Ouattara, son agréable épouse et toute la Côte d’Ivoire pour l’accueil qui m’a été réservé, dès mon arrivée en Côte d’Ivoire », a déclaré à la presse ivoirienne madame Magba.

La diplomate centrafricaine a jugé précieuse l’expérience acquise en Côte d’Ivoire, notamment en matière de gestion de sortie de crise dans son pays.

« Je pense mettre en place cette expérience pour l’intérêt de la République Centrafrique. La Côte d’Ivoire est un exemple de sortie de crise pour la République centrafricaine », a-t-elle dit.

Rappelons que madame Honorine Flore Lydie Magba avait présenté ses lettres de créance le  jeudi 14 novembre 2019 au président de la République de Côte d’Ivoire. Mais durant ses fonctions en Côte d’Ivoire, elle avait rencontré des sérieux difficultés sur le plan administratif.

Le 17 juillet 2020, Suite aux propos tenus par la ministre des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger, madame Sylvie Baïpo Temon sur les ondes de la radio Ndékèluka le 08 juillet 2020, auxquels elle avait discrédité au passage Madame Honorine-Flore Sylvie MAGBA, l’ambassadrice de la RCA auprès de la République de la Côte d’Ivoire sur la gestion financière des loyers de son Ambassade, celle-ci l’avait répondu sèchement.

Fête de ramadan: Ouattara appelle à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane a appelé, mercredi à Abidjan, au pardon entre les ivoiriens et à la consolidation du climat de paix dans le pays, à l’occasion de la fête de ramadan.

« A tous les habitants de la Côte d’Ivoire, nous souhaitons que ce climat de paix se consolide davantage, que la concorde nous anime et que le pardon soit la chose essentielle pour nous permettre de nous retrouver en tant que frères et sœurs pour penser uniquement à notre beau pays la Côte d’Ivoire qui est en progrès », a souhaité M. Ouattara.

Il  s’exprimait à la grande mosquée de la Riviera Golf, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a fait la prière de l’Aid-El-Fitr marquant la fin du jeûne musulman. Poursuivant, le chef de l’exécutif ivoirien a estimé que  « la Côte d’Ivoire a besoin de paix et de fraternité pour avancer et les ivoiriens ont besoin d’amour entre les uns et les autres ».

Avant lui, dans un sermon, l’imam El Hadj Bachir Ouattara, s’est félicité de l’apaisement du climat politique en Côte d’Ivoire.

 « Nous notons avec satisfaction et espoir un véritable apaisement du climat politique, facteur de consolidation de la paix  et de la cohésion sociale, éléments majeurs propices à un développement harmonieux pour les habitants de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué notant avec satisfaction depuis quelques semaines la réalisation d’actions d’apaisement posées par le gouvernement.

Au nombre desdites actions, il a cité entre autres, la facilitation et le retour effectif d’exilés de la crise post-électorale de 2011. 

« Nous formulons le vœu que ces actions connaissent un aboutissement heureux pour le bonheur des ivoiriens. J’exhorte tous les acteurs politiques, de façon solennelle, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et à œuvrer en faveur de la paix et de la cohésion sociale », a encouragé l’imam Ouattara.

 La communauté musulmane ivoirienne célèbre ce jour la fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne après l’observation du croissant lunaire mardi soir dans plusieurs localités du pays dont Gonaté dans le centre-ouest.

Af’Sud : le Sg de l’ANC invité à présenter des excuses

Ace Magashule, Secrétaire général du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), doit s’excuser pour avoir « suspendu » le président Cyril Ramaphosa du parti, a déclaré ce mercredi le Secrétaire général adjoint de l’ANC, Jesse Duarte.Magashule a reçu l’ordre de présenter des excuses au parti et au public pour avoir écrit la semaine dernière une lettre dans laquelle il aurait avoué avoir suspendu Ramaphosa car, ce dernier l’avait suspendu du parti quelques heures plus tôt.

La suspension du haut responsable de l’ANC fait suite à son refus de se retirer de son poste, en attendant l’issue de son procès pour corruption présumée pendant qu’il était Premier ministre de la province de Free State.

