Sénégal : l’achat d’un nouvel avion présidentiel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur l’achat d’un nouvel avion neuf de commandement présidentiel et la marche nationale de plusieurs organisations religieuses et de la société civile contre l’homosexualité.« Macky (Sall) au poste de pilotage » lance L’Observateur, parlant du nouvel avion de commandement du Sénégal. Le journal précise que l’appareil A-320 Neo a été acheté sur le budget du ministère des Forces Armées pour un prix estimé à 60 milliards FCfa.

WalfQuotidien parle plutôt d’un « jeu de cache cash » sur le nouvel avion de commandement. Le journal souligne que des zones d’ombres entourent ce nouvel appareil, puisque le gouvernement a passé sous silence le prix. Quid de l’ancien appareil l’A-319, s’interroge encore le journal.

Pour Le Quotidien, la polémique s’installe sur l’achat de cet avion présidentiel neuf. Le journal se questionne sur le montage financier ayant abouti à l’acquisition de l’appareil, au moment où le ministre porte-parole du gouvernement Oumar Guèye, invoque » le « secret défense ».

L’autre actualité brûlante est la mobilisation nationale contre l’homosexualité et les pratiques assimilées organisée dimanche à la Place de la Nation. Dakar, Thiès, Mbour, Sédhiou pour la criminalisation des actes contre-nature selon Sud Quotidien. Ce qui fait dire au journal que la « la rue criminalise l’homosexualité».

Criminalisation de l’homosexualité, And Samm Jikko Yi (uni pour la préservation des valeurs) lapide les LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes » indique L’AS. Plus d’une vingtaine d’associations islamiques, société civile et mouvements politiques ont demandé au gouvernement de s’engager ouvertement contre la légalisation des droits des LGBTI.

Sur un autre registre, EnQuête réserve sa Une à la Procureure générale de la Cour Pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda. Dans un large entretien, la Gambienne assène ses vérités, « je ne considère pas le procès de Laurent Gbabgo (ancien président de la république ivoirien) comme un échec » dit-elle avant de démonter les préjugés, «la CPI ne fait pas de fixation sur l’Afrique ». Répondant à une question sur une éventuelle candidature à la prochaine présidentielle en Gambie, la Procureure souriante déclare « Dieu seul sait ».

Le Soleil aborde la tournée économique du Président Macky Sall dans les régions de Kaffrine et Kédougou entre le 29 mai et le 1er juin. « Un marathon de 1600 kilomètres en 81 heures » selon le quotidien national qui permettra au Président de la République d’inaugurer d’importants projets sociaux dont des infrastructures hospitalières et routières.

Dans Libération, il est question d’une rocambolesque histoire de trafic de drogue. Le journal informe en effet que 50 kilos de chanvre indien ont été saisis sur deux militaires en flagrant délit à Nianing, dans le département de Mbour, à 80 Km de Dakar.

En Sport, un Sadio Mané « historique » envoie Liverpool en Ligue des champions titre Stades. Le ballon d’or africain marque son 8e but consécutif devant Crystal Palace et égale le record de Robin Van Persie.

Record pour sa part, informe que la liste des Lions pour les matchs amicaux du mois de juin est attendue aujourd’hui.

Rabat et Niamey conviennent de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi par visioconférence, avec le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération de la République du Niger, Hassoumi Massoudou.Les deux ministres se sont réjouis des relations solides de partenariat et de coopération entre les deux pays et leur volonté de continuer à développer ces relations et à les hisser à des niveaux supérieurs.

A cet égard, les deux parties ont rappelé la nouvelle dynamique insufflée aux relations entre les deux pays, suite aux visites officielles du Roi Mohammed VI au Niger en 2004 et 2005.

Les deux parties se sont félicitées des résultats des élections présidentielles tenues au Niger, le 11 avril 2021, qui se sont déroulées dans le calme et la transparence et qui ont consacré la victoire du Président Mohamed Bazoum.

Elles se sont engagées à coordonner leurs actions au niveau des instances régionales et internationales afin de promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique du continent africain et à soutenir mutuellement les candidatures marocaines et nigériennes au sein de ces mêmes instances.

A ce titre, le ministre nigérien a affirmé le soutien du Niger à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Union Africaine à l’Education, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

Par ailleurs, MM. Bourita et Massoudou ont convenu de promouvoir une coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat couvrant les domaines de la formation, de l’investissement, des énergies renouvelables, du tourisme, des affaires islamiques, de la protection civile, du transport aéroportuaire et de la justice.

Les deux ministres ont souligné la nécessité de promouvoir l’échange d’expériences et d’encourager une politique économique plus volontariste mobilisant également le secteur privé.

