Sénégal : lancement d’un Rapport alternatif sur l’Afrique

L’initiative est portée par plusieurs organisations universitaires, de la société civile et des laboratoires de recherche (think tank).Le Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA), dont le premier numéro a été lancé, ce lundi à Dakar, vise « le renversement idéologique et épistémologique des analyses sur le continent », écrivent ses initiateurs, qui veulent aussi approfondir les indicateurs de mesure des progrès et de la souveraineté africains.

« Portée également par des personnalités et scientifiques africains de haut niveau, cette initiative élabore des Rapports qui reflètent réellement la sensibilité et le vécu des Africains dans les différents milieux où ils se trouvent », rapporte un document remis à la presse lors du lancement et dont APA a obtenu copie.

L’objectif du RASA est de contribuer, de manière décisive, à la consolidation des transformations à l’œuvre des sociétés et institutions africaines vers l’autonomie et la souveraineté.

« Il s’agit, note le document, de rendre visibles les dynamiques et mutations à l’œuvre sur le continent, notamment celles portées par les Africains dans leur majorité et leur diversité ».

Le numéro Un du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA) interroge ainsi les évolutions souhaitées du continent africain sous le prisme de la souveraineté. Ses initiateurs cherchent à positionner et à approfondir une approche radicalement nouvelle qui met les dynamiques socioéconomiques réelles, les innovations populaires, les ressources immatérielles, la centralité de la culture…au centre de la perspective.

Le rapport est articulé autour de sept axes, visitant chacun des dimensions de la souveraineté des sociétés africaines face à la mondialisation.

Dans le premier axe, les auteurs montrent que la souveraineté est aux prises avec l’impérialisme et l’hégémonie extérieure d’une part, et en conflit avec ses dimensions nationale et populaire par le bas.

Le deuxième axe porte sur la souveraineté économique, alors que le troisième axe a trait à la souveraineté monétaire.

La souveraineté culturelle fait l’objet du quatrième axe et le cinquième axe porte sur la souveraineté numérique.

Les deux derniers axes portent sur la souveraineté politique et sur les fondements et contours d’une vraie puissance pour les Etats africains décomplexés et souverains.

RCA : fin des élections législatives

Les Centrafricains étaient appelés aux urnes, dimanche, pour élire leurs députés dans 49 circonscriptions.

 

Les Centrafricains étaient appelés aux urnes, dimanche, pour élire leurs députés dans 49 circonscriptions où le scrutin n’avait pu avoir lieu en décembre en raison d’une offensive rebelle. Les résultats ne devraient pas être rendus publics avant quelques jours

Les Centrafricains ont voté dans le calme, dimanche 27 mai, pour élire leurs 49 derniers députés, dans des circonscriptions où le scrutin n’avait pas pu se tenir au premier tour, il y a cinq mois, en raison d’une offensive rebelle.

Ces dernières partielles d’élections législatives laborieuses en trois étapes présentaient peu d’enjeux : la nouvelle chambre, qui a commencé ses travaux, est déjà dominée par le parti du président réélu le 27 décembre, Faustin-Archange Touadéra, dont les proches sont déjà élus aux postes clefs de l’Assemblée, bien qu’il ne dispose pas pour l’heure d’une majorité.

Car l’opposition s’est présentée en ordre très dispersé dès le premier tour de ces législatives.

Les bureaux de vote ont fermé en début de soirée. Le scrutin s’est déroulé « sans incident », a déclaré dimanche soir à l’AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca). Les résultats ne devraient pas être rendus publics avant quelques jours.

49 circonscriptions

Lors du premier tour du 27 décembre, moins d’un électeur sur trois avait eu la possibilité de se rendre aux urnes dans un pays alors occupé aux deux-tiers par des groupes armés et en pleine offensive d’une rébellion menaçant Bangui.

Depuis, grâce notamment à des centaines de paramilitaires russes dépêchés par Moscou à la rescousse de l’armée, les rebelles ont été repoussés loin de la capitale.

Le 14 mars, un second tour avait eu lieu pour les sièges en ballottage et, dans le même temps, un nouveau premier tour organisé dans de très nombreuses circonscriptions où le vote n’avait pas pu avoir lieu.

Le scrutin de ce dimanche concernait 49 circonscriptions – sur 140 sièges à l’Assemblée nationale – qui étaient sorties en ballottage du premier tour réorganisé le 14 mars. Le Mouvements Cœurs Unis (MCU), le parti de Faustin-Archange Touadéra, dispose pour l’heure de 25 sièges.