Il n’y a eu aucune réaction de la part de Magashule, au sujet de la demande d’excuses.

RDC : des solutions logistiques multimodales pour l’agriculture

Bolloré Transport & Logistics en République démocratique du Congo (RDC) réalise des opérations de transport par voies routière et fluviale au bénéfice du secteur agricole du pays.L’entreprise promeut en effet des solutions multimodales pour l’approvisionnement de la RDC en intrants et l’acheminement des produits agricoles, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que Bolloré Transport & Logistics RDC a ainsi réalisé le 12 avril 2021, la première livraison de 36 conteneurs d’engrais en provenance d’Europe Centrale et destinés à la société de plantation Brabanta.

Les conteneurs ont été réceptionnés au Port de Matadi puis acheminés sur 350 km par route et stockés au Terminal à Conteneurs du Port de Kinshasa (TCPK). Ils ont ensuite été chargés sur les barges de la Société Centrafricaine de transport fluvial (SOCATRAF), qui ont parcouru 800km sur le fleuve, pour être livrés sur le site de Mapangu dans la province du Kasaï-Occidental.

Dans le cadre de cette opération, la société Brabanta qui a confié à Bolloré Transport & Logistics RDC, la logistique de plusieurs lots de conteneurs d’intrants agricoles, évacue en parallèle sa production par barge. Plus de 15.000 tonnes d’huile de palme en provenance de Mapangu seront ainsi acheminées à Kinshasa pour y être transformées au bénéfice des populations locales.

« Bolloré Transport & Logistics RDC propose ainsi au secteur agricole du pays et à ses opérateurs une solution logistique combinée rapide et fiable. Grâce à SOCATRAF, nous gérons avec efficacité les aléas du tirant d’eau sur le fleuve Kasaï. Toutes nos équipes sont mobilisées avec engagement pour promouvoir cette solution multimodale », a confié Michael Chami, Directeur commercial de Bolloré Transport & Logistics RDC.

Il a ajouté que « les plantations Brabanta qui nous ont confié une centaine de conteneurs renforcent notre engagement à promouvoir cette solution qui est utile au développement de l’agriculture en RDC ».

RDC : l’afflux des réfugiés centrafricains au Sud-Ubangi inquiète les élus nationaux

L’honorable Gaël Bussa appelle le gouvernement Sama Lukonde à prendre des mesures de protection des citoyens congolais contre les dérapages sécuritaire suite à l’arrivée massive des réfugiés centrafricains dans la province du Sud-Ubangi.

 

Le député national Gaël Bussa , qui a averti le gouvernement sur l’afflux des réfugiés centrafricains dans la province du Sud-Ubangi, l’a fait savoir  lors de la motion de soutien des élus du Sud-Ubangi à l’état de siège décrété par le chef de l’État Félix Tshisekedi, et à la force de l’ordre dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri dont il a été porte-parole.

« Profitons de l’occasion, nous attirons l’attention du Gouvernement central sur le déploiement massif de la population centrafricaine vers la province du Sud Ubangi, afin de mieux encadrer les réfugiés et ainsi mettre à l’abri nos chers mères, pères et enfants du Sud Ubangi, invitons le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour éviter tout dérapage pouvant causer l’insécurité dans la province », a averti le député Gaël Bussa.

Signalons que, le 11 avril dernier, 91 cas de violence basée  sur le genre (VBG), ont été identifiés et documentés parmi les réfugiés centrafricains par AIDES dans les provinces du Nord et sud Ubangi ainsi que dans le Bas Uélé. Le partenaire du HCR, AIDES, apporte un appui psycho social et mène des sensibilisations sur les mesures préventives contre la VBG.

A en croire le rapport de l’AIDES publie le 11 avril, la plupart de ces réfugiés éprouvent d’énormes difficultés dont l’accès difficile aux soins de santé. La plupart des centres de santé dans les zones d’accueil sont confrontés au manque de médicaments et du matériel médical adéquat ; du personnel qualifié et d’un bâtiment approprié. La rupture régulière des stocks de médicaments essentiels dans la plupart des zones de santé ayant accueilli les nouveaux arrivants dans les provinces du Nord, Sud-Ubangi et du Bas Uélé.

