RCA-Yéléwa : violent affrontement en cours entre 3R et les russes

L’affrontement a été violent  entre les éléments rebelles du mouvement 3R  et les mercenaires russes à Yéléwa, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA.

 

Selon nos informations, les combats ont débuté ce jeudi 29 avril aux environs de 9 heures du matin à 10 kilomètres de la ville sur l’axe Bouar et se poursuit pour le moment à 4 kilomètres de la ville de Yéléwa entre les rebelles de 3R et les mercenaires russes et syriens de la société Wagner qui sont déployés en Centrafrique à la demande des autorités nationales afin de soutenir et appuyer les éléments des forces armées centrafricaines dans leur combat contre les groupes armés.

Pour l’heure, on ignore le bilan de cet affrontement, mais des sources humanitaires parlent de plusieurs blessés dans les deux camps.
Notre équipe suit de près l’évolution de la situation sur le terrain, et vous donne les détails dans nos prochains articles.

Bénin Terminal déploie une initiative éco-responsable

Bénin Terminal a signé une convention de partenariat avec la startup béninoise Green Keeper Africa.Les deux structures vont déployer sur les installations du terminal à conteneurs du Port de Cotonou, le GKSORB, le premier absorbant anti-pollution fabriqué en Afrique à partir de la jacinthe d’eau, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.

Spécialiste des solutions innovantes, naturelles et dépolluantes, Green Keeper Africa s’est engagé à fournir à Bénin Terminal des absorbants 100 % organiques pour contrôler et gérer efficacement les fuites accidentelles de liquide sur les espaces du terminal à conteneurs.

Green Keeper Africa va par ailleurs assurer la formation du personnel de Bénin Terminal aux pratiques éco-responsables. La startup va également évaluer le déploiement de l’absorbant, récupérer les huiles collectées en vue de leur traitement et proposer des recommandations pour préserver la biodiversité au sein de Bénin Terminal.

« Ce partenariat avec un opérateur majeur de la logistique est une consécration pour notre start-up et offre un bel espoir à la jeunesse béninoise. Nous sommes fiers de nous engager pour une Afrique plus verte en proposant des solutions adaptées visant à réduire l’impact des pollutions industrielles », ont indiqué Fohla Mouftaou et David Gnonlonfoun, fondateurs de la startup Green Keeper Africa.

« Nous sommes heureux de travailler avec une entreprise béninoise et des partenaires locaux qui font appel à des ressources naturelles sans conséquences sur l’écosystème du pays. Nous avons à cœur de réduire au maximum la pollution sur nos installations afin de préserver l’environnement et de développer les bonnes pratiques chez nos collaborateurs », a déclaré Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

Un Sud-Africain nommé à l’organe scientifique de l’OMS

Salim Abdool Karim va intégrer le nouveau Conseil scientifique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) a annoncé, ce jeudi, qu’Abdool Karim, chercheur sur le Vih/Sida et la Covid-19, fait partie des neuf membres du Conseil scientifique de l’OMS créé au début du mois pour guider la recherche scientifique.

Le Conseil comprend des experts de renommée internationale du monde entier, représentant un large éventail de disciplines qui englobent de nombreux aspects de la science.

« J’ai hâte de participer à ce Conseil pour fournir des avis scientifiques à l’OMS, sur les développements futurs de la santé auxquels le monde doit être mieux préparé », a déclaré Abdool Karim.

L’organe de l’OMS « doit agir comme la voix du leadership scientifique », en lui prodiguant des conseils pour répondre aux problèmes de santé comme les menaces pour la santé mondiale. Il devra interpréter les dernières connaissances scientifiques et médicales et identifier les dernières avancées technologiques pour améliorer la santé dans le monde.

Au cours de son mandat à l’OMS, Abdool Karim va diriger l’avancement de la mission de l’organisation, y compris l’identification des problèmes scientifiques et technologiques actuels que la structure doit aborder pour un impact direct ou indirect sur la santé mondiale.

Abdool Karim a dirigé le Comité consultatif ministériel (MAC) de l’Afrique du Sud sur la Covid-19. Au mois de mars dernier, il a démissionné sans donner les raisons de sa décision.

La SADC reporte son sommet sur la sécurité au Mozambique

La rencontre devait se tenir ce jeudi 29 avril 2021.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a invoqué l’indisponibilité de son président en exercice, le Botswanais Mokgweetsi Masisi.

Le chef de l’Etat du Botswana ne peut pas voyager car, étant testé positif à la Covid-19 et actuellement mis en quarantaine.

Le sommet extraordinaire de l’organe sur la politique, la défense et la sécurité de la SADC devait tracer la voie à suivre pour lutter contre l’insurrection terroriste dans le nord du Mozambique.