Dénonçant des « fraudes massives » , l’opposition, désunie, n’a pas opposé de candidats capables de rivaliser avec le président Touadéra et son parti. Et, comme dans la chambre sortante, nombre d’élus sans étiquette ou « indépendants » – dont certains issus du parti au pouvoir – devraient se prononcer souvent en faveur du gouvernement dans les votes importants, selon les politologues centrafricains.

Sans attendre ces 49 partielles, la nouvelle Assemblée s’est déjà réunie début mai, le quorum requis étant de 71 députés.

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est en proie à une guerre civile depuis 2013, mais de plus faible intensité depuis 2018.

À la veille des scrutins du 27 décembre, les groupes armés contrôlaient les deux tiers du territoire et de nombreuses villes. Mais les forces armées, essentiellement grâce au soutien de centaines de paramilitaires russes, de forces spéciales rwandaises et de quelque 14 000 Casques bleus de l’ONU, les ont repoussés dans les campagnes et ont largement reconquis le territoire depuis.

Covid-19/Vaccin: 25 millions de doses administrées en Afrique (OMS)

Le taux de vaccination contre le nouveau coronavirus progresse lentement en Afrique.Sur le continent, seules 25 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 sont administrés à ce jour, selon Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Face à ce rythme, le patron de l’OMS, qui s’exprimait à l’ouverture d’un panel en ligne « L’Afrique vers le monde » tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations », a plaidé pour une distribution équitable des vaccins.

« La pandémie de Covid-19 a montré que l’accès aux vaccins n’est pas un luxe mais une nécessité humanitaire », a dit Dr Tedros, affirmant que l’Afrique ne peut se pas se baser uniquement sur l’importation de vaccins, mais elle doit en produire.

L’idée est partagée par le président du Rwanda, Paul Kagamé qui a soutenu : « Nous comptons sur notre continent et ses enfants pour sortir de cette crise sanitaire. C’est pourquoi, il faut travailler ensemble en tant que continent pour la fabrication des vaccins ».

Estimant que le Covid-19 Covid ne sera pas la dernière crise sanitaire mondiale, le président Kagamé a plaidé pour des investissements massifs dans les systèmes de santé africains.

« Quand on parle d’émergence d’une Afrique nouvelle, c’est une Afrique qui a conscience de ses potentialités », a conclu Paul Kagamé.

De son côté, la Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, a invité les pays à corriger « les inégalités dans la distribution des vaccins » en créant des structures spécifiquement chargées de l’acquisition.

« Nous devons rendre les chaines d’approvisionnement ouverts pour que les vaccins soient disponibles. Il y a aussi nécessité de produire des vaccins en Afrique. Nous devons montrer que l’Afrique peut y parvenir », a dit Ngozi Okonjo-Iweala.

L’Ivoirien Jean-Phillipe N’Dri, disciple de Shaolin, veut convertir son art au cinéma

Ceinture noire « première duan international », Jean-Philippe N’Dri, un jeune Ivoirien disciple de Shaolin et instructeur du Kung-Fu à Abidjan, envisage de convertir son art au cinéma en créant des perspectives d’acteur pour ses apprenants.

A l’École de la mante ivoirienne (AMI), il apprend les rudiments des arts martiaux chinois. En 2019, Jean-Philippe N’Dri effectue, grâce à la coopération sino-chinoise, une formation au célèbre temple de Shaolin, en Chine. 

Aujourd’hui, son savoir, il le transmet à une trentaine d’étudiants au Club Wushu (art martial chinois) de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’ Abidjan, notamment dirigé par Me Selay Marius Kouassi. 

Passionné de cet art qu’il a embrassé à l’âge de 14 ans, il intègre la Maison des arts martiaux de l’Institut Confucius d’Abidjan, où il apprend le Chinois, ce qui lui permettra d’écrire et de s’exprimer dans cette langue, avant d’aller étudier au temple de Shaolin.   

Instructeur au Club Wushu de l’Université Félix Houphouët-Boigny, maître Jean-Philippe N’Dri, essaie d’adapter les techniques apprises au temple de shaolin en fonction de l’environnement et du contexte dans son pays, la Côte d’Ivoire.

