Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Le Mali sollicite une fourniture additionnelle d’électricité auprès de la Côte d’Ivoire

Le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a rencontré lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour solliciter auprès de la Côte d’Ivoire une fourniture additionnelle d’électricité pour résorber la crise énergétique que connaît son pays.

« L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux États, notamment en matière énergétique. Aujourd’hui, le Mali vit dans un régime de transition qui est confronté à plusieurs défis parmi lesquels la crise énergétique », a dit M. Lamine Traoré à la presse.  

Il a indiqué avoir été « dépêché » par le chef de l’Etat Bah N’Daw pour « solliciter l’accompagnement et le soutien de la République soeur de Côte d’Ivoire pour nous aider à rendre moins difficile cette période de canicule pour le peuple Malien ».  

Le Mali importe de l’énergie électrique auprès de la Côte d’Ivoire, un pays voisin qui selon M. Lamine Traoré,  lui « assure depuis un certain nombre d’années et de façon d’ailleurs très régulière » la fourniture d’électricité.  

En marge de son point de presse, tenu à la présidence de la République, le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a fait savoir que la Côte d’Ivoire fournit habituellement 100 Mgw au Mali. En outre, sur 50 Mgw demandés, le Mali a obtenu 30 Mgw.     

    

« Nous avons reçu les assurances de M. Alassane Ouattara et de tous les soutiens du peuple ivoirien pour la résolution de cette crise, non seulement sur le plan conjoncturel mais aussi sur le plan structurel », a-t-il poursuivi.

Le Côte d’Ivoire fournit de l’énergie électrique à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Il y a une semaine, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la centrale thermique d’Azito, dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays.  

La capacité installée de la centrale thermique d’Azito est de 450 megawatts. Elle représente 25 à 30% de la production de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cette panne a eu des répercussions sur là fourniture de plusieurs lignes.   

Aujourd’hui, la panne a pu être réparée dans cette centrale thermique, mais des défis restent face au changement climatique, qui a perturbé le cycle de la pluviométrie. Le pays entend faire des investissements massifs pour satisfaire les demandes d’ici à août 2021. 

Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Maroc/Covid-19 : la campagne de vaccination élargie aux personnes âgées entre 55 et 60 ans

La campagne de vaccination contre le Covid-19 au Maroc sera élargie, à partir de mardi, aux personnes âgées entre 55 et 60 ans, annonce lundi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce sens, le ministère de la Santé appelle tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à « continuer de participer à ce grand chantier national, dans le but de parvenir à l’immunité collective », lit-on dans le communiqué.

Il insiste également sur la nécessité de respecter les mesures préventives, avant, pendant et après le processus de vaccination contre le virus pour contribuer aux efforts visant à juguler la propagation de la pandémie, notamment après la découverte de souches variantes du coronavirus dans le pays.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.723.635 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19 au Maroc, alors que 4.217.485 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

Covid-19: Maroc reçoit un nouveau lot du vaccin chinois Sinopharm

Le Maroc a reçu, ce lundi, un nouveau lot du vaccin anti-Covid-19 du laboratoire chinois Sinopharm, rapporte la chaine de télévision marocaine 2M, qui a diffusé des images de l’arrivée de ce lot.Il s’agit de 500.000 doses du vaccin, qui ont été acheminées à la Régie autonome des frigorifiques (RAFC) de Casablanca pour y être stockées avant distribution, précise la même source.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le Maroc a reçu un total d’un peu plus de 8,3 millions de doses sur plus de 66 millions de doses commandées.

Début avril, le président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu, a annoncé lors d’un entretien avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, que la Chine va livrer au Maroc 10 millions de doses entre avril et mai.

Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

A ce jour, un total de 4.731.440 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc, alors que 4.219.876 personnes se sont vu administrer la deuxième dose.

RCA-Législative 2021 : les habitants de Nanga-Boguila menacent de boycotter le scrutin

Encore une fois, la population dénonce une justice de deux poids deux mesures. À Nanga Boguila, la publication des résultats du deuxième tour  des législatives et premier tour des partielles du 14 mars 2021 par la cour constitutionnelle continue de provoquer de remous  au sein des communautés nationales.

