Législatives: la CEI dénonce une «campagne électorale» avant la période réglementaire

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire, a dénoncé mercredi le fait que certains candidats à la candidature pour l’élection législative du 06 mars prochain, s’adonnent à une sorte de propagande électorale dans certaines localités et via les réseaux sociaux avant la période réglementaire.  

« Elle ( la CEI) insiste auprès des candidats  à la candidature que les articles 31 et 32 du code électoral interdisent formellement toute forme de propagande électorale en dehors de la période réglementaire. Tout contrevenant s’expose, en conséquence, à sa radiation de la liste des candidats », a prévenu l’organe électoral ivoirien dans ce communiqué transmis à APA.

Par ailleurs, la CEI a rappelé qu’au terme de l’article 28 du code électoral, les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale sont fixées par décret pris en conseil des ministres. 

La Commission électorale indépendante publiera les candidatures à ce scrutin législatif le 31 janvier prochain avant de les transmettre au Conseil constitutionnel pour validation. Quant à la campagne électorale, elle s’ouvrira le 26 février prochain et s’achèvera le 04 mars prochain.

Nigeria : Buhari nomme de nouveaux chefs de l’armée

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a finalement cédé à la pression publique et nommé de nouveaux hommes à la tête des services de sécurité du pays.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, M. Femi Adesina, a, dans une déclaration, donné les noms des nouveaux chefs. Il s’agit du Major général Leo Irabor comme chef d’état-major des armées ; le Major général I. Attahiru comme chef d’état-major de l’Armée de terre ; le contre-amiral A.Z. Gambo au poste de chef d’état-major de la Marine et le Vice-marshal d’aviation, I.O. Amao en tant que chef d’état-major de l’Armée de l’air.

« Le président Muhammadu Buhari a accepté la démission immédiate des précédents chefs des armées et leur retrait du service.»

« Ces derniers sont le Chef d’état-major de la Défense, le Général Abayomi Olonisakin ; le Chef d’état-major de l’armée de terre, le Lieutenant général Tukur Buratai ; le Chef d’état-major de la Marine, le Vice-amiral Ibok Ekwe Ibas et le Chef d’état-major de l’Armée de l’air, le Maréchal d’aviation, Sadique Abubakar.»

« Le Président Buhari remercie les chefs de service sortants pour ce qu’il appelle leurs « énormes réalisations dans nos efforts visant à instaurer une paix durable dans notre cher pays », en leur souhaitant bonne chance dans leurs efforts futurs, indique le communiqué.

Selon le même communiqué, le Président Buhari a félicité les nouveaux chefs et les a exhortés à être loyaux et dévoués dans l’exercice de leurs responsabilités.

Certains éminents Nigérians, ainsi que le Parti démocratique populaire (PDP, opposition) avaient demandé le remplacement des chefs militaires qui avaient été nommés en 2015 pour injecter du sang neuf dans le système, suite à l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Le FMI table sur une croissance mondiale de 5,5% en 2021

Les mesures de soutien et les vaccins devraient rehausser l’activité économique, estime l’instance financière mondiale.Malgré un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle, le Fonds Monétaire International (FMI) reste optimiste. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en 2022.

Les prévisions pour 2021 sont revues à la hausse de 0,3 point par rapport aux prévisions précédentes car il est attendu que l’activité s’affermisse plus tard dans l’année grâce aux vaccins et sous l’effet de mesures de soutien supplémentaires dans un petit nombre de grands pays, précise le FMI.

La vigueur de la reprise devrait varier considérablement d’un pays à l’autre. Selon le FMI, celle-ci dépendra essentiellement de leur accès aux interventions médicales, de l’efficacité des mesures de soutien, de leur exposition aux effets de contagion entre pays, et de leurs caractéristiques structurelles à l’aube de la crise.

Partant de là, le FMI invite les pouvoirs publics à assurer un soutien efficace à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit fermement enclenchée. Cela en mettant l’accent sur des priorités impératives, à savoir relever le potentiel de production, garantir une croissance participative profitant à tous et accélérer la transition vers une économie moins tributaire du carbone.