« Je suis issu de la 7e génération des pensionnaires du célèbre temple Shaolin, là-bas j’ai reçu le nom de moine shaolin +Shi yan yu 十 延漁+, c’est-à-dire Le grand poisson qui émerge des mers. Ce qui signifie que j’ai acquis des possibilités de dompter chaque milieu où je suis », dit-il. 

« Au célèbre temple Shaolin, nous avons été éprouvés par des formations. Nous avons reçu des formations au niveau de la médiation, au niveau de la pratique martiale et nous avons acquis une formation au niveau de la langue chinoise », rapporte-il.  

En regardant des films de ses idoles telles que Bruce Lee, Jet Lee, l’Ivoirien Jean-Philippe, veut reproduire les prouesses de ces acteurs à travers le cinéma. Le Wushu qui offre des exercices physiques et de maniement des armes de combat est un fort argument de ses ambitions. 

En outre, rapporte-t-il, « nous transmettons les techniques d’art énergétique (Qigong) basées sur la pratique de l’énergie et essentiellement sur la respiration » de même que le Taidji, la technique de l’art martial du Wushu.  

Alex Yama, 19 ans, étudiant en faculté de droit, pratique le Wushu depuis huit ans. Le plus jeune apprenant, il est ceinture noire du club et attend le passage de grande fédéral au niveau national. Ce dernier ambitionne d’être comme l’athlète chinois de haut niveau, Diwang, qui l’inspire.    

« Les arts martiaux, c’est une passion pour moi », témoigne Alex Yama qui rêve d’aller en Chine pour apprendre le Wushu. Et ce, à l’instar de plusieurs condisciples de cet art martial afin de se perfectionner.  

Marc Aurel, un autre instructeur, ceinture noire de Wushu 2e Dan, également ceinture noire 1ere dan de Qigong et disciple du monastère de Shaolin, a déjà été en Chine où il a fait trois mois au temple de Shaolin en 2014. Il a à son arc plusieurs médailles au plan local et à l’international.   

« J’ai participé à plusieurs championnats africains et nationaux. J’ai fait aussi le championnat d’Afrique au Sénégal où j’ai obtenu la médaille d’argent et au Maroc où j’ai obtenu la médaille d’or et le championnat ouest-africain au Togo où j’ai obtenu la médaille d’or », rappelle-t-il.

Lauréat de la « Mantis Night » en Côte d’Ivoire, Me Jean-Philippe N’Dri, ceinture noire internationale « Qigong et Shaolin », a décroché à cette compétition sa première médaille d’or en 2010. Il se prépare pour d’autres championnats locaux et continentaux. 

Burkina : Bolloré soutient les familles déplacées

La société Bolloré Transport & Logistics Burkina apporte un soutien aux familles déplacées par les violences dans le pays.Pour ce faire, elle a signé le 31 mars 2021 à Ouagadougou, une convention de partenariat avec l’Association Éducation Partage Santé pour l’Avenir du Burkina Faso (EPSA) pour favoriser l’autonomisation des personnes déplacées via la création d’activités génératrices de revenus.

« Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le prolongement des actions solidaires menées dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré. À travers ce projet dénommé « Espace Makana », Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va faciliter l’accueil et l’intégration socio-économique des familles et des jeunes déplacés en facilitant notamment l’accès des jeunes à des formations aux techniques d’élevage », rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

Le texte souligne que pour la première phase de cette initiative, démarrée en avril 2021, quatre familles regroupant 22 personnes ont été accueillies sur le site du projet dans le village de Dar Salam, où les premiers financements ont permis la construction d’enclos et de claies dédiés à l’élevage de poulets et de bovins.

« Ce projet soutenu par Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso va permettre aux élèves de retrouver le chemin de l’école dans leurs localités d’accueil. Par la commercialisation des produits issus de l’élevage, de l’agriculture ainsi que la fourniture de main d’œuvre pour des travaux de construction, les familles déplacées vont générer des revenus qui viendront améliorer leurs conditions de vie. Ce partenariat est la preuve de notre engagement au service du développement, partout où nous sommes implantés », a déclaré Seydou Diakité, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le nombre de déplacés internes est estimé à plus d’un million de personnes en raison des attaques terroristes qui causent de nombreuses victimes et occasionnent le déplacement des populations, la majorité d’entre elles vivant dans l’extrême précarité.

