Affaire Soro et ses proches: un « simulacre » de procès, selon le collectif des avocats

Le collectif des avocats de Guillaume Soro et ses proches a dénoncé mardi un « simulacre » de procès visant leurs clients, dans l’affaire de « complot contre la sûreté de l’Etat » de Côte d’Ivoire, dans une note.

« Suivant son ordonnance de renvoi rendu dans l’affaire concernant M. Guillaume Kigbafori Soro et ses proches, le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Victor Ousmane Coulibaly » a démontré « son mépris des règles élémentaires de la procédure pénale, et de manière générale, pour les textes de loi », selon  la note signée de Me Robin Binsard et Me Affoussy Balba, tous deux avocats au barreau de Paris.

« Chacune des quarante-neuf pages de cette ordonnance recèle d’incohérences, d’inexactitude, d’approximation et de méconnaissance des textes de loi, ce qui est d’une particulière gravité pour un magistrat, et démontre l’immixtion faite par le pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires en Côte d’Ivoire », écrit le collectif.

De ce fait, « nous déplorons notamment, parmi les plus grossières violations du droit : le fait que cette ordonnance a méconnue les décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme : à deux reprises », souligne le texte.

La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a « ordonné le gel des procédures contre M. Guillaume K. Soro et ses proches, faute pour celles-ci d’avoir respecté les droits fondamentaux des intéressés », a martelé le collectif. 

Pour les avocats « le renvoi de M. Guillaume K. Soro du chef de complot est une aberration juridique :  il s’agit d’une violation pure et simple de l’article 163 du Code pénal, qui exige la démonstration d’un commencement d’exécution, ainsi que la réunion d’actes matériels précis en vue d’un projet déterminé ». 

« Le renvoi de Me Affoussy Bamba devant le Tribunal criminel manque de base légale, d’autant qu’elle n’est ni visée par le réquisitoire introductif rendu public lors  de la conférence de presse du Procureur de la République Adou Richard en décembre  2019, et elle n’a jamais été entendue ni inculpée pour les faits visés au réquisitoire ou pour  d’autres faits découverts en lien avec eux », mentionnent les avocats.

« Le même raisonnement se tient en ce qui concerne MM. Issiaka Fofana, Sess  Soukou Mohamed et Moussa Touré, lesquels n’ont jamais été également  entendus, ni inculpés pour les faits visés au réquisitoire », renchérissent les avocats.

Selon le collectif des avocats de Soro et ses proches, « la justice ivoirienne s’est rendue complice d’un règlement de compte politique, visant à écarter M. Guillaume K. Soro et les cadres de son mouvement des affaires publiques du pays ».

« Cette manœuvre d’éviction est faite au prix de l’Etat de droit, puisque le Doyen des juges d’instruction n’a eu d’autres choix que de violer un l’ensemble des textes de loi régissant la procédure pénale pour accomplir une telle forfaiture », poursuit le texte. 

Le collectif des avocats tient à dénoncer un « simulacre de procès résultant de l’ordonnance de renvoi en cause, et a d’ores et déjà saisi les juridictions internationales afin de contester ces atteintes graves aux droits fondamentaux de M. Guillaume Soro et de ses proches », affirment les avocats. 

« Il est désormais certain que seul les instances internationales sont les garantes du droit en Côte d’Ivoire, puisque les juges nationaux ne sont plus que les plumes serviles du pouvoir exécutif », conclut la note.

Le procès visant Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ses proches s’ouvre mercredi au tribunal criminel d’Abidjan-Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

Le gouvernement ivoirien appelle au « désenclavement » des services de téléphonie

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a appelé mardi au « désenclavement » des services de téléphonie dans le pays, à l’issue d’une audience avec le Président du Conseil d’administration (PCA) de Orange Côte d’Ivoire.

Cet entretien a été « l’occasion de faire le point des attentes importantes du gouvernement », a dit à la presse le PCA de Orange Côte, Bruno Mettling, également PCA d’Orange middle East Africa.

