Mali : le Fonds fiduciaire pour la paix fait son bilan

Cet instrument des Nations unies a financé, de juin 2013 à mars 2021, 274 projets à hauteur de 106 millions de dollars, soit 57,9 milliards F CFA.Créé en 2012 à la demande du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (Onu), le Fonds fiduciaire pour la paix et la sécurité au Mali a permis la réalisation du projet intégré de gestion du pastoralisme à Djenné (centre) avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

A Gao, constamment victime d’inondations, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a aidé la ville, entre 2016 et 2018, pour effectuer des travaux de haute intensité de main d’œuvre. Il s’agissait de la construction d’environ 2300 mètres de collecteurs et du curage de près 3700 mètres de caniveaux.

En outre, rapporte un communiqué de la Minusma reçu ce mardi à APA, la sécurisation du Tribunal de Grande Instance de Tombouctou (centre) et de la Justice de paix à Compétence étendue de Diré (centre) a été renforcée.

Le Fonds fiduciaire pour la paix et la sécurité au Mali vise à soutenir les efforts du gouvernement pour gérer la crise et à garantir les perspectives de développement à long-terme du pays. L’objectif principal est de faire en sorte que ce pays sahélien parvienne à la restauration de l’ordre constitutionnel et à l’unité nationale.

A cet effet, cette structure s’implique dans les processus électoraux, le retour de l’autorité de l’Etat, l’Etat de Droit, la réforme du secteur de la sécurité ainsi que le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion/réintégration des ex-combattants.

Destiné à contribuer au renforcement des capacités techniques, logistiques et matérielles des Forces de Défense et de Sécurité du Mali (FDSM), le Fonds fiduciaire participe également aux efforts immédiats et à long-terme pour résoudre la crise au Mali.

Il est alimenté par des contributions volontaires de plusieurs pays comme l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suisse, la Suède et la Turquie.

Ramadan: 75 tonnes de dattes de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a remis mardi à Abidjan au nom du roi Saoudien Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud, 75 tonnes de dattes à la communauté musulmane ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce don réceptionné par Kandia Camara, la ministre d’Etat ivoirienne des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, intervient dans le cadre du jeûne du mois de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam.

 A cette occasion, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

«Cet important don en ce mois saint de ramadan témoigne de l’engagement des autorités saoudiennes avec à leur tête le serviteur des deux saintes mosquées Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud à promouvoir les valeurs de paix, de partage, de solidarité, de pardon et de cohésion prônées par l’islam», a estimé Mme Camara.

Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple ivoirien, Mme Camara, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur de la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemple, elle a cité l’augmentation significative du quota des ivoiriens candidats au pèlerinage à la Mecque dont le nombre est passé de 9000 en  2019 à 10 000 en 2020.

 « La Côte d’Ivoire et le royaume d’Arabie Saoudite sont résolument engagés sur la voie de la consolidation et de la diversification de leur coopération économique, commerciale et politique », a assuré la ministre, réitérant la volonté de l’exécutif ivoirien à œuvrer à la signature prochaine des accords en cours de finalisation entre les deux pays.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire  « à tous les niveaux ». 

Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

 Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour la commercialisation de dattes.

Cedeao: des commerçants instruits sur les opportunités de la Zlecaf à Abidjan

Plus d’une vingtaine de commerçants et producteurs de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ont été instruits mardi, à Abidjan, sur les opportunités de la Zlecaf.

Cette formation sur les enjeux de la Zlecaf, marché africain de biens et services, est un programme de renforcement des capacités des professionnels du commerce et des producteurs en Afrique de l’Ouest, organisé par la Cedeao et le Pnud.

Elle s’est tenue sous forme d’une série d’ateliers et devrait se dérouler sur trois jours, du 20 au 22 avril 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. A cette session, les femmes représentaient plus de 90% des participants. 

Depuis San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, la représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a via visioconférence montré l’importance pour de ce marché unique africain pour le commerce interrégional et le développement du continent. 

Mme Flore-Smereczniak a fait observer que « 70% des exportations de l’Afrique vers d’autres régions sont composés de produits de base à faible valeur ajoutée et sensibles aux fluctuations des prix sur le marché international ».