Les deux parties se sont accordées sur la tenue, à Rabat ou à Niamey, de la prochaine session de la Commission mixte de coopération.

Mali: pourquoi ce bruit de bottes à Bamako

Quelques heures après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement, le chef de l’Etat et le premier ministre de transition ont été conduits au camp miliaire de Kati par des officiers armés dans ce qui s’apparente à un coup de force.L’hypothèse est évoquée depuis quelques jours au Mali, notamment Bamako, la capitale. Hier, lundi 24 mai, elle semblait avoir pris corps ou presque. Les putschistes qui avaient déposé le président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK en août dernier, puis installé un gouvernement de transition censé organiser le retour à un ordre constitutionnel normal, ont décidé de reprendre les choses en main. 

À l’origine de ce qui ressemble à un nouveau coup de force miliaire, l’annonce par le premier ministre de transition, Moctar Ouane, de la liste d’un nouveau gouvernement chargé de succéder à un premier cabinet remercié il y a une dizaine de jours. 

Validé dans la matinée par chef de l’Etat de la transition, le colonel à retraite Bah N’daw, nommé en septembre dernier par la junte qui a renversé le président IBK, la nouvelle équipe gouvernementale exclut deux grandes figures militaires: les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense  et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Ils ont été remplacés dans la nouvelle équipe par le Général de Brigade Souleymane Doucouré et le Général de Division Mamadou Lamine Ballo.

L’ancienne junte du  Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), menée par le vice-président de la transition, le Colonel-major Assimi Goita, n’a pas apprécié l’éviction de ces deux influents officiers et a procédé à l’arrestation du président de la transition et du Premier ministre. 

Selon plusieurs sources crédibles maliennes et étrangères, les anciens putschistes ont conduit les deux hommes au camp militaire de Kati, près de Bamako et épicentre traditionnel des coups d’état au Mali. 

Après avoir exigé le renvoi immédiat du Premier ministre, les militaires auraient finalement proposé une solution de compromis: le maintien de Moctar Ouane à la tête du gouvernement contre la dissolution du nouveau cabinet et le retour à leurs postes des deux colonels remerciés. 

Une délégation de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) à laquelle le Mali est affiliée, serait attendue mardi 25 mai pour tenter une médiation entre le chef de l’Etat et les anciens putschistes. 

Dans les rues de Bamako où cette nouvelle crise au sommet de l’Etat est très commentée, la vie ne semble pas avoir été troublée. Mais les ambassades étrangères ont demandé à leurs ressortissants d’observer la plus grande vigilance et de rester chez eux. 

Le Maroc et la Mauritanie veulent booster leur coopération économique

Le Maroc et la Mauritanie ont exprimé leur ferme détermination à renforcer leur coopération économique qui reste en deçà de l’excellence des relations politiques qui lient les deux pays.Dans un point de presse, tenu lundi à Rabat, à l’issue des entretiens entre les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et mauritanien, Ismail Ouled Cheikh, en visite au Maroc porteur d’un message du président mauritanien Mohammed Ouled Ghazouani au Roi Mohammed VI, le ministre marocain a souligné que la visite du chef de la diplomatie mauritanienne au Maroc « s’inscrit dans le cadre d’une évolution très positive » entre les deux pays.

Il a rappelé les contacts et les échanges réguliers entre le Roi Mohammed VI et le président mauritanien sur les relations bilatérales et les questions régionales, soulignant l’existence d’une ambition commune entre les dirigeants des deux pays de pousser les relations bilatérales au plus haut niveau.

Le responsable gouvernemental marocain a annoncé le début de la coordination pour tenir la commission mixte entre les deux pays pour discuter de la manière de développer davantage les relations bilatérales, ajoutant que ces relations sont « excellentes au niveau politique », mais doivent se renforcer davantage sur le plan économique.

Il a dans ce sens indiqué que la prochaine étape consistera à booster les relations économiques et à mobiliser les acteurs économiques et les investisseurs des deux pays pour identifier des créneaux de coopération et monter des projets d’investissements de par et d’autres.

« Le développement remarquable que connaissent les relations entre les deux pays est un désaveu à tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles.  Les relations maroco-mauritaniennes n’ont jamais atteint un niveau positif que celui réalisé aujourd’hui ».

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a fait part de la solidité et de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc que « nous aspirons à les développer davantage », exprimant la volonté de Nouakchott de renforcer les échanges commerciaux, économiques et culturels avec le Royaume.

Il a salué le soutien du Maroc aux élites et étudiants mauritaniens à travers la formation qui leur est dispensée au Maroc, un soutien qui, selon lui, « n’est pas né aujourd’hui ».

