Macky Sall parrain de la promotion Young Leaders 2021

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a marqué son accord d’être le parrain de la promotion Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

L’information est rapportée par une note d’information transmise à APA. Établie en février 2019, la « French-African Foundation » a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine. 

Elle vise également à soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare « Young Leaders ». En 2021, ce programme réunira 100 « young leaders » qui seront sélectionnés par un jury formé par 28 personnalités d’Afrique et de France.

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, a été mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021. Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. 

Le comité rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone. Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Tchad : « la guerre n’est pas finie » (Mahamat Idriss Déby)

Le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) justifie la prise du pouvoir par l’impératif de lutter contre un « péril qui menace encore le Tchad ».Dans son premier discours officiel, prononcé ce mardi 27 avril, le fils du défunt président Idriss Déby Itno a expliqué que « les hauts dignitaires (des) Forces de Défense et de Sécurité (FDS) n’ont pas eu d’autre choix que d’emprunter la voie qui s’imposait dans ce contexte exceptionnel d’un chaos généralisé annoncé et d’implosion du pays ».

Après l’annonce de la mort au front du chef de l’Etat tchadien mardi dernier, l’armée s’est emparée du pouvoir avant de dissoudre la Constitution et l’Assemblée nationale. Selon le nouvel homme fort de N’Djamena, « le CMT obéit au souci cardinal de faire face à l’urgence absolue de défendre notre patrie contre l’agression qu’elle subissait, de préserver les acquis de paix et de la stabilité et de garantir l’unité et la cohésion nationale ».

Mahamat Idriss Déby a également souligné que les FDS ont pris « leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple » puisque « la menace d’attaques par d’autres groupes armés venus de l’étranger demeure ».

Mais jusque-là, une frange de la population ne l’entend pas de cette oreille. D’ailleurs, des marches de contestation ont eu lieu aujourd’hui dans la capitale N’Djamena et dans d’autres localités. Leur répression a causé au moins deux morts.

Par conséquent, le président du Conseil Militaire de Transition s’est voulu rassurant par rapport aux craintes de confiscation du pouvoir : « Le CMT n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État, la survie de la nation et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie. Les membres du CMT sont des soldats qui n’ont d’autre ambition que celle de servir loyalement et avec honneur leur patrie. Toute autre attitude sera une atteinte impardonnable à la mémoire du maréchal (Idriss Déby) et à l’engagement face au peuple ».

Combler le vide

Avec le CMT qu’il préside, Mahamat Idriss Déby doit guider le Tchad vers des élections générales « démocratiques,
libres et transparentes » dans dix-huit mois.  Lors de son message à la nation, le Général a déclaré que « la démocratie et la liberté introduites au Tchad en 1990 sont et resteront des valeurs irréversibles ».

En plus du Conseil Militaire de Transition, la Charte de la transition publiée le 21 avril prévoit la mise sur pied de deux autres organes : le Conseil National de Transition et le Gouvernement de transition. Le Premier ministre de transition est déjà connu. Il s’agit d’Albert Pahimi Padacké (54 ans), arrivé deuxième à l’élection présidentielle du 11 avril.

Sa mission, à en croire le président du CMT, est de former un nouveau gouvernement de réconciliation nationale composé d’une équipe soudée, compétente, représentative du Tchad pluriel et qui va œuvrer pour « la paix, l’unité et la solidarité ».

Dans les prochains jours, a promis le néo-locataire du Palais rose, un Conseil National de Transition, (organe législatif) représentatif de toutes les provinces et de toutes les forces vives de la nation, sera mis en place.

En tout cas, les nouveaux gouvernants ont fait savoir que le peuple tchadien attend avec espoir « une transition apaisée, sereine et participative ». Pour ce faire, « un dialogue national inclusif » devrait se tenir durant cette période.

En outre, l’ancien Directeur Général des Services de Sécurité des Institutions de l’État (DGSSIE) a indiqué que le CMT veillera « sans relâche à la préservation de la stabilité, de la cohésion nationale et de notre souveraineté ».

Après quoi, il a sollicité le soutien de la communauté internationale : « Le Tchad a besoin de (vous) pour réussir cette transition tant les défis sont immenses. (Il) a besoin d’un soutien massif de ses partenaires pour stabiliser une situation économique et financière durement impactée par le contexte sécuritaire, sanitaire, humanitaire et social ».