La Zlecaf, soutiendra-t-elle, vise à changer et à produire des biens à valeur ajoutée. Car, actuellement, les produits industriels représentent jusqu’à 50% des produits commercialisés en Afrique.

Cela signifie que le marché unique africain est extrêmement important pour réaliser les aspirations industrielles et la classification des économies, a-t-elle ajouté, relevant que le secteur des services est une composante essentiel du commerce qui devrait être boosté.

Selon des données de l’Union africaine, le secteur des services représente jusqu’à 49% du Produit intérieur brut des économies nationales en Afrique. La Zlecaf accorde la priorité aux services des entreprises, les TIC, les services financiers, de transport et le tourisme.

La représentante du Pnud a par ailleurs fait savoir que « les femmes sont par excellence les commerçantes de l’Afrique, du fait qu’ elles occupent la majorité de ce secteur dans toutes les composantes du marché et toutes les frontières de ce continent ».

Cependant, les « les femmes restent aux échelons inférieurs de cette chaîne de valeur » avec une forte présence dans le secteur agricole où elles vendent souvent des produits primaires périssables, a-t-elle poursuivi.

Le directeur du Commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, Dr Kaladji Fadiga, représentant le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a ouvert les travaux, saluant ce marché unique africain qui offre un « potentiel considérable » aux États.

Toutefois, la mise en oeuvre de ce marché unique africain « se heurte à de nombreux obstacles », a-t-il souligné, faisant remarquer que les pays de la région devraient « se mettre très rapidement à niveau pour pouvoir représenter dignement la Cedeao en Afrique ». 

Depuis le 1er janvier 2021 cette zone est entrée dans sa phase active. La Zlecaf est un instrument juridique qui crée un marché africain de biens et services par l’élimination des droits de douane,la suppression des obstacles non tarifaires.

RCA : plus de 4000 personnes fuient l’instabilité

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique.

 

La situation sécuritaire est toujours très précaire en Centrafrique, malgré la présence de la Force de maintien de la paix des Nations Unies. Les 11 et 12 avril, plus de 4 100 personnes, principalement des ressortissants tchadiens et des Centrafricains, ont traversé la frontière avec le Tchad voisin. Ils sont actuellement dans la ville de Sido.

Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU tire la sonnette d’alarme, s’agissant de la situation humanitaire en Centrafrique. Alors que l’armée nationale centrafricaine, aidés de ses alliés, a pu reprendre la ville Kaga-Bandoro, la situation demeure toujours très précaire pour les habitants. Plus de 4 100 personnes, des ressortissants tchadiens et des Centrafricains sont allés se réfugier dans la ville de Sido, du 11 au 12 avril 2021.

« Les mouvements de déplacement sont toujours en cours. L’OIM continuera la collecte de données par le biais de son DTM et une équipe suit déjà les mouvements transfrontaliers sur place. Le CNARR et le HCR ont commencé à enregistrer les nouveaux déplacés le 13 avril et à ce jour, près de 1 200 personnes ont été enregistrées. Des équipes humanitaires ont été envoyées à la frontière à Sido pour continuer l’opération d’enregistrement. L’un des principaux défis est que le camp de Belom, identifié pour accueillir les nouveaux arrivants, ne dispose actuellement que de mille places disponibles », a déclaré le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

« Une réunion s’est tenue, le 15 avril, à Maro, entre les partenaires humanitaires et les autorités administratives et traditionnelles, afin d’explorer la possibilité d’installer ces personnes dans des villages d’accueil, conformément à l’approche hors camps. Depuis le début de l’année et sans inclure les nouveaux arrivants, le HCR et ses partenaires ont pré-enregistré 9 185 personnes issues de 2 731 familles arrivant de Centrafrique en raison des violences. Parmi elles, 4 938 personnes ont été relocalisées dans les camps de Dohollo et de Gondjé », ajoute-t-il.

Cependant, selon les estimations, il y a entre 700 et 1 000 personnes encore à la frontière (Komba, Ndouba-Soh, Yamodo) et plus de 600 sur l’axe Békan, qui espèrent être préenregistrées et relocalisées.