Appelé sommet extraordinaire de la Troïka à Maputo, la rencontre devait passer en revue le rapport de l’équipe d’évaluation technique qui a été dépêchée au Mozambique à la suite d’une réunion tenue le 8 avril.

Les dirigeants du Botswana, du Mozambique, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe étaient attendus à la réunion de ce jeudi.

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.

Niger : le cerveau présumé du putsch manqué arrêté

Le présumé auteur de la tentative de coup d’Etat du 31 mars dernier au Niger, le capitaine Sani Gourouza, a été arrêté au Bénin.Fin de cavale pour le capitaine Sani Gourouza. Considéré comme l’instigateur du putsch manqué, il a été arrêté lundi au Bénin et remis à la police républicaine nigérienne. 

Le capitaine de l’Armée de l’air était accusé d’avoir dirigé une tentative de coup d’État, dans la nuit du 30 au 31 mars mars dernier, 48 heures avant l’investiture du nouveau président de la République élu Mohamad Bazoum. 

Les mutins qu’il commandait à la base aérienne 101 de Niamey, s’en étaient pris à un poste avancé de la garde présidentielle qui avait énergiquement riposté, obligeant les assaillants à battre en retraite. Dans leur tentative de repli, certains parmi eux avaient été arrêtés par la police républicaine.

Depuis ces évènements, le capitaine en fuite était activement recherché, obligeant les autorités locales à émettre un mandat d’arrêt contre lui.

Malgré la confirmation de son arrestation par une source sécuritaire, le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement.

Élu le 23 février dernier, Mohamed Bazoum doit faire face à la contestation de l’opposition dirigée par Mahamane Ousmane, qui ne reconnait pas sa victoire, dans ce pays marqué par trois coups d’Etat entre 1974 et 2010.

Dans un communiqué lu à la télévision publique, le ministre porte-parole du gouvernement, Abdourahamane Zakaria, avait soutenu quelques heures après cette tentative de coup d’Etat que « plusieurs personnes en lien avec la tentative de coup d’État ont été interpellées et que d’autres sont activement recherchées ».

Malawi : la peine jugée « inconstitutionnelle »

La Cour suprême du Malawi a proscrit mercredi la peine de mort qu’elle juge « inconstitutionnelle ».La plus haute juridiction estime que les châtiments corporels constituent une violation des droits constitutionnels des contrevenants. Elle a ordonné dans la foulée de sa décision, le réexamen de la sentence de tous les condamnés susceptibles d’être exécutés.

Dans un arrêt pris suite à un appel d’un meurtrier condamné, le tribunal a déclaré que la peine de mort « est entachée d’inconstitutionnalité » et a ordonné que les condamnés à la peine capitale soient rejugés.

La décision peut permettre de commuer, c’est-à-dire changer à une peine moindre, les condamnations à mort existantes en emprisonnement à vie.

Le Malawi a maintenu la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de meurtre ou de trahison, même s’il n’a procédé à aucune exécution depuis 1994.

Un certain nombre de personnes condamnées à mort ces dernières années ont été reconnues coupables de meurtres rituels de personnes atteintes d’albinisme, un des principaux défis auxquels le pays a été confronté au cours des dix dernières années.

Plus de 30 pays d’Afrique maintiennent encore la peine de mort dans leur législation, mais un peu moins de la moitié ont procédé à des exécutions ces dernières années.

Sénégal: la loi sur le parrainage en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de la décision de la Cour de justice de la Cedeao sur une requête de l’opposition contre le parrainage.« La Cour de justice de la Cedeao annule tout », indique Walf Quotidien à propos de la loi sur le parrainage. Pour l’auteur de la plainte contre l’Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Tine, « cela veut dire que Macky Sall n’a pas été dûment élu » en 2019 pour son second mandat.

La requête de Me Tine de l’Union sociale libérale (USL) obtient ainsi gain de cause puisque « la loi sur le parrainage (a été) recalée par la Cour de justice de la Cedeao », note Vox Populi. Le journal souligne que le Sénégal a six mois pour se conformer à la décision rendue hier.

Cependant, Me Ousmane Sèye, un avocat proche du régime, indique que « si la Cour le faisait, elle outrepasserait ses compétences ». Selon lui, « la Cour ne rend pas des décisions qui mettent en cause la souveraineté des Etats ».

Le spécialiste du droit, Pr Iba Barry Camara, indique également que « la Cedeao ne peut pas régler la question du parrainage » même si elle « demande au Sénégal de l’abroger », rapporte L’AS.

Sud Quotidien titre sur les traitements des anciens présidents de la République, Premiers ministres et présidents de Conseil etc., et se demande s’il s’agit d’ « avantages indus ou indécents ». Pour le Pr Jean Charles Biagui, enseignant-chercheur à l’UCAD, « il est inconcevable de renforcer le train de vie des politiques dans des pays les plus pauvres ».