Par ailleurs, souligne le Fonds Monétaire International, une coopération multilatérale forte s’impose pour maîtriser partout la pandémie. Elle appelle notamment à renforcer les financements en faveur du mécanisme Covax pour accélérer l’accès aux vaccins dans tous les pays, assurer leur distribution universelle et faciliter l’accès à des thérapies abordables pour tous.

La reprise de la croissance prévue pour cette année fait suite à un lourd effondrement en 2020 qui a eu des conséquences délétères pour les femmes, les jeunes, les pauvres, les travailleurs de l’économie informelle et ceux des secteurs où les contacts sont fréquents, rappelle le FMI.

La contraction de l’économie mondiale en 2020 est estimée à 3,5 %, soit 0,9 point de mieux que dans les prévisions précédentes en raison d’un élan plus fort que prévu au deuxième semestre 2020.

RCA : le gouvernement entend viabiliser la voie fluviale Pointe-Noire-Bangui

L’annonce a été faite lundi 25 janvier 2021, par le ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen.

En Centrafrique, le gouvernement évalue la nécessité de viabiliser la voie fluviale reliant Pointe-Noire en République du Congo à Bangui. L’information a été donnée par Arnaud Djoubaye Abazen, ministre des Transports, lundi au sortir d’une réunion avec les syndicats des transporteurs, les opérateurs de l’import-export et le patronat.

Cet état des choses fait suite au blocage des travaux du corridor Bangui-Garoua Boulaï, qui devait faciliter les activités d’import-export de la République centrafricaine. Au cas où la crise sécuritaire sur ce corridor perdurait, le gouvernement entend privilégier la voie fluviale, dans le but d’approvisionner la capitale en produits de première nécessité, qui deviennent de plus en plus rares sans compter l’épuisement des stocks. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre des Transports.

Arnaud Djoubaye Abazen ajoute que le gouvernement centrafricain se propose d’accorder des exonérations pour inciter les transporteurs qui craignent déjà les importantes charges fiscales auxquelles ils vont faire face.

Il est important de dire que depuis mi-décembre dernier, des groupes armés se sont coalisés pour lancer une offensive contre le gouvernement. La nouvelle alliance rebelle multiplie les attaques, et veulent étouffer économiquement Bangui avec un blocus du corridor Bangui-Garoua Boulaï.

UA: le Maroc appelle à la création d’une plateforme d’experts pour la lutte contre les épidémies en Afrique

Le Maroc a appelé à une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique afin d’accompagner les autorités compétentes des pays africains en matière de conseil dans la lutte contre les épidémies en Afrique, et de permettre un échange d’expertise en continu afin de consolider la coopération intra-africaine.Lors de son intervention, lundi à Addis-Abeba, à la 41ème session du Comité des représentants permanents de l’Union africaine (UA, en prélude au prochain Sommet de l’UA (6 et 7 février), l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi, a souligné que cette proposition s’inscrit dans le cadre des efforts de l’institution panafricaine dans le renforcement du savoir et de l’expertise africaine, ainsi que son autonomie dans le domaine des produits, équipements et logistiques médicales, rapporte la presse marocaine.

En proposant la création d’une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique, le Maroc réitère l’importance de la dimension opérationnelle dans le cadre de l’action africaine commune pour répondre aux aspirations légitimes du citoyen africain, a ajouté Arrouchi.

Le diplomate marocain a également saisi cette occasion pour souligner que tous les produits et équipements constituants l’aide ont été fabriqués au Maroc, en terre africaine, par des africains.

Il a, à cet effet, noté que cette action constitue un exemple concret démontrant que l’Afrique peut se doter de sa propre expertise, dans des domaines bien spécifiques, dès lors que l’opportunité et l’occasion se présentent.