La corruption, encore la corruption. Le dernier verdict de la cour constitutionnelle relatif au dernier scrutin législatif du 14 mars 2021 est entaché sans doute des nombreuses irrégularités, selon les centrafricains.

Si la cour constitutionnelle invalide injustement les résultats dans certaines circonscriptions pour des motifs fallacieux que certains candidats sont proches des groupes armés, l’on se pose des questions sur la validation de la candidature de Monsieur Fleury Junior Pabandji dans la première circonscription de Bouar, dans la Nana-Mambéré alors que celui-ci est  un ex-chef milicien Anti-Balaka ?

À Nanga-Boguila, dans l’Ouham, c’est une autre affaire bien délirante que les juges de la cour constitutionnelle voudraient bien imaginer.

Le 27 décembre 2020, les résultats des législatives dans cette circonscription avaient été invalidés par la cour constitutionnelle pour des motifs qu’on ignore jusqu’à ce jour, alors que ceux de la présidentielle sont validés.

Le candidat indépendant, Monsieur Dokowane Auguste avait pourtant remporté haut la main dès le premier tour de ce scrutin contre ses concurrents qui sont bloqués pour la plupart à Bangui en raison de l’avancée du CPC. Invalidé par la Cour constitutionnelle, le scrutin avait été repris le 14 mars 2021. Cette fois, le même candidat indépendant remporte face à ses mêmes adversaires.

Mais la cour constitutionnelle, dans son délire politicojudiciaire invalide pour la seconde fois. Motif du droit invoqué : mésentente entre les candidats lors de la campagne.

Bizarre si l’on revient en décembre dernier, dans la première circonscription du huitième  arrondissement de Bangui, un candidat indépendant avait été agressé sauvagement par l’équipe de campagne du candidat du MCU Aristide Angouré. Celui-ci avait déposé un recours devant la cour constitutionnelle, mais il n’a pas reçu de suite favorable. Les juges ont préféré fermer les yeux et boucher les oreilles sur son recours. Voilà que la même cour invalide les résultats du scrutin à Nana-Boguila pour le même motif.

Selon nos informations, les candidats malheureux dans la circonscription de Nana-Boguila ont promis de tout faire même s’il s’agit de graisser les pattes des juges, ils vont le faire. On voit déjà les résultats.

Selon notre investigation, le candidat actuel l’honorable Franck Saragba avait battu même campagne hors délai.  Même le samedi 13 mars 2021, il distribuait des moulins, les presses pour briques dans plusieurs villages à savoir Bogaza, Bonasse, Ndacta, Boaya ,Boyanga et  distribue même l’argent à certains notables pour  l’achat des voix le jour du scrutin. Tout ça, la cour de Darlan n’a pas vu ça.

Pour l’heure, la population entend organiser une marche de protestation pour remettre un mémorandum  à la Minusca et au préfet de l’Ouham.

RDC : le Parlement investit le nouveau gouvernement

L’Assemblée nationale vient d’investir à la majorité écrasante le Gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde.Dorénavant, l’équipe de 56 ministres conduite par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde peut se mettre au travail pour réaliser les objectifs assignés par le président Félix Tshisekedi. Ce dernier vise, en priorité, deux buts: : « amélioration des conditions de vie des Congolais et instauration d’un climat de paix sur toute l’étendue du territoire national ».

Avant le vote des députés, le nouveau chef du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a présenté son programme d’actions de trois ans.  Celui-ci est chiffré à 36 milliards de dollars.

Au total, 410 députés sur 412 présents à la séance de ce lundi ont approuvé ce gouvernement de l’Union sacrée formée le 12 avril dernier.

Le nouveau gouvernement, dont la moyenne d’âge est de 47 ans, comprend « 80 % de nouvelles figures » et « 27 % de femmes ».

Afrique du Sud : reprise la campagne de vaccination

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé que le pays allait reprendre mercredi sa campagne nationale de vaccination contre la Covid-49 afin d’inoculer 46 millions de personnes pour obtenir une immunité collective.Pretoria avait suspendu la campagne de vaccination il y a deux semaines, suite à des questions sur la sécurité du vaccin uni-dose de Johnson & Johnson, qui avait provoqué des caillots sanguins dans le cerveau de 16 femmes américaines, dont trois seraient décédées des suites de ces complications.