Le Quotidien note que « Macky est noir de colère » suite au drame de l’hôpital de Linguère (centre). Il déplore des « dysfonctionnements » et demande des « sanctions ». D’ores et déjà, le directeur de l’établissement où quatre bébés ont péri dans un incendie le week-end denier a été remplacé.

Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil note que « le Sénégal (est) cité en exemple ». Par ailleurs, le président exige un audit général des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

Dans L’Observateur, l’épidémiologiste sénégalais, Pr Moussa Thior, parle des vaccins anti-Covid-19 et de l’immunité collective. « Pour le moment, on est très loin du compte », indique-t-il.

En football, le journal revient sur « le coup de jeune premier à Tunis » du Jaraaf. Pour son dernier match de poule en Coupe CAF, le club sénégalais a consolidé sa première place en décrochant le nul contre le CS Sfaxien. Pour Stades, « les Médinois, solides, continuent d’impressionner » après avoir terminé leader de leur groupe devant les Tunisiens.

Le quotidien sportif note, sur un autre sujet, que « Paris s’éloigne de la finale » de la Ligue des champions européenne. En demi-finale aller hier, le PSG a été renversé par Manchester City.

Guinée : pressions des ONG pour la libération d’Oumar Sylla

L’activiste guinéen est détenu depuis maintenant sept mois à la prison centrale de Conakry à cause de son opposition au troisième mandat du président Alpha Condé.« Que le militant Oumar Sylla, comme de nombreux autres détenus arbitrairement, soit toujours en prison simplement pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, prouve la volonté manifeste du pouvoir guinéen de continuer à museler toute voix dissidente même après l’élection présidentielle », dénoncent les organisations non gouvernementaux.

Cette détention de même que celle de centaines d’autres opposants étant « arbitraire », « ils devraient tous être libérés immédiatement et sans condition », déclarent les ONG suivantes: Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Agir ensemble pour les droits humains, Amnesty International, Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme, Mêmes Droits pour Tous (MDT), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l’Homme et Tournons La Page

Oumar Sylla, coordinateur national adjoint de Tournons La Page Guinée et responsable de la mobilisation et des antennes du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a été arrêté en pleine rue le 29 septembre dernier à Conakry alors qu’il se rendait à une manifestation contre le projet de troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Selon les défenseurs des droits humains, M. Sylla a été ensuite emmené à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) où il a été interrogé sans que ses avocats n’aient pu l’assister, « ce qui est une atteinte aux droits de la défense ». Quelques heures plus tard, poursuivent-ils, le procureur du tribunal de Mafanco a décidé de poursuivre Oumar Sylla pour « attroupement illégal, trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État », de le placer en détention provisoire et de le faire incarcérer à la prison centrale de Conakry.

Grève de la faim

Après près de trois mois de détention provisoire, Oumar Sylla a entamé une grève de la faim le 25 décembre 2020 pour exiger la tenue de son procès. Il a mis fin à sa grève le 8 janvier 2021, après que la date de son audience a été programmée. Très affaibli, il a dû être hospitalisé le jour même.

Le 28 janvier 2021, Oumar Sylla a été condamné à 11 mois de prison ferme par le tribunal de Mafanco à Conakry pour « participation délictueuse à un attroupement susceptible de troubler l’ordre public ». Ses avocats ont immédiatement fait appel de la décision et la date de son appel est fixée au 20 mai 2021.

Le Parlement européen souligne le caractère stratégique des relations Maroc-UE

Le Parlement européen a souligné, mercredi, le caractère stratégique des relations entre le Maroc et le l’Union européenne (UE) et recommandé davantage de soutien au Royaume.Dans un rapport de décharge de l’exécution du budget général de l’UE pour l’exercice 2019 adopté en plénière, le Parlement européen a estimé que les fonds alloués dans le cadre des programmes d’appui budgétaire et de l’instrument de voisinage ont donné lieu à des résultats positifs dans le cadre de la coopération avec le Maroc, « voisin et partenaire stratégique de longue date ».

Soulignant que la coopération de l’UE a contribué à la mise en œuvre des réformes au Maroc ce qui a eu un impact positif sur le développement socio-économique du pays, le rapport recommande de renforcer l’orientation de l’appui budgétaire sectoriel et d’améliorer la stratégie de dialogue politique avec le Royaume.

Les relations entre le Maroc et l’UE datent de plus de 50 ans. Elles sont régies par un Accord d’Association et des instruments de coopération multisectoriels.

Le Royaume est le principal bénéficiaire de l’instrument de voisinage de l’UE dans la région. Disposant d’un Statut avancé auprès de l’UE, le Maroc entretient également des rapports distingués avec les Vingt Sept dans le cadre du dialogue politique et constitue leur partenaire clé dans la lutte antiterroriste et contre l’immigration clandestine.