Par ailleurs, l’ambassadeur marocain a aussi appelé la Commission de l’UA à mettre à profit ses structures pour renforcer la résilience de l’Afrique dans la lutte contre les épidémies, notamment de par l’opérationnalisation pleine et effective de l’Agence des médicaments africaine, qui permettra une plus large autonomie au continent dans la mise à disposition de médicaments pour tous les citoyens africains.

Maroc: Réunion régionale sur la coopération en matière de lutte contre les armes de destruction massive

Une réunion régionale à distance sur la coopération en matière de lutte contre la prolifération nucléaire et les armes de destruction massive, est organisée du 26 au 29 janvier, par le ministère marocain des Affaires étrangères et le Département d’État américain.Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des activités du Groupe de travail Maroc-USA sur les questions sécuritaires, issu du dialogue stratégique, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle survient dans un contexte marqué par la montée en puissance des menaces sécuritaires transfrontières posées par les groupes terroristes et les mouvements séparatistes, notamment leurs activités visant à se doter d’armes de destruction massive, ajoute la même source.

Dans ce contexte, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté plusieurs régimes de sanctions dont la résolution 1540 représente le pilier, visant les acteurs non-étatiques et les groupes armés et terroristes dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire et les armes de destruction massive.

 Lors de cette rencontre régionale, des tables rondes animées par des experts internationaux permettent l’identification des bonnes pratiques ainsi que le partage d’expériences en matière d’application des sanctions internationales sur des cas précis relevant du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Organisée en collaboration avec le Centre Stimson, référence internationale dans le domaine de la lutte contre la prolifération nucléaire et des armes de destruction massive, la réunion connaît également la participation de la Tunisie et de la Libye, ainsi que d’une délégation marocaine représentant les ministères de l’Intérieur, de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, l’Administration de la Défense nationale, les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, la banque centrale, l’Unité de Traitement du Renseignement Financier (UTRF), l’Administration des Douanes, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

A l’ouverture de cette réunion, le Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère marocain des Affaires étrangères, Redouane Houssaini a rappelé, à cette occasion, les relations séculaires d’amitié et de coopération liant le Maroc aux États-Unis, qui reposent sur un partenariat stratégique multiforme et une coordination étroite entre les deux pays dans les différentes enceintes multilatérales, notamment l’ONU, au service d’un engagement commun en faveur de la paix et de la stabilité régionales et internationales.

Pour sa part, le Chargé d’Affaires par intérim des États-Unis au Maroc, David Greene, a salué les efforts du Maroc, reconnus au niveau international, pour lutter contre la prolifération nucléaire et celles des armes de destruction massive, soulignant que le Maroc a su trouver un équilibre entre les impératifs de la sécurité et de la liberté de commerce.

Le diplomate américain a affirmé que les États-Unis demeurent engagés à soutenir les efforts visant à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre la prolifération nucléaire et des armes de destruction massive.

Maroc : Bank of Africa et la SIACE se joignent pour financer les projets socio- économiques de développement en Afrique

Le groupe marocain, Bank Of Africa et la Société Islamique d’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (SIACE), membre du Groupe Banque Islamique de Développement (BID), viennent de signer un mémorandum d’entente dans le but de soutenir les activités de commerce extérieur et les investissements dans les pays membres de cette organisation multilatérale, indique un communiqué de Bank Of Africa parvenu à APA.Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties conjuguent leurs efforts pour intensifier les échanges et financer les projets socio- économiques de développement en Afrique, souligne la même source, ajoutant que cet accord offre également une base solide de coopération dans les domaines d »intérêt commun aux secteurs privé et public en rapport avec les projets à développer, dans la perspective de consolider le positionnement de cette banque Marocaine, en tant qu’opérateur clé du commerce et de l’investissement en Afrique.

Selon le Directeur général de la SIACE, Oussama Kaissi, cité par le communiqué, « ce partenariat intervient à un moment où les relations entre les deux institutions se sont renforcées après la conclusion d’accords importants dans différents pays d’Afrique de l’Ouest où Bank of Africa dispose d’une forte empreinte ».