En dépit de l’évolution des relations politiques ces dernières années, les relations économiques restent en deçà des attentes des deux pays, a -t-il relevé.

Il a émis l’espoir de voir la haute commission mixte, présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, se tenir prochainement pour hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux Chefs d’Etat.

Politique, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, la réception d’un nouveau lot de vaccin chinois Sinopharm et la mise en échec d’une tentative de trafic de drogue en provenance de l’Espagne.+Le Matin+ se fait l’écho de la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la chaîne de télévision française d’information, LCI, dans laquelle il a affirmé que le Maroc n’a pas de problème avec l’Union Européenne. Il a un problème avec l’Espagne sur une question qui touche à ses intérêts suprêmes et c’est à ce pays de trouver la solution.

« Pour le Maroc, l’Espagne a créé une crise par des actes. Et l’Espagne, par des actes encore doit résoudre cette crise », a-t-il assuré dimanche soir sur LCI.

« Il y a dans cette affaire beaucoup d’amalgames et beaucoup de discours fallacieux. Il s’agit d’abord d’un problème entre le Maroc et l’Espagne. Un problème politique », suite à la décision de Madrid d’accueillir le chef du « Polisario », le dénommé Brahim Ghali, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

« La réalité est que l’Espagne a introduit cette personne sur son territoire avec des documents falsifiés et une identité usurpée sans même informer le Maroc. La réalité est que cette personne est poursuivie en Espagne. Il y a au moins quatre plaintes contre lui pour viol d’une citoyenne espagnole, pour torture et pour terrorisme par une association canarienne des victimes du terrorisme. Donc il s’agit d’un cas d’Etat de droit, d’application de la loi d’abord espagnole et de l’intervention de la justice espagnole », a expliqué le ministre.

Selon lui, « le Maroc a été clair dès le départ : il s’agit d’un acte contre ses intérêts, d’un acte déloyal qui ne respecte même pas la dignité et les intérêts des victimes espagnoles ».

Dans le même sillage, +L’Economiste+ a souligné que le ministre des Affaires étrangères, a pointé du doigt Madrid dans la crise actuelle avec Rabat.

« L’Espagne a créé la crise avec le Maroc et l’a fait assumer à l’Europe », a affirmé Bourita invité sur d’ « Europe Soir week-end ». « L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de prendre les décisions qui touchent les intérêts du Maroc. L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de passer outre des normes Schengen pour accepter l’entrée de manière frauduleuse d’une personne recherchée par la justice espagnole », a-t-il ajouté.

Selon le ministre, « il faut placer la crise entre le Maroc et l’Espagne dans un contexte ». « Un contexte de crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne » et « une crise qui n’a rien à voir avec l’Europe, une crise qui a été créée par une décision nationale de l’Espagne sans concertation avec ses partenaires européens ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les livraisons du vaccin Sinopharm se poursuivent. Les deux avions Dreamliner de la RAM qui ont décollé samedi à destination de Pékin ont atterri dimanche matin à l’aéroport Mohammed V avec à leur bord 2 millions de doses du vaccin chinois. Il s’agit de la deuxième livraison cette semaine.

Sur les 10 millions de doses promises par le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, le Maroc a réceptionné jusqu’à présent 7 millions. Ainsi, le Maroc a reçu au total 8,5 millions de doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm sur les 40,5 millions qu’il a commandées. Ces nouvelles livraisons devraient permettre de vacciner de plus en plus de personnes afin d’accélérer la généralisation de la campagne de vaccination aux personnes âgées de 40 et 45 ans.

+Libération+ fait savoir que les services de la Sûreté nationale ont mis en échec, vendredi, en coordination avec les éléments des Douanes opérant au port Tanger-Med, une opération d’envergure de trafic de 361.672 comprimés psychotropes et procédé à la saisie d’une quantité de 4,477 kg de cocaïne, en provenance de l’Espagne.

Le principal suspect, un conducteur de 62 ans, a été interpellé lors d’une opération sécuritaire conjointe menée par les services de la Sûreté nationale et des Douanes, à son arrivée au port Tanger-Med en provenance du port espagnol d’Algésiras, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, faisant savoir que les opérations de fouille et de contrôle aux frontières ont permis la saisie de ces quantités record de drogue dans une voiture utilitaire.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Une Marocaine nommée vice-présidente de la Fédération internationale de volley-ball

La présidente de la Fédération royale marocaine de volley-ball (FRMVB), Bouchra Hajij a été nommée vice-présidente de la Fédération internationale de la discipline (FIVB) pour la période 2021-2024, lors de la réunion du Conseil d’administration tenue par visioconférence.Selon le statut de la Fédération internationale de volley-ball, le Comité exécutif est composé de 13 membres, dont cinq présidents des Fédérations continentales, deux membres élus par le Conseil d’administration et cinq membres proposés par le président de l’instance internationale et représentant chacun une fédération continentale.