Mort d’Idriss Déby : l’armée prend le pouvoir au Tchad

Après la mort d’Idriss Déby, l’armée installe son fils Mahamat Idriss Déby comme chef d’Etat de transition.Le fils à la place du père ! Le jeune général trois étoiles, Mahamat Idriss Déby, 37 ans, succède à son père, Idriss Déby Itno, tué « sur le champ de bataille », selon la télévision nationale qui a annoncé sa mort mardi.

Jusqu’ici patron de la toute puissante Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont fait partie la garde présidentielle, le général Mahamat Déby est censé à l’aide d’un Conseil militaire de transition (CMT) diriger le Tchad jusqu’à l’organisation de futures élections générales.

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Selon le CMT qui a suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, une transition de dix-huit mois, à l’issue de laquelle de nouvelles institutions seront établies suite à des élections « libres, démocratiques et transparentes » a été décrétée.

A la tête du pays depuis 30 ans, Idriss Déby Itno aurait succombé à des blessures reçues au combat ces derniers jours dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Ce mouvement politico-militaire, basé en Libye et opposé au régime du président Idriss Déby, a lancé une offensive en territoire tchadien le 11 avril, le jour même où Déby sollicitait un sixième mandat.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a publié les résultats officiels du premier tour de la nouvelle élection présidentielle lundi, Idriss Déby Itno a été réélu avec 79,32% des suffrages. Un succès qu’il n’aura jamais le temps de savourer, la mort l’ayant rattrapé « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », selon les propres mots du porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandoa Agouna.

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Les nouvelles autorités ont décrété la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ».

Coincé entre la Libye, l’Afrique centrale et de l’Ouest, le Tchad est un des principaux acteurs africains de la lutte contre les groupes jihadistes, notamment au Nigéria et au Sahel où ses troupes aguerries ont souvent été envoyées en première ligne comme au Mali, au Nigeria et récemment au Niger.

Sénégal : le plateau technique de l’hôpital Dalal Jamm renforcé

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé, ce mardi 20 avril, à la pose de la première pierre des unités de greffe de moelle et de procréation médicalement assistée de cet hôpital situé dans la banlieue dakaroise.1,5 milliard F CFA. C’est le montant global des travaux qui devraient durer 12 mois. Ce nouveau projet dans le secteur de la santé, relève selon le ministre de tutelle, de la volonté du chef de l’Etat Macky Sall de renforcer le plateau technique des structures sanitaires.

Le président de la République, poursuit M. Sarr, répond « de manière satisfaisante aux besoins de la population à travers la réalisation d’infrastructures de qualité et l’acquisition d’équipements modernes sans oublier les ressources humaines ».

Dans son allocution, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a souligné que les « importants investissements réalisés ces dix dernières années ont permis d’améliorer considérablement les indicateurs de santé au Sénégal et de limiter voire de freiner les évacuations de patients vers d’autres pays ».

Zimbabwe : 200.000 émigrés rentrés en 2020 (OIM)

Plus de 200.000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux depuis le début de 2020 du fait des conséquences économiques néfastes de la Covid-19 sur les pays où ils travaillaient.Le Chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, Mario Lito Malanca, a déclaré ce mardi que le nombre de rapatriés dépasse les attentes, soulignant le besoin urgent de solutions à long terme pour les régions qui ont subi un impact socio-économique massif du virus.

« Sans des mesures drastiques, nous verrons de nombreux rapatriés sombrer encore plus dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et éventuellement être forcés de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a déclaré Malanca dans un communiqué.

Il a révélé qu’une enquête de l’OIM auprès des rapatriés a révélé que dans la plupart des cas, la décision de retour était liée aux effets de la pandémie, notamment les problèmes financiers, la faim et la perte de logement, le manque d’accès à l’assistance médicale, le soutien en santé mentale, les problèmes de papiers et le risques d’agression dans le pays d’accueil.

L’enquête a également révélé que les rapatriés avaient des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, à l’agriculture, à la restauration, à la peinture et au travail domestique.

Malanca a ajouté que l’OIM aidait le gouvernement du Zimbabwe à s’engager avec ses voisins pour « signer des accords bilatéraux visant à s’attaquer aux facteurs d’incitation aux retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socio-économique, à travers des projets d’aide à l’emploi ».

Plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la Covid-19 en Afrique australe depuis mars 2020, selon l’Organisation mondiale de la santé, et plus de 60.000 autres sont décédées.

Selon Malanca, les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens, à savoir l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana, ont été les plus durement affectés par le coronavirus.

Paul Kagamé à Luanda pour le Sommet sur la RCA

Le président rwandais participe au sommet sur la République centrafricaine à Luanda (Angola).Paul Kagamé est arrivé, ce mardi dans la capitale angolaise, pour prendre part avec ses homologues de l’Afrique de l’est à une rencontre visant à trouver une solution pacifique à la crise centrafricaine.

Le président angolais João Lourenço et le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi doivent également prendre part au sommet.

Actuellement, des groupes armés s’affrontent avec celles du président réélu Faustin-Archange Touadéra, alors que l’Angola tente de jouer un rôle de médiateur en vue de mettre fin au conflit.

Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.

Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.

Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.

La crise en RCA a commencé en 2013 lorsque le président de l’époque, François Bozizé, a été renversé par le mouvement musulman dénommé Seleka.

Ce coup d’Etat avait déclenché un bain de sang entre la Seleka et des forces d’autodéfense connues sous le nom d’anti-Balaka, entraînant l’intervention des soldats de la paix de l’Onu (Minusca).

Zimbabwe: baisse des importations de véhicules d’occasion

Le Zimbabwe a connu une baisse de 63% de ses importations de véhicules d’occasion depuis l’introduction de réglementations plus strictes au début du mois limitant l’entrée dans le pays de voitures de plus de dix ans, a déclaré mardi un responsable.Dans la nouvelle réglementation publiée le 2 avril, les Zimbabwéens sont désormais tenus de produire des permis d’importation s’ils souhaitent faire entrer dans le pays des véhicules légers d’occasion qui remontent à plus de dix ans à compter de leur date de fabrication.

Le porte-parole de la ZIMRA, Francis Chimanda, a déclaré que le percepteur traitait actuellement les documents d’importation pour une moyenne de 22 voitures par jour au poste frontalier de Beitbridge, contre environ 60% jour avant la nouvelle réglementation.

« Malheureusement, je ne peux pas divulguer le montant des revenus que nous tirons des importations de véhicules car notre système ne sépare pas les revenus des véhicules automobiles et ceux qui sont reçus des autres marchandises », a déclaré Chimanda au quotidien officiel The Herald.

En vertu de la nouvelle réglementation, les véhicules légers fabriqués il y a moins de dix ans ou les véhicules utilitaires lourds peuvent toujours être importés sans permis d’importation.

Les personnes souhaitant importer des véhicules de dix ans ou plus doivent présenter une demande de permis au Ministère de l’industrie et du commerce.

Tchad : le président Idriss Déby est mort

Le président tchadien est décédé ce mardi 20 avril, des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.

 

La nouvelle a fait effet d’une bombe. Le président Idriss Deby est mort des suites de blessures reçues lorsqu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) dans le nord du pays. La nouvelle a été annoncée à la télévision nationale.

« Le président de la république, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.

Idriss Déby Itno est mort au lendemain de l’annonce des résultats de la présidentielle au Tchad du 11 avril dernier. Au pouvoir depuis trente ans, il venait d’être réélu pour un mandat de 6 ans avec 79,32 % des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires énoncés lundi soir par l’instance électorale nationale.

Le gouvernement et l’assemblée nationale sont dissouts. Un conseil militaire dirigé par le commandant de la sécurité générale des institutions de l’Etat, Mahamad Idriss Deby Itno – fils du président Idriss Déby Itno – a été mise sur pied.

Âgé de 68 ans, ce militaire de carrière s’était emparé du pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’Etat. En août 2020, il est été promu au rang de Maréchal.

Rappelons que, le chef de l’Etat s’était rendu samedi et dimanche sur le front opposant son armée à une colonne de rebelles qui avait lancé une offensive à partir de bases arrières en Libye le jour du scrutin, le 11 avril. Les rebelles, que l’armée avait assuré avoir défaits dans les combats, avaient affirmé dans un communiqué que M. Déby avait été blessé, mais l’information n’avait pas été confirmée de source officielle.