« Le gouvernement insiste dans la politique du désenclavement en particulier pour que nous renforcions les efforts, les investissements pour améliorer la couverture pour que la qualité de service se développe le plus largement possible sur l’ensemble du pays », a-t-il dit.

Poursuivant, M. Mettling a fait remarquer que le ministre s’est attaché à la qualité du service. Toutefois, cela peut venir parfois des entités de Télécoms ou de l’électricité. En outre, le ministre a insisté sur le haut débit. A ce niveau, M. Mettling a soutenu que la fibre de sa société à considérablement amélioré le service.

Pour lui, « c’est une vraie transformation de la population des Télécoms » qui devrait favoriser l’accès aux nouveaux services attendus par le gouvernement ivoirien. Il a relevé que leurs échanges ont aussi porté sur la transformation digitale, faisant  observer que l’Etat ivoirien souhaite de plus en plus de solutions digitales.

S’adressant à la presse, le ministre Roger Adom a rappelé la feuille de route du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, entre autres la digitalisation des services et le développement du numérique.

Il a exhorté le secteur de la téléphonie et des télécommunications à « l’innovation de nouveaux métiers », laissant entendre qu' »il y a beaucoup de choses à faire ». 

Le Maroc rappelle son ambassadeur à Madrid pour consultations sur fond de tensions entre les deux pays

Le Maroc a décidé, ce mardi, de rappeler son ambassadeur en Espagne, Mme Karima Benyaich, pour consultations, a appris APA de source diplomatique sûre.Cette mesure diplomatique intervient dans un contexte tendu entre Rabat et Madrid après l’accueil par l’Espagne, sur son territoire et sous une fausse identité, du chef du front polisario, de Brahim Ghali, poursuivi pour crimes de guerres sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme.

Dans un communiqué, daté du 25 avril dernier, le ministère marocain des Affaires étrangères, avait exprimé « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives ».

En date du 8 mai courant, un autre communiqué du MAE a indiqué que « depuis que l’Espagne a reçu sur son territoire le chef des milices du « polisario », accusé de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l’Homme, les responsables espagnols ont multiplié les déclarations tentant de justifier cet acte grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage ».

Dans un entretien à l’agence Europa Press, l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, assure que dans les relations entre pays, il y a des actes qui ont des conséquences, et « il faut les assumer ».

Selon la diplomate marocaine, il existe « des attitudes qui ne peuvent être acceptées », en référence à la décision du gouvernement de Pedro Sánchez d’accueillir le chef du Polisario Brahim Ghali pour y recevoir des soins.

Depuis la matinée du lundi 17 mai, plus de 6000 migrants sont entrés à la nage ou à pied dans le préside occupé de Sebta, et les autorités espagnoles ont d’ores et déjà annoncé avoir expulsé 2700 d’entre eux.

Dans le même temps, dans la nuit de lundi à mardi, 86 migrants, sur un total de plus de 300, ont pénétré dans l’enclave occupée de Melilla, située à 400 kilomètres à l’est.

Des voix espagnoles commencent à pointer du doigt le Maroc, en laissant entendre que les autorités marocaines ont été indifférentes aux tentatives des migrants de rejoindre la ville occupée de Sebta.

La Russie livre des armes à la Centrafrique

La Russie a livré une cargaison d’armes légères à la Centrafrique après en avoir informé l’ONU qui impose un embargo sur les armes à ce pays déchiré par la guerre civile, a annoncé lundi l’ambassadeur de Russie en Centrafrique.

 

« La Russie a livré à titre gratuit la 3e cargaison des armes légères à la République centrafricaine. Ce sont des armes légères, c’est-à-dire armes automatiques, mitrailleuses, fusils de précision, pistolets, lance-roquettes, grenades et munitions », dont 5.000 fusils d’assaut AK-47, a annoncé Vladimir Titorenko dans un communiqué.