L’hommage du fils

Idriss Déby Itno, qui a dirigé pendant 30 ans le Tchad d’une main de fer, est parti à jamais. Cependant, est persuadé le continuateur de son œuvre, il « a légué un héritage sur lequel nous pouvons capitaliser pour cimenter l’unité du pays et accélérer son progrès économique ».

Partant de là, il a appelé les Tchadiens à une union sacrée : « Nous devons être des citoyens pacifiques et trouver tous ensemble des solutions à nos dissensions pour surmonter nos défis communs. Notre pays a, dans son histoire, connu tant de vicissitudes et d’épreuves.  Dans les moments les plus critiques de son existence, le Tchad a toujours su trouver la force et la volonté pour ne pas flancher  ».

De l’avis de Mahamat Idriss Déby, la mort du maréchal du Tchad, qui tentait de repousser une colonne de rebelles venus de la Libye voisine, est « réservée aux grands destins » car il a donné « son dernier souffle et sa vie pour préserver le Tchad de la menace des groupes terroristes, des partisans de la guerre et des complotistes de tout bord ».

Le président du CMT a aussi salué la mémoire des « frères d’armes d’Idriss Déby qui ont combattu à ses côtés. Certains sont morts au champ d’honneur, d’autres en garderont des cicatrices indélébiles ».

Si le décès brutal du successeur d’Hissène Habré a autant ému l’Afrique, c’est bien parce qu’il s’était dressé en rempart contre le jihadisme dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel. Par conséquent, « le Tchad continuera de tenir son rang et à assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et respectera tous ses engagements internationaux », a affirmé Mahamat Idriss Déby.

Maroc : Une grande majorité des jeunes expriment leur appétence pour l’anglais

L’écrasante majorité des jeunes Marocains considère l’anglais comme étant une langue vitale pour leur avenir et pour celui du Royaume, selon une étude menée par le British Council auprès de 1.200 jeunes.Un rapport intitulé « Shift to English in Morocco » et publié à l’occasion  la Journée internationale de la langue anglaise, indique qu’une grande majorité de jeunes marocains, âgés entre 15 et 25 ans, ont exprimé leur appétence pour l’anglais, indique un communiqué du British Council.

« Plus des deux tiers des jeunes Marocains sont convaincus que, dans les 5 prochaines années, l’anglais parviendra à remplacer le français comme première langue étrangère au Maroc », fait savoir la même source, précisant que 74% d’entre eux pensent que le passage à l’anglais profitera aux ambitions du Maroc en tant que pôle international d’affaires et de tourisme.

En outre, 82% expriment une opinion positive vis-à-vis de l’anglais en tant que langue et 65% considèrent l’anglais comme étant une langue très importante. L’étude fait ressortir que 62% pensent la même chose de l’arabe, tandis qu’à peine 47% jugent le français comme étant une langue importante.

Parallèlement, le British Council estime que l’anglais semble donc gagner de plus en plus de terrain, les jeunes reconnaissant sa valeur et son importance dans le monde d’aujourd’hui.

Répondant à une question sur les langues les plus importantes qu’il convient d’apprendre, 40% d’entre les personnes interrogées ont montré leur préférence pour l’anglais, tandis que seulement 10% ont mentionné le français.

L’anglais est même considéré comme légèrement plus important à apprendre que l’arabe (respectivement 65% des personnes interrogées contre 62%), relève l’étude, faisant remarquer que les jeunes sont beaucoup plus enclins à recommander l’apprentissage de l’anglais à la place de l’arabe ou du français. Ils considèrent l’anglais comme une langue internationale, mais aussi comme la langue des sciences, des affaires, de l’internet et de l’avenir.

Cité par le communiqué, Tony Reilly, directeur national du British Council Maroc, a indiqué que « le Maroc est un pays qui est doté d’une culture et d’une histoire multilingue à la fois riche et diversifiée », notant que « cela ne doit pas changer et ne changera pas ».

« Le multilinguisme dans un monde de plus en plus interconnecté représente un atout considérable. Ce que cette enquête souligne, cependant, c’est une reconnaissance claire, exprimée par la nouvelle génération de Marocains, de l’importance croissante que revêt l’anglais en sa qualité de langue internationale », a-t-il soutenu.

Le British Council, a ajouté M. Reilly, continuera à soutenir le ministère de l’éducation dans ses efforts pour généraliser l’apprentissage de l’anglais au Maroc, mais aussi pour offrir aux jeunes des opportunités pour apprendre l’anglais grâce à des programmes d’enseignement en présentiel et en ligne.

