Hommage national aux 4 Casques bleus ivoiriens tués au Mali

Un hommage national a été rendu lundi aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali, lors d’une cérémonie à l’Etat-major des armées à Abidjan, en présence de Alassane Ouattara et du représentant spécial des Nations Unies au Mali.

La cérémonie d’hommage a eu lieu à la Place d’armes général de corps d’armée Ouattara Thomas D’Acquin, au sein de l’Etat-major des armées au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en présence des parents des défunts, d’officiers supérieurs, de présidents d’institutions et du Premier ministre.

Ces quatre soldats tombés au champ d’honneur à Tombouctou, dans le Nord du Mali le 13 janvier 2021, à la suite d’une attaque terroriste, ont été promus à des grades supérieurs et décorés à titre posthume. Ils ont été faits,  chacun, chevalier de l’Ordre national.

Il s’agit du sergent chef Bakayoko Adama, promu au grade d’adjudant, du sergent chef Doumbia Yacouba, élevé au grade d’adjudant et du sergent Guieguy Amian Jean-Bernard, promu au grade de sergent-chef, tandis que le caporal Bamba Moustapha, a été fait caporal-chef.

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. 

La colonne des soldats ivoiriens, partie de Tombouctou, devrait rallier la localité de Bambara Maoudé située à 120 Km, plus au Sud. Mais, 15 Km avant cette destination, le blindé de tête saute sur un « engin explosif improvisé », puis suivent des rafales d’armes automatiques de terroristes.

L’affrontement entre le contingent ivoirien et les terroristes est violent. Au bout de 30 minutes, la riposte s’intensifie et l’adversaire est mis en déroute, a relaté le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes.

« Vous êtes de retour chez vous, sur la terre de vos ancêtres (…) Partez, apaisés, parce que vous avez réussi votre mort. Ce qui vous donne droit à tous ces honneurs », a déclaré le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

M. Ouattara, chef suprême de l’armée, a apporté sa compassion aux forces armées, accompagné du Premier ministre Hamed Bakayoko, et plusieurs membres du gouvernement. Il a remis officiellement les corps aux familles des défunts. 

La Côte d’Ivoire, avec près de 1000 Casques bleus à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Munisma), est le deuxième pays à avoir le plus de personnel militaire au sein de cette mission onusienne. 

Economie, santé et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déficit budgétaire, les produits cancérigènes que contient le pain, le 300ème anniversaire de l’établissement des relations Maroc-Grande Bretagne et la découverte au Maroc des plus anciennes gravures rupestres en Afrique du Nord.+Aujourd’hui le Maroc+, qui cite un document statistique relatif à la situation des charges et ressources du Trésor, relève qu’à fin décembre 2020, le déficit budgétaire s’est élevé à 82,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), soit 7,6% du PIB.

Dans cette note, le département annonce qu’à fin décembre 2020, les recettes fiscales ont dégagé une plus-value de 13 milliards de dirhams. Un montant qui a ainsi pu compenser partiellement les moins-values en termes de recettes non fiscales (-11,5 milliards de dirhams pour les financements innovants et -5 milliards de dirhams pour les recettes et produits de cessions d’actifs en provenance des établissements et entreprises publics), comme le pointe du doigt le journal.

Autre indication: le niveau de remboursement des crédits de TVA a atteint 10,4 milliards de dirhams fin 2020 contre 9,8 milliards de dirhams une année auparavant. S’agissant des dépenses ordinaires, elles ressortent à 231,9 milliards de dirhams, soit à 97,7% du taux d’exécution par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative 2020.

+Al Massae+ indique que la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) révèle que le pain consommé par les Marocains contient des produits causant de graves maladies comme le cancer. Le quotidien rapporte que les produits céréaliers actuellement en circulation sur les marchés sont « génétiquement modifiés» pour augmenter la quantité d’amidon et générer une meilleure productivité pour les acteurs économiques.

La FMDC met en garde contre les produits qu’on ajoute au blé, comme le sel, le sucre, la levure chimique, l’eau chlorée. De même, elle alerte contre l’élimination des fibres alimentaires. En effet, explique-t-elle, ces facteurs provoquent directement ou indirectement des maladies comme le cancer du côlon, l’obésité, la dépression, l’eczéma et diverses allergies.

De toute façon, poursuit la Fédération, dans toutes ses étapes de production et de fabrication, le blé fait toujours partie des produits agricoles soumis au traitement par un grand nombre d’insecticides. Du coup, le blé reste imbibé par ces produits cancérigènes, s’il n’est pas soumis à un contrôle strict.

Le journal note que La FMDC a constaté l’absence totale de contrôle, notamment au niveau des minoteries, des points de vente du blé et de la farine, ainsi que des boulangeries et des moyens de distribution du pain. Des carences qui contribuent à l’augmentation de la fraude dans le poids du pain déterminé par les pouvoirs publics.

+Le Matin+ souligne que l’ambassade du Maroc à Londres et l’ambassade de Grande-Bretagne à Rabat ont célébré, en mode virtuel, le 300e anniversaire du premier accord conclu entre les deux pays ainsi que leurs relations distinguées.

Dans une vidéo mise en ligne sur les comptes Facebook des deux représentations diplomatiques, l’ambassadeur du Maroc à Londres, Abdeslam Aboudrar a mis en avant ce premier accord de paix et d’échange commercial conclu entre les deux pays sous le Sultan alaouite Moulay Ismail et le Roi George Ier, rappelant l’amitié solide maroco-britannique qui date du 13e siècle.

Le diplomate a indiqué que les relations de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne se sont hissées à un niveau supérieur, ajoutant que des négociations stratégiques ont été lancées il y a trois ans notamment en matière politique, de diplomatie, commerce, d’investissement, de défense, de sécurité, culture et enseignement.

Ces négociations se poursuivront lors des prochaines semaines dans un cadre meilleur après l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord d’association entre les deux Royaumes, a-t-il dit.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des gravures rupestres, remontant à l’âge paléolithique et considérées comme les plus anciennes en Afrique du Nord, ont été découvertes à la Grotte du Chameau à Zegzel, dans la province de Berkane (Est du Maroc).

Selon le Département de la Culture, cité par la publication, il s’agit de la première découverte du genre au sein de la Grotte du Chameau à Zegzel, située sur les montagnes de Béni Iznassen, un système karstique important, inscrit comme patrimoine national depuis 1953 pour sa valeur géologique et exploratoire.

Cette découverte s’inscrit dans le cadre d’une convention scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) et l’Université Mohammed 1er d’Oujda sur un projet de recherche et de coopération internationale, portant sur « les communautés humaines de la préhistoire dans l’Oriental », a précisé le Département sur son site électronique.

UA : Moussa Faki annonce sa candidature pour un second mandat

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a annoncé sa candidature pour un second