« M. Titorenko a expliqué que l’autorisation du Conseil de la Sécurité de l’ONU n’était pas nécessaire pour effectuer un transfert d’armes légères, il ne fallait que le notifier », a précisé l’ambassade dans le communiqué.

L’embargo sur les armes a été imposé en 2013, après qu’une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé et plongé le pays dans la guerre civile.

La Russie, qui mène depuis 2018 une offensive diplomatique dans cette ancienne colonie française, a obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies un assouplissement de l’embargo en octobre, après un premier allègement en 2019, qui permettait la fourniture d’armes de calibres inférieurs à 14,5mm.

En octobre, la Russie avait livré à l’armée centrafricaine une dizaine de blindés.

En décembre, une coalition de groupes armés a tenté de perturber l’élection présidentielle et renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra mais elle s’est heurtée aux 12.000 casques bleus de la Mission des nations unies en Centrafrique ainsi qu’à plusieurs centaines de paramilitaires russes et de soldats rwandais venus au secours d’une armée centrafricaine démunie. M. Touadéra a été réélu.

Depuis 2018, des instructeurs militaires russes entrainent les forces armées centrafricaines et assurent la garde rapprochée du président.

En parallèle, le gouvernement centrafricain a accordé des permis miniers à des sociétés russes associées à Evgueni Prigojine, un proche de Vladimir Poutine. Cet homme d’affaire est suspecté d’être le principal financier de Wagner, une société militaire privée russe dont les mercenaires sont présents en Centrafrique.

 

 

L’Agence ivoirienne de presse célèbre ses 60 ans les 2 et 3 juin 2021

L’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) a lancé mardi la célébration de son 60e anniversaire prévue les 2 et 3 juin 2021 et qui se déroulera autour de thématiques relatifs aux nouveaux outils de communication, aux infos et aux fake news.

Les articulations des festivités du soixantenaire de cette agence de presse publique ont été présentées par le Comité d’organisation, présidé par Mme Mireille Kouamé, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

L’événement, placé sous la présidence de M. Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, « auront lieu les 2 et 3 juin 2021 à Abidjan, dans nos locaux au Plateau », le centre des Affaires d’Abidjan, a-t-elle indiqué.

Mme Mireille Kouamé, sous-directrice chargée de la Communication et du marketing à l’AIP, a ajouté que « plus tard, des soixantenaires éclatés dans au moins un bureau régional et un poste de collecte sous le thème l’AIP, passionnément au service de l’information depuis 60 ans » seront organisés.

Cette commémoration impose de « marquer un arrêt et de nous interroger sur les grands enjeux de notre secteur qui fait plus l’objet de mutations diverses: nouvelles tendances médiatiques, réseaux sociaux mais aussi le développement des fake news », a-t-elle noté. 

Dans cette optique, il est prévu deux panels, le premier portant sur le thème « Les agences de presse à l’ère des nouveaux outils de communication et des infox » et le second autour de la thématique « De la dépêche à l’article de presse: Quel nouveau mode de consommation de l’information ? ».

Le 2 juin 2021 sont prévus ces deux panels, mais le 3 juin sera marquée par une journée porte ouverte, réservée au public et aux étudiants, a fait remarquer Mme Mireille Kouamé,  qui espère mobiliser toutes les énergies en faveur de cet événement et surtout l’appui de partenaires. 

Interrogé en marge de la conférence de presse, Mamadou Traoré, le rédacteur en chef central de l’AIP, a déclaré que l’organe de presse travaille à ce qu’il puise « vraiment être une agence qui compte en Afrique ».

Pour ce faire, « l’AIP doit faire face à cette kyrielle de fake news qui foisonne sur les réseaux sociaux, également dans l’écosystème de l’information pour être à la pointe de la lutte contre les fausses nouvelles et des informations fiables », a-t-il poursuivi.  

Et ce, « mettre le métier de journaliste au cœur de l’activité de l’information » d’une part et d’autre part de montrer aux usagers et consommateurs de l’information la place prépondérante des agences de presse en tant qu’ organe par excellence de l’information exacte, a-t-il dit.