Les Marocains qui maîtrisent le mieux l’anglais ont tendance à être plus jeunes et plus instruits, en plus d’avoir accès à des niveaux de revenus plus élevés. Les plateformes et les applications en ligne sont devenues des outils de premier choix pour apprendre l’anglais.

Somalie : la lutte pour le pouvoir s’intensifie

De nouveaux combats violents ont été signalés ce mardi dans la capitale, Mogadiscio.Le président Mohamed Abdullahi Farmajo a prolongé son mandat, malgré le fait qu’il soit arrivé à son terme le 8 février dernier avec la tenue d’élections pour choisir un nouveau chef d’Etat.

Depuis lors, des affrontements ont éclaté par intermittence entre ses partisans au sein de l’armée et les factions de l’armée soutenant l’opposition, qui considèrent son maintien au pouvoir comme un « coup d’État inconstitutionnel ».

Les deux camps se sont retranchés dans les environs de Mogadiscio où, selon des témoins, les forces en présence se sont livrées à des combats au corps à corps.

La plupart des violences, comme dans un passé récent, seraient basées sur le clan.

Les habitants terrifiés ont fui la ville en masse, craignant de nouveaux affrontements dans les jours à venir après les violents combats de dimanche.

Des médias indépendants ont été attaqués par les troupes fidèles à M. Farmajo, dont l’opposition ne reconnaît plus la légitimité.

La communauté internationale a également refusé de soutenir sa tentative de rester au pouvoir après l’échec de l’organisation d’élections cruciales au début de l’année.

Certains des mutins sont issus d’une ancienne milice intégrée à l’armée régulière.

Le président Mohamed Abdullahi Farmajo a unilatéralement prolongé son mandat contre l’avis de la communauté internationale. Depuis, la fédération somalienne s’est enfoncée dans une crise politique.

Le pays est secoué par l’instabilité depuis que Siad Barre, le dirigeant de longue date, a été renversé par une insurrection armée en 1991.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé les Somaliens à opter pour le dialogue afin d’éviter une nouvelle escalade de la violence.

Sahel : un record des besoins d’aide humanitaire (Onu)

Les agences d’aide des Nations unies et les organisations non gouvernementales sont préoccupées par l’aggravation rapide de la crise humanitaire au Sahel.L’Organisation des Nations unies (Onu) estime à 29 millions, les Sahéliens ayant besoin d’aide humanitaire et de protection, soit cinq millions de personnes de plus que l’année dernière. Ces dernières vivent notamment dans six pays, à savoir le Burkina Faso, le nord du Cameroun, le Tchad, le Mali, le Niger et le nord-est du Nigeria.

« Alors que la crise sahélienne se prolonge dans le temps, une génération entière d’enfants est en danger. Avec des incidents de sécurité qui continuent de monter en flèche, l’impact sur les enfants est dévastateur. Le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et par trois dans le bassin du lac Tchad », a souligné Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’Unicef.

Citée par un communiqué de presse, elle a indiqué que la violence et l’insécurité perturbent gravement les services sociaux de base : près de 5 000 écoles sont fermées ou non opérationnelles, compromettant l’avenir de centaines de milliers d’enfants, et 1,6 million d’enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère.

« Pour répondre aux besoins immédiats de la population tout en posant les bases d’un développement durable, nous devons changer de paradigme et agir de concert avec les gouvernements et les populations du Sahel », a ajouté Mme Poirier.

De son côté, Hassane Hamadou, Directeur national du Conseil norvégien pour les réfugiés au Mali, a affirmé que les besoins croissants au Sahel sont exacerbés par un espace humanitaire toujours plus réduit, ce qui entraîne l’ensemble de la réponse dans une spirale négative.

« L’insécurité croissante et le manque de distinction entre les réponses militaires et humanitaires représentent un réel danger pour les personnes et les opérations. Notre acceptation locale est de plus en plus remise en question et un grand nombre d’enfants vulnérables risque de ne jamais connaître la paix, une année scolaire complète et un jour sans faim », a déclaré Hassane Hamadou.

Ce qui fait dire à Chris Nikoi, Directeur régional du Programme alimentaire mondial (Pam) en Afrique de l’Ouest que dans cette sous-région, la faim a augmenté de près d’un tiers, atteignant son niveau le plus élevé depuis près de dix ans.

Selon lui, les zones les plus préoccupantes sont le Sahel central et le bassin du lac Tchad, où l’escalade des conflits alimente la faim.