Mali : destitution du président et du PM par la junte

Au Mali, la junte dirigée par Assimi Goita, a repris tous les pouvoirs après avoir destitué le président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.L’homme fort de Bamako, le colonel-major Assimi Goita affirme avoir placé le Président et le Premier ministre « hors de leurs prérogatives ». « Le gouvernement de Moctar Ouane s’est montré incapable de consituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux » souligne la junte dans un communiqué. 

A côté de cette situation, les militaires reprochent aux deux dirigeants d’avoir enfreint la charte de la transition.

En effet, dans la Charte de la transition, il est indiqué à son article 7 que le « Vice-président de la transition est chargé des questions de défense et de sécurité ».

Le président de la transition et le Premier ministre ont été arrêtés lundi par des officiers armés après la publication du nouveau gouvernement. 

La nouvelle équipe a laissé sur le carreau deux grandes figures militaires de la junte: les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la protection civile dans l’ancien gouvernement.

Côte d’Ivoire: un civil tué à Gonaté dans une altercation avec des gendarmes

Un civil a été tué dans la nuit de lundi à mardi à Gonaté suite à une altercation impliquant des jeunes et des encadreurs d’élèves sous-officiers gendarmes en marche pour Daloa, dans le centre-ouest du pays.

Selon une source sécuritaire, l’incident est intervenu à Gonaté où des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan en partance de Bonon pour Daloa dans le cadre d’une marche punitive, ont fait escale.

 A cette escale, deux encadreurs de cette marche se sont soustraits du dispositif pour des besoins personnels.  Suite à une altercation avec certains jeunes, l’un des gendarmes a  fait usage de son arme de type AK, atteignant mortellement, Fofana Abdoulaye, âgé de 30 ans et de nationalité ivoirienne.

Les deux militaires ont été mis à la disposition de la brigade de recherche pour enquête.

Mali : l’UA exige la libération des dirigeants arrêtés

Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo (RDC) et président en exercice de l’Union africaine, a exigé mardi la libération immédiate et inconditionnelle des dirigeants de la transition arrêtés par les militaires au Mali.Dans un communiqué de la présidence congolaise, l’Union africaine a appris avec « consternation » l’arrestation du président de la transition Bah N’daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, par des militaires

« Le président en exercice de l’UA exige la libération immédiate et inconditionnelle des personnalités arrêtées et condamne fermement toute action visant à déstabiliser le Mali. Il appelle également tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu’au respect de la Constitution » indique le document.

Les deux dirigeants ont passé la nuit entre les mains des militaires au camp militaire de Kati malgré des médiations nocturnes entreprises par des religieux.

Bah N’daw et Moctar Ouane ont été cueillis à leurs domiciles par des officiers armés quelques heures après la publication du nouveau gouvernement. En effet, à la faveur du nouveau remaniement, les deux colonels, membres influents de la junte qui a renversé le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, se sont retrouvés sur la touche. Il s’agit de Modibo Koné, ministre de la Sécurité et de la protection civile et du très influent Sadio Camara, qui gérait le ministère de la Défense.

Un acte fort du président de transition et de son Premier ministre qui ont voulu respecter le délai de la transition de 18 mois imposé par la communauté internationale pour rendre le pouvoir aux civils.

En avril, les autorités de transition avaient annoncé l’organisation d’un référendum portant sur une révision constitutionnelle, le 31 octobre et la tenue de la présidentielle et des législatives entre février-mars 2022 pour permettre le retour à l’ordre constitutionnel.

Dans le concert des condamnations, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat dénonce « un acte d’une gravité extrême » dans un tweet, indiquant que son organe observe de près l’évolution de la situation au Mali.

« Les chefs d’Etat de l’UA ont condamné avec énergie cet acte qui ne peut en aucun cas être toléré au regard des dispositions pertinentes et demandent aux militaires de retourner en casernes » dénonce-t-il dans son message. Moussa Faki Mahamat d’ajouter que l’Union africaine demande la libération immédiate et sans conditions des Autorités gardées dans les casernes et invite les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue.

Sénégal : la Banque mondiale au chevet des chaînes de valeur

L’institution financière internationale vient d’allouer un financement de 125 millions de dollars, soit 80 milliards de FCFA, pour aider le Sénégal à améliorer la compétitivité de certaines chaînes de valeur, les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) et les investissements du secteur privé dans le pays.Ce financement est destiné au programme gouvernemental « Accélérer la compétitivité et la création d’emploi », informe le communiqué de la Banque mondiale parvenue ce mardi à APA.