Concernant les perspectives, M. Mamadou Traoré a fait savoir qu' »aujourd’hui, l’AIP pense à son internationalisation et à ouvrir beaucoup d’autres bureaux, car il y a encore des villes (en Côte d’Ivoire) qui ne sont pas encore fournies par des agents de l’AIP ».   

En tant que média de service public « indépendant », l’agence « est toujours dans son rôle d’œuvrer à ce que les Ivoiriens aient des informations plurielles et fiables », a-t-il insinué. L’agence à ce jour compte « plus de 150 agents dont la plupart sont des journalistes et des correspondants ». 

Après l’accession du pays à l’indépendance, l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté le 2 juin 1961 une loi portant organisation et statut de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le premier média d’Etat crée par la Côte d’Ivoire indépendante.  

RCA : précisions sur l’arrestation de l’ex-ministre Dieudonné Ndomaté

En Républicaine centrafricaine, l’ancien ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, Dieudonné Ndomaté, a été arrêté à Bouca, dans le nord du pays, en début de semaine, puis reconduit dans la capitale, Bangui, pour sa participation présumée à la rébellion.

 

L’information a été confirmée, vendredi 14 mai, par le parquet. Appartenant à la branche « Ngaïssona » du mouvement anti-balaka, il était entré au gouvernement suite aux accords de Khartoum, en février 2019, entre le pouvoir et les principaux groupes armés. Le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Eric-Didier Tambo, nous donne des précisions sur les circonstances de l’arrestation de Dieudonné Ndomaté.

« Au commencement du processus électoral, il a quitté Bangui le 16 pour Batangafo, sous prétexte qu’il repartait là-bas pour battre campagne et être candidat aux élections législatives. Malheureusement, il est parti avec les véhicules de l’État, les a remis à la rébellion… et il a combattu avec la rébellion jusqu’à ce qu’elle ait été défaite. Maintenant, il était obligé de se rendre. Donc, son épouse est partie le rechercher et c’est en route, à partir de Bouca, qu’il a été arrêté par les officiers de la police judiciaire de Bouca. », précise-t-il.

« On va d’abord l’interroger sur cela et puis, sur les évènements de la CPC puisqu’il a combattu pendant cinq mois, étant donné qu’il a été arrêté au mois de mai et que la rébellion avait commencé, depuis décembre. Sur tous ces faits-là, on va l’interroger et sans doute qu’il passera avec les autres, lors de la session criminelle que nous allons organiser », a ajouté le procureur.

Poste: la Côte d’Ivoire « prête » à abriter le 27e Congrès de l’UPU

La Côte d’Ivoire est « prête » à organiser le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) reporté du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, en raison de la Covid-19, a assuré mardi le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom.

« Nous attendons ce congrès là depuis 21 ans, nous sommes en 2021 et prêts à le recevoir; donc pour nous c’est une fierté », a déclaré M. Roger Adom, à l’issue d’une rencontre à son Cabinet à Abidjan avec une délégation de l’UPU.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, « fera tout pour que ce congrès puisse se tenir à Abidjan aux dates indiquées par l’UPU », et surtout à répondre aux défis technologiques, à savoir un « congrès digital » avec « zéro papier ».

M. Pascal Clivaz, vice-directeur général de l’UPU, chef de la délégation, a indiqué que la mission qu’il conduit est à Abidjan pour « évaluer les derniers préparatifs » pour la tenue du 27e congrès de l’organisation internationale dans la capitale économique ivoirienne.

Cette mission intervient « au nom des pays membres (de l’UPU) qui ont demandé au directeur général de préparer le Conseil d’administration pour sa décision finale qui est attendue au 30 juin 2021, et on est ici pour conduire les petits audits », a-t-il ajouté.