Côte d’Ivoire: le nouveau guide des musulmans prône la coexistence pacifique des religions

Le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Cheïck Aïma Ousmane Diakité s’est engagé mardi à Abidjan à œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans le pays et à faire la promotion de la coexistence pacifique avec toutes autres confessions religieuses du pays.

« Je m’engage avec vous à mes côtés, à œuvrer sans relâche à faire du COSIM une institution religieuse renforcée dans ses fondements institutionnels pour le rayonnement de l’islam et pour la promotion d’une coexistence pacifique de la communauté islamique et avec toutes les confessions religieuses de notre pays  », a promis le guide de la communauté musulmane ivoirienne.

Il s’exprimait dans une adresse solennelle, la première depuis sa désignation à ce poste, devant ses pairs imams et ses co-religionnaires. 

« Je prends ici l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour non seulement mériter la confiance placée en ma modeste personne. Mais surtout d’œuvrer inlassablement dans l’esprit et dans la vision portée par nos devanciers », a ajouté Cheick Ousmane Diakité appelant à  « l’union sacrée  » de toutes les entités de son organisation.

Auparavant, le président du COSIM a exprimé sa gratitude à ses pairs imams et a rendu hommage à ses prédécesseurs à la tête du COSIM, notamment à feu Cheïck Aïma Boikary Fofana et feu Cheïck Aïma Mamadou Traoré.

 « Je mesure pleinement la lourdeur de la responsabilité en toute humilité. Je sollicite votre soutien et votre engagement afin qu’ensemble nous continuons de bâtir dans l’union et la solidarité cette œuvre pour laquelle nos devanciers ont donné leur vie », a-t-il insisté auprès de ses pairs. 

Le Cheick Ousmane Diakité, un cadre de l’administration ivoirienne à la retraite et imam de la mosquée du mont Arafat de la Riviera Bonoumin, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, a été désigné dimanche président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM ), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril dernier.

L’OIF annonce une mission au Tchad

L’Organisation internationale de la francophonie prévoit d’envoyer une mission au Tchad.Sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, dit suivre avec une grande attention l’évolution de la situation au Tchad, suite au décès du président Idriss Deby Itno.

« Après en avoir informé les autorités nationales, elle enverra dans les prochains jours une mission d’information et de contacts au Tchad. Cette mission rencontrera les autorités de la transition, les acteurs politiques et sociaux tchadiens ainsi que les partenaires internationaux sur place, afin d’échanger sur la situation politique et sécuritaire du pays et sur les perspectives de gestion apaisée de la transition », rapporte un communiqué de presse.

La mission de la francophonie se concertera notamment avec celle mandatée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.

Selon le communiqué, Mme Mushikiwabo exprime « son ferme attachement à l’intégrité territoriale » de ce pays d’Afrique centrale. Elle condamne les violences et invite tous les acteurs tchadiens à préserver la stabilité et la paix sociale, à assurer la sécurité des populations civiles. La patronne de l’OIF rappelle la nécessité de garantir, en toutes circonstances, le respect et la protection des droits et libertés.

Elle dit prendre acte de la mise en place d’un Conseil Militaire de Transition (CMT), de la suspension de la Constitution ainsi que de la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement prononcées par le CMT.

La Secrétaire générale marque sa préoccupation devant la rupture de l’ordre constitutionnel et démocratique au sens de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000.

Louise Mushikiwabo encourage les autorités de fait à engager rapidement un dialogue avec l’ensemble des acteurs sociopolitiques en vue de préserver la paix et la stabilité du pays et de mettre en place une transition inclusive, devant conduire à des élections libres et transparentes.

RCA : arrivée massive des rebelles de l’UPC à Zémio

Ils terrorisent les populations, et procèdent à la destruction de quelques maisons au centre-ville.

 

Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le sulfureux mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa, en provenance de la ville de Mboki, sont arrivés dans la sous-préfecture de Zémio,  située à 1113 kilomètres au sud-Est de Bangui, dans la préfecture de Haut-Mbomou.

La ville de Zémio, située à l’extrême sud-est de la RCA, est l’une de trois sous-préfectures du Haut-Mbomou. Depuis jeudi dernier elle est secouée par des détonations d’armes des rebelles de l’unité pour la Paix en Centrafrique (UPC).

En effet, près d’une centaine des combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigé par l’autoproclamé général d’armée Ali Darassa, sont arrivés à bord d’une trentaine des motos depuis jeudi 22 avril dans la sous-préfecture de Zémio.