 Les autorités sanitaires américaines ont toutefois déclaré que l’innocuité globale des vaccins J&J l’emportait sur le risque de ne pas prendre de vaccin du tout, approuvant ainsi la poursuite de l’utilisation du vaccin.

 Selon M. Mkhize, lundi, la reprise de le campagne de vaccination intervient après la recommandation de l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé au gouvernement et l’approbation du gouvernement suite à l’avis des experts sanitaires.

 « Nous sommes impatients de rattraper le temps perdu en achevant cette campagne dans les plus brefs délais », a déclaré M. Mkhize. 

Le ministère de la santé a mis en place 95 sites de vaccination à travers le pays pour vacciner le personnel de santé durant cette première phase, a-t-il ajouté.

 Il a déclaré que son gouvernement restait déterminé à vacciner 1,2 million de travailleurs de première ligne au cours de la première phase qui se termine le 16 mai.

Crise somalienne : l’OCI prône le dialogue

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) appelle les Somaliens à privilégier cette voie pour éviter l’escalade de la violence.Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a été le dimanche 25 avril, le théâtre de violents affrontements entre les forces spéciales de l’armée fédérale et des soldats mutinés. La raison de cette fissure est la prolongation de deux ans du mandat présidentiel de Mohamed Abdullahi Mohamed dit Farmajo.

Celle-ci est jugée illégale par l’opposition qui bénéficie du soutien de mutins issus d’une ancienne milice intégrée dans l’armée régulière. Le mandat du président Farmajo a expiré le 8 février dernier. Mais sans la tenue d’une élection, il a promulgué contre l’avis de la communauté internationale une loi pour le prolonger.

Depuis, cet Etat fédéral vit une crise politique. A travers un communiqué de son Secrétariat Général, reçu ce lundi à APA, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) dit suivre « avec préoccupation la situation » et exhorte les différentes parties à dialoguer afin de « parvenir à un accord consensuel et global ».

En outre, cette organisation comptant 57 Etats membres dont la Somalie a réaffirmé sa disposition à aider pour que ce pays de l’Afrique de l’Est « surmonte les difficultés endurées, (puis) assure sa sécurité, sa stabilité et son unité ».

A ce jour, il n’y a aucun bilan officiel des heurts entre l’armée fédérale et les soldats mutinés.

RCA-levée de l’immunité parlementaire des 4 députés : toujours pas de commission ad hoc

Selon des sources parlementaires, l’Assemblée nationale de cette sixième législature n’est pas prête à lever l’immunité parlementaire de ces quatre députés.

 

Quatre députés centrafricains sont visés par une procédure judiciaire. Le ministre de la Justice intérimaire  Arnaud Djoubaye Abazen a transmis le jeudi 8 avril 2021 au Président de l’Assemblée nationale la demande de levée de leur immunité parlementaire afin de permettre à la justice  de les auditionner dans le cadre d’une poursuite judiciaire engagée contre l’ancien Président de la République François Bozizé, désormais  coordonnateur de la rébellion CPC ( Coalition des Patriotes pour le Phangement ),  et son ancien ministre Thierry Savonarole Maleyombo., un cadre du parti de l’ancien Président, le KNK, arrêté depuis début janvier.

Or, l’assemblée nationale, qui avait déclaré recevable la demande, tarde à mettre en place une commission ad hoc en charge de cette affaire et la fin de son existence s’approche, Dans une semaine, c’est-à-dire le 3 mai prochain, c’est le début de la septième législature.

Selon des sources parlementaires, l’Assemblée nationale de cette sixième législature n’est pas prête à lever l’immunité parlementaire de Martin Ziguélé, Anicet Georges Dologuélé, Abdoul Karim Meckassoua et Simplice Aurélien Zingas faute des preuves tangibles de flagrant délit contre eux.

Selon les dispositions de l’article 119 de règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission ad hoc doit être mise en place pour statuer sur la demande de cette levée de l’immunité parlementaire. Chose qui n’est pas encore faite depuis le déclenchement de cette affaire le 4 avril 2021.