Lors de cette réunion, Bouchra Hajij a également été désignée membre du comité d’organisation des championnats internationaux en tant que présidente de la Confédération africaine de volley-ball, un poste qu’elle occupe depuis son élection à la tête de l’instance continentale en octobre dernier.

Pour rappel, Bouchra Hajij a été désignée membre des comités de développement et de parité au sein du bureau exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques africains.

L’Unesco s’engage à soutenir les états généraux de l’éducation en Côte d’Ivoire

La directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’Education, Stefania Giannini, a assuré de l’engagement de son institution de soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa démarche d’organiser les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a déclaré que l’Unesco est engagée à apporter l’appui et l’expertise nécessaires à la Côte d’Ivoire, lors d’une séance de travail mercredi avec la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, au siège de l’organisation à Paris.  

Cette rencontre a porté essentiellement sur la tenue prochaine des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire. Saluant cette initiative, la directrice générale adjointe a souligné tout l’intérêt qu’accorde son institution à ces assises.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a soutenu que ces états généraux concernent toutes les couches sociales, aussi bien les politiques que les populations, dans l’optique d’apporter des réformes au système éducatif ivoirien.  

Ces états généraux, dira-t-elle, seront marqués par « des consultations générales en ligne, en région, dans les districts, au plan national de sorte à ce que les populations s’expriment sans distinction. Plusieurs étapes sont prévues ».  

« Quelques premières consultations se tiennent avec les acteurs du système éducatif, des partenaires, des parties sociales avant le lancement à Abidjan », a fait savoir Mme Mariatou Koné.

Plusieurs activités meubleront en outre ces états généraux, entre autres, l’organisation de sessions, de diagnostic ou analyse situationnelle, de partages d’expériences, de focus thématiques sur les réformes curriculaires.

Les assises plancheront également sur le renforcement de capacités, la planification, le management. Le volet alphabétisation a également été au centre des échanges. Dans sa vision, la ministre veut « réduire considérablement le taux d’analphabètes » en Côte d’Ivoire.

Des projets devraient être mis en œuvre avec le soutien de l’Unesco pour la formation d’éducateurs pour l’alphabétisation, le passage à l’échelle supérieure des actions via les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

La Côte d’Ivoire est membre de la Coalition pour l’alphabétisation et porte flambeau dans la sous-région. Peu avant cette séance de travail, Mme Mariatou Koné a échangé avec le directeur chargé des politiques et des systèmes d’apprentissage, M. Borhene Chakroun.

Quatre généraux d’un pays maghrébin impliqués dans l’entrée frauduleuse du chef du polisario en Espagne (MAE)

L’ambassadeur directeur général des affaires politiques au ministère marocain des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a révélé, samedi, que l’entrée frauduleuse en Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, a eu lieu avec la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin, appelant à une enquête transparente pour jeter toute la lumière sur cette affaire. « Une enquête que nous espérons transparente devrait être menée pour jeter toute la lumière sur cette affaire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, soulignant que cette enquête « risque de révéler de nombreuses surprises, notamment la complicité et l’ingérence de quatre généraux d’un pays maghrébin ».

« Cette information semble vous surprendre, voire même choquante pour l’opinion publique espagnole, mais ne soyez pas surpris. Comme vous le savez, les services marocains sont parmi les plus performants », a dit le responsable, soulignant que davantage d’éléments seront dévoilés en temps opportun.

Dans ce contexte, le responsable marocain a rappelé que lorsque le Maroc avait révélé dès le 19 avril que le dénommé Ghali était en Espagne, beaucoup y compris les médias et les autorités ont mis en doute cette information, avant de la confirmer 24 heures plus tard.

Par ailleurs, M. Yazourh a indiqué qu’au-delà du dommage causé au partenariat Maroc-Espagne, l’affaire du dénommé Ghali montre d’abord que l’Espagne a fait un choix entre, d’un côté, ses citoyens victimes de crimes abjectes et, de l’autre, un criminel responsable de la mort de plusieurs dizaines d’espagnols en plus de viols, de tortures et de disparitions.

Et de poursuivre : « l’Espagne doit d’abord expliquer à sa propre opinion publique avant d’expliquer au Maroc les conditions, circonstances et complicités ayant mené à l’entrée frauduleuse de cette personne sur le territoire espagnol avec des documents falsifiés et une identité usurpée ».