Le programme soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les PME plus formelles à travers des canaux dédiés tels que le système de garantie partielle de crédit, l’accès au financement à long terme et les subventions de contrepartie pour l’adoption de technologies et l’amélioration de la productivité, précise la note.

Par ailleurs, poursuit le document, il s’agira de renforcer la compétitivité au niveau des chaînes de valeur incluant tous les types et toutes les tailles d’entreprises participant aux chaînes de valeur.

L’économie sénégalaise a été impactée par la Covid-19 à plusieurs niveaux. « Pour stimuler la reprise économique et mieux la rebâtir, il sera important de renforcer la compétitivité des secteurs clés en mettant l’accent sur les exportations, d’améliorer la productivité des MPME et l’adoption des technologies, et d’introduire des mécanismes de financement performants tels que des garanties partielles de crédit et des fonds de participation public-privé », ont-ils indiqué les chefs de l’équipe du projet de la Banque mondiale, Meriem Ait Ali Slimane et Laurent Gonnet, cités par le communiqué.

Dans ce contexte où le Sénégal fait face à plusieurs défis dus à la pandémie de la Covid-19, « ce projet soutient la création d’emplois plus nombreux et de meilleure qualité en améliorant la compétitivité et la productivité du secteur privé, l’accès au financement et à l’investissement à long terme, et des infrastructures plus durables », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Nathan Belete.

Politique, santé et administration au menu des quotidiens marocains

La crise politique entre le Maroc et l’Espagne, le retour à la vie « normale » et les excédents budgétaires des collectivités territoriales sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mardi.+Al Bayane+ écrit qu’accueillir ou faciliter le passage de personnes hors-la-loi par son territoire semble une pratique courante dans cette Espagne de Podemos qui s’est embourbée dans un tissu de mensonges et de mésaventures poussant les relations avec le Maroc au point de rupture.

« Le dénommé Brahim Ghali, chef de la junte séparatiste du Polisario qui se fait soigner actuellement dans un hôpital à Logrono, dans le nord du pays, n’est pas le premier criminel à séjourner dans le pays ibérique en violation de toutes les lois et de tous les principes de l’État de droit. Il n’y a pas si longtemps, en janvier 2020 pour être précis, Podemos, le parti de Pablo Iglesias, a plongé sans gêne toute l’Espagne dans une profonde polémique en accueillant Delcy Rodriguez, vice-présidente du régime totalitaire vénézuélien de Nicholas Maduro, malgré l’interdiction qui pèse sur elle de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne ou d’y transiter », rappelle le quotidien.

+L’Opinion+ relève que depuis vendredi dernier, le Maroc connaît comme une sorte de retour à la vie « normale », suite à l’allégement des mesures restrictives annoncé par le gouvernement, ajoutant que les cafés sont pleins à craquer jusqu’à 23h et qu’un fourmillement de personnes envahit les places et les corniches des différentes villes du Royaume.

Après des mois de fermeture et de mise sous cloche, le Maroc a franchi une nouvelle étape de pré-déconfinement, poursuit le journal, notant que cette initiative renseigne sur la confiance des autorités sanitaires en l’évolution de la situation épidémiologique et sur le rythme d’approvisionnement en nouvelles doses.

Cette avancée est également accueillie à bras ouverts par le secteur du tourisme, indique-t-il, soutenant que « si les recettes touristiques continuent d’accuser un retrait alarmant, cette nouvelle dynamique apporterait de l’espoir aux opérateurs touristiques, à quelques semaines du début de la saison estivale ».

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir qu’à ce jour, le cumul des excédents budgétaires enregistrés chaque année par les collectivités territoriales atteint le niveau de 46 milliards DH (1 euro = 10,8 DH), selon la Trésorerie générale du Royaume.

« En réalité cette situation excédentaire est un très mauvais signe, car lorsqu’une commune dégage un excédent budgétaire, cela veut dire tout simplement qu’elle n’a pas engagé les investissements qu’elle avait programmé », explique le journal.

Selon lui, 46 milliards DH qui dorment dans les comptes spéciaux des collectivités territoriales, « c’est aussi 46 milliards DH en moins pour l’économie tout entière ». « Un tel volume aurait dû, en réalité, être injecté dans le circuit, via la commande publique, profitant ainsi aux entreprises, à l’investissement et à l’emploi », estime-t-il.