Selon lui, « le Maroc est l’un des principaux pays membres de cette organisation multilatérale. La SIACE a travaillé conjointement avec Bank Of Africa pour soutenir les transactions commerciales stratégiques et les projets d’infrastructure, venant en appui aux pays membres pour limiter les effets du COVID-19 sur leurs économies. Ce protocole d’accord entre les deux institutions renforce ce partenariat et souligne la volonté des deux organisations d’élargir le niveau de coopération ciblant les pays membres conjoints ».

De son côté, l’Administrateur Directeur général délégué de Bank Of Africa a indiqué que « la signature de ce partenariat avec SIACE souligne la stratégie de notre groupe de jouer un rôle croissant dans la facilitation des transactions commerciales et le financement durable de sa clientèle. La position du groupe en tant que leader dans ce domaine, en sera renforcée ».

D’importants projets ont été finalisés grâce à ce partenariat et d’autres verront le jour dans un contexte d’innovation mutuelle, a-t-il fait savoir.

« Avec ce mémorandum d’entente et grâce aux nouvelles implantations de Bank Of Africa à Dubaï et Shanghai, notre groupe pourra bénéficier de l’expérience de la SIACE afin de développer le réseau de sa clientèle dans les régions du Golfe et de l’Asie du sud-est, en soutenant leurs activités de commerce extérieur et en renforçant les investissements mutuels » a-t-il précisé.

Créée en 1994, la SIACE, membre du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID) se propose d’être le catalyseur privilégié du commerce et de l’investissement en faveur d’un développement économique durable dans les pays membres. Sa mission est de faciliter le commerce et l’investissement entre les pays membres de la BID et le reste du monde grâce à l’offre d’outils d’atténuation des risques et de solutions financières.

Bank Of Africa parmi les principaux groupes financiers panafricains affichant au Maroc la plus importante présence à l’international, avec une couverture de 31 pays en Afrique, Europe, Asie et Amérique du Nord.

Le Groupe emploie plus de 15.200 employés à travers le monde, avec plus de 1.800 points de ventes au service de près de 6,6 millions de clients.

Côte d’Ivoire : un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires dans des écoles

Un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires et l’installation de bonbonnes d’eau dans des écoles primaires à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

«On a installé des bonbonnes d’eau minérales dans deux écoles. On compte en faire plus. On compte même réparer et construire des sanitaires dans deux écoles primaires de certains  villages. Parce que j’ai vu des sanitaires dans un état déplorable pour les écoliers à l’intérieur du pays. Déjà on a commencé à faire de l’assainissement dans ces écoles», a annoncé Sahl Abbessi, le directeur marketing du constructeur automobile chinois GAC Group.

Il s’exprimait jeudi dernier à l’occasion d’une cérémonie de présentation officielle de deux nouveaux véhicules de sa société.  « Nous sommes une entreprise citoyenne engagée auprès de la société », a assuré M. Sahl.

Décès à Abidjan de Guy-Alain Gauze, ancien ministre ivoirien du Commerce extérieur

L’ancien ministre ivoirien Guy-Alain Gauze (68 ans) est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

Depuis quelques jours, il était souffrant, rapporte le journaliste ivoirien Bamba Mafoumgné, très proche de la famille, qui a confirmé le décès de ce grand serviteur de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Après ses études à l’Université d’Abidjan, il décroche un diplôme en diplomatie et les relations économiques internationales à l’École nationale d’administration (ENA) en France de 1976 à 1978. Il obtient ensuite un diplôme en sciences politiques à l’Université de Louvain en Belgique.

M. Guy-Alain Gauze est nommé ministre des matières premières en 1993 sous la présidence de feu Félix Houphouët-Boigny puis d’Henri Konan Bédié. En 1998, il occupe le portefeuille du ministère du Commerce extérieur.

Il est ensuite nommé ambassadeur en Europe de 2000 à 2002 avant de devenir représentant de l’Etat ivoirien auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 2006 à 2012.