Elle vise à faire en sorte que le 27e congrès de l’UPU puisse se tenir du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, a-t-il renseigné, mentionnant que le principal enjeu de cet événement est la digitalisation du secteur postal qui sera débattu lors de ces assises.

Il a révélé que « sur le fond, il y a 140 propositions qui attendent d’être préparées pour la refonte des actes de l’organisation (UPU) qui signe des traités internationaux » et dans cette optique « le gouvernement ivoirien, ici, va s’engager par sa signature à respecter un cadre international ».

« C’est la partie traité qui nous occupe maintenant jusqu’au au congrès, a-t-il poursuivi, rassurant que la délégation se fera « l’avocat de la cause » pour la tenue du 27e congrès de l’UPU en Côte d’Ivoire.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a fait observer que la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire est « maîtrisée » avec un faible taux de personnes infectées par la maladie.

 Le 27e Congrès de l’UPU prévu à Abidjan du 10 au 28 août 2020 avait été reporté en raison de la maladie à Coronavirus. L’Etat ivoirien avait écrit à l’union pour proposer de reporter la date du Congrès, afin de le tenir lorsque la situation de Covid-19 le permettra.

Sommet de Paris: entretiens bilatéraux franco-rwandais

Le président rwandais, Paul Kagamé, s’est entretenu avec son homologue français, Emmanuel Macron sur les relations entre Kigali et Paris.Les échanges entre les deux chefs d’Etat ont aussi porté sur d’autres sujets relatifs à la région d’Afrique de l’Est, annonce la présidence de la République du Rwanda.

Le président Kagame s’est joint aux chefs d’Etat et de gouvernement de toute l’Afrique et aux chefs d’institutions financières à la Conférence internationale sur le Soudan, et a ensuite rencontré le président français Emmanuel Macron en marge du Sommet de Paris sur la dette africaine.

Dans un entretien accordé à France 24, le président Kagamé a déclaré que les deux rapports sur le génocide rwandais, et sur lesquels le deux pays ont une convergence de vue, ont ouvert la voie à de meilleures perspectives dans leurs relations diplomatiques et bilatérales.

Kagamé a également rencontré son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA).

L’Ethiopie rejette les appels à négocier avec le TPLF

Le gouvernement éthiopien dit rejeter les appels répétés de certains partenaires à cesser les hostilités et à négocier avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Toutefois, les autorités sont disposées à s’engager avec les partis d’opposition légalement constitués, les membres de la société civile, le secteur privé, les anciens, les universitaires, les personnalités éminentes et d’autres dans la région du Tigré en vue de promouvoir une culture de paix et de réconciliation.

« Il doit être clair que la pression des partenaires pour impliquer le TPLF dans ce processus de dialogue national est inacceptable », a fait remarquer le ministère des Affaires étrangères.

Il a ajouté: « Le TPLF est un groupe interdit, qui a mis en danger la souveraineté du pays et son ordre constitutionnel. Le parlement éthiopien a récemment adopté une décision qualifiant le TPLF d’organisation terroriste. C’est pourquoi le gouvernement rejette catégoriquement les appels répétés des partenaires à cesser les hostilités et à négocier avec lui ».

Un procès visant Soro et 19 de ses proches s’ouvre à Abidjan mercredi

Un procès visant Guillaume Soro et 19 de ses proches, accusés de « complot contre la sûreté de l’État », s’ouvre mercredi au tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Il est reproché à ces personnes dont certaines sont incarcérées et d’autres actuellement hors du pays, d’avoir fomenté un « complot contre la sûreté de l’État ».

Le parquet les poursuit en outre pour « participation à une bande armée sans y exercer aucun commandement, détention sans autorisation d’armes à feu de la première catégorie et d’actes de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».

Les accusés sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane, Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel.

Au banc des accusés, l’on a également Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigue Simon, Sekongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rogobert.      

L’avocat et conseil de ces accusés est maître Calixte Esmel. Les personnalités poursuivies ont été arrêtées à Abidjan, pour la plupart, le 23 décembre 2019.