Selon des sources au sein de l’UPC, ces combattants rebelles seraient venus de la ville de Mboki, située à 120 kilomètres plus au Sud. On ignore leur objectif, mais leur présence massive dans la ville inquiète sérieusement les populations locales. Plusieurs d’entre elles ont déjà quitté la ville sous la pression des rebelles qui ne cessent de commettre des exactions.

Ce dimanche 25 avril, ils ont procédé à la destruction de certaines habitations, et incendier d’autres au croisement de TP. Ce qui fait craindre le pire au sein de la population.

Rappelons que le chef rebelle Ali Darassa, après avoir été chassé de la ville de Bambari par les mercenaires russes et syriens, s’est retranché dans le Mbomou, plus précisément à Mboki. Ces nombreux mouvements des rebelles laissent penser qu’il voudrait se déplacer à Zémio ?

Notons que l‘unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s’est engagée au début du mois d’avril à quitter la coalition rebelle CPC après plusieurs jours des négociations engagées par le Premier ministre Firmin NGRÉBADA et le ministre de l’UPC, le tchadien Hassan Bouba.

RCA : le général Henri Wanzet Linguissara a été évacué en RDC

Le ministre de la Sécurité publique en RDC aurait été évacué à cause de son état de santé dégradé par la pandémie de coronavirus.

 

En Centrafrique, depuis quelques temps, l’on assiste à une série d’évacuation sanitaire de plusieurs personnalités  politiques du pays vers la République démocratique du Congo (RDC). Après Désiré Bilal Nzanga Kolingba, qui a rendu l’âme dimanche 25 avril dernier, puis du sulfureux tout puissant Sani Yalo, suivi de l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMS, c’est le tour du ministre de la Sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara d’être évacué en urgence en RDC.

L’évacuation du ministre Wanzet est intervenue suite à une complication du virus du Covid-19.

Hospitalisé à Bangui depuis quelques jours, l’état de sa santé ne cesse de détériorer. Il nécessite une évacuation, selon son entourage. Sur conseil de sa famille politique, le ministre a pu être évacué ce lundi 26 avril à bord d’un avion médical spécialisé  en République démocratique du Congo.

Pour l’heure, le gouvernement ne fait aucune communication à propos de cette évacuation.

Reste à savoir si c’est encore une opération d’empoisonnements à la russe ou à la Roumaine qui se pratique depuis que les partenaires de la société Wagner ont appris aux Dignitaires du MCU la formule douce, laquelle a atteint un stade de non retour.

Rappelons que l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji , premier secrétaire du parti au pouvoir, le MCU, a été évacué aussi en RDC au début de ce mois d’avril. Dans un premier temps on parle de Covid-19, mais son entourage affirme qu’il serait victime d’empoisonnement, selon ses proches. Et le nom du premier ministre Firmin NGRÉBADA a été cité à plusieurs reprises comme le présumé auteur de cet acte criminel.

La Gambie éradique le trachome

Ce pays d’Afrique de l’ouest ne compte plus de cas de trachome.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la fin de cette maladie oculaire tropicale en Gambie.

Le trachome affecte principalement les enfants, dans quelque 45 pays du monde, dont 29 en Afrique. Selon l’OMS, environ 137 millions de personnes vivent dans des endroits où la maladie reste endémique. Les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes d’être infectées, du fait de leurs contacts physiques étroits avec les enfants atteints.

Sur la base des résultats d’une enquête de 2018-2019 sur le trachome trichiasis en Gambie, l’OMS a déclaré que la prévalence de la maladie chez les personnes âgées de 15 ans et plus variait entre 0 et 0,02%. Cela va au-delà du seuil de l’OMS requis pour que la maladie soit déclarée éliminée en tant que problème de santé publique dans un pays.

« C’est un résultat remarquable qui a sauvé de nombreux enfants, mères et familles, d’une déficience visuelle ou de la cécité évitables et amélioré leur qualité de vie et leur bien-être », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Le Dr Moeti a ajouté que le succès de la Gambie prouvait qu’il était possible « d’atteindre des étapes importantes grâce à des efforts dévoués pour relever les défis de la santé dans la région ».

Le ministre gambien de la Santé, Ahmadou Samateh, a déclaré que l’élimination de la maladie était une réalisation monumentale, rappelant aux Gambiens les années 1980 où la maladie représentait un cas de cécité sur cinq.