Ouganda : Yoweri Museveni prête serment

Le président ougandais a été investi, ce mercredi 12 mars, pour un sixième mandat de suite.Au pouvoir depuis 35 ans, Yoweri Museveni a été réélu, en janvier dernier, avec plus de 58% des suffrages valablement exprimés. Mais sa victoire est toujours contestée par son principal opposant, Bobi Wine.

Devant 4000 invités massés au parc de l’Indépendance de Kampala, le chef de l’Etat de 76 ans a notamment promis de préserver la Constitution et de travailler pour la prospérité de son pays. Dix présidents africains, dont Uhuru Kenyatta du Kenya et Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, ont assisté à la cérémonie d’investiture.

Administration, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à l’importance de l’échange de données entre administrations, aux mesures préventives prévues pour Aïd Al Fitr et à la valorisation de la place Jamâa la Fna à Marrakech.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à une analyse structurée des données provenant de différentes administrations, il a été possible de détecter des cas de fraude avérés, « ce qui a permis à la Douane de générer des recettes supplémentaires de presque 4 milliards DH ».

La digitalisation aidant, la data, la donnée, le renseignement seront inévitablement les leviers principaux de la performance dans les décennies à venir, poursuit le journal, notant que le Maroc dispose déjà d’une stratégie et d’une entité dédiées à la question, en l’occurrence l’Agence de développement du digital.

La révolution informationnelle qui arrive nécessitera aussi un changement des mentalités car le partage et l’échange de données et d’informations n’ont pas toujours été une pratique répandue ni naturelle au Maroc, aussi bien dans le secteur privé qu’entre les administrations elles-mêmes, explique-t-il.

+L’Opinion+ souligne que « quelque 48 heures, voire 72 heures, nous séparent de Aïd Al Fitr, et le gouvernement n’a toujours pas dévoilé les mesures qu’il compte prendre durant cette journée festive, connue pour sa grande activité et sa mobilité ».

La publication juge légitime de s’inquiéter du retard de diffusion d’une information aussi vitale, puisque cet attentisme porte préjudice non seulement au sentiment de quiétude des citoyens, mais également aux intérêts des opérateurs touristiques qui verront très probablement leurs réservations négativement impactées.

Parallèlement, bon nombre de Marocains ont d’ores et déjà planifié leurs voyages, en réservant des chambres d’hôtels ou en achetant en avance leurs billets de bus, de train ou d’avion, fait-il savoir, rappelant que la situation épidémiologique au Maroc affiche une constante amélioration.

+Le Matin+ rapporte que le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé, mardi, qu’il a été décidé de ne pas accomplir la Prière de l’Aid Al-Fitr dans les Moussalas et les mosquées, en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

« Dans le cadre des mesures préventives pour faire face à la pandémie, il a été décidé que la prière de l’Aid Al-Fitr ne sera pas accomplie dans les Moussalas et les mosquées eu égard à l’affluence observée à cette occasion et aux difficultés de garantir les conditions de distanciation », précise le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que la société civile de Marrakech vient de lancer « un Appel » en faveur de la valorisation de la mythique place de Jemaâ El Fna, inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel depuis 2008 et sur celle du patrimoine mondial depuis 1985 par l’UNESCO.

« Dans le cadre des grands chantiers Royaux visant la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel de l’ancienne médina et alors que les autorités locales s’activent pour élaborer un programme de valorisation de la mythique place de Jamaâ El Fna, nous invitons les habitants et les amoureux de Marrakech à participer vivement au projet de restauration de la dimension épique de la place, afin qu’elle puisse retrouver sa splendeur et sa fonction et son rôle sur les plans esthétique, artistique et spirituel », lit-on dans le document de l’Appel, signé par des acteurs associatifs et culturels de la cité ocre.