« Les espagnols ont le droit de savoir, d’autant plus les autorités et la classe politique espagnoles savent qu’il est poursuivi par des citoyens espagnols, auprès de juridictions espagnoles et pour des crimes en partie commis en Espagne », a-t-il insisté.

Politique, administration et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et ses partenaires, la simplification des procédures administratives et l’élection du Maroc président de la Conférence Internationale du Travail sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« adopter une attitude objectivement hostile envers le Maroc se paye cher et cash ! », notant que la diplomatie madrilène, qui a fait preuve d’une duplicité avérée dans l’affaire Brahim Ghali, a commis une erreur gravissime en sous-estimant totalement la vigueur et la rapidité de la réaction marocaine.

« Le Maroc n’est pas un Etat mineur, sans moyens, ni convictions ou intérêts stratégiques et il occupe une position centrale entre l’Europe et l’Afrique », assure la publication, ajoutant que les nouveaux axes de la diplomatie marocaine sont d’autant déployés qu’ils sont compréhensibles urbi et orbi.

Pour l’hebdomadaire, la diplomatie marocaine exprime une fermeté nouvelle et exigeante envers ses voisins et Etats partenaires. « Le Royaume du Maroc entend indiquer à tous que les attitudes dilatoires, le jeu masqué contre les intérêts supérieurs du Royaume, ne seraient plus acceptés », fait-il remarquer.

« Respecter ses engagements et se faire respecter, voilà la nouvelle donne imprimée par Rabat, volens, nolens ! », conclut l’hebdomadaire.

Abordant la simplification des procédures administratives au Maroc, +La Vie Eco+ fait savoir qu’après l’Administration des douanes, il y a quelques semaines, la CNSS a annoncé une batterie de mesures de simplification en supprimant, notamment des documents que devaient transmettre, les assurés chaque année.

Vivement que d’autres administrations leur emboitent le pas et s’engagent aussi dans cette optique car, en plus de faciliter la tâche aux usagers, simplifier et alléger les procédures est une marque de confiance, souligne le journal.

La simplification des procédures est, enfin, le meilleur moyen pour l’Administration de devenir plus performante, relève-t-il, faisant savoir que les ressources humaines et matérielles ainsi libérées de la gestion de la paperasse pourront être exploitées pour rendre au citoyen des services et prestations de meilleure qualité.

+Le Matin + rapporte que le Maroc a été élu, jeudi à Genève, président de la 109e session de la Conférence Internationale du Travail (CIT).

Le Royaume a été porté à la présidence de la CIT, à l’unanimité et pour la première fois, en la personne de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, Omar Zniber.

L’ambassadeur a tenu à remercier le Groupe africain, le Groupe gouvernemental, le Groupe des Employeurs et le Groupe des Travailleurs pour « la confiance qu’ils ont exprimée à l’endroit du Maroc », notant que la présidence marocaine « ne ménagera aucun effort pour que cette session soit couronnée de succès ».

La 109ème CIT, organisée sous format virtuel, sera marquée par la tenue du Sommet sur le monde du travail, qui consiste en une session de Haut niveau, à laquelle sont conviés des Chefs d’État ou de gouvernement, de hauts dirigeants d’organisations d’employeurs et de travailleurs, et d’autres personnalités publiques de premier plan.

Les travaux de la Conférence seront scindés en deux parties. La première partie se tiendra du 3 au 19 juin, tandis que la deuxième partie aura lieu du 25 novembre au 12 décembre.

La présidente de la BERD en visite au Maroc en mode virtuel les 24 et 25 mai

La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, entamera sa première visite officielle au Maroc les 24 et 25 mai en format virtuel, annonce vendredi un communiqué de la BERD.Lors de cette visite, la patronne de la BERD aura des entretiens avec plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs du secteur privé et des acteurs de la société civile, précise la même source.

« La BERD s’est engagée à soutenir la reprise économique, l’intégration régionale et le potentiel d’économie verte du Maroc et à promouvoir l’égalité des chances, en particulier pour lutter contre le chômage des jeunes et traiter les questions de genre », a affirmé la présidente de la BERD citée dans le communiqué.

Et d’ajouter : « nous sommes impatients de continuer à renforcer notre partenariat dans le cadre d’une nouvelle stratégie, qui complétera le plan de relance économique post-Covid-19, ainsi que le nouveau modèle de développement économique sur lequel le Maroc travaille ».

En 2020, la BERD a apporté son soutien au Maroc en injectant 750 millions d’euros en termes d’investissement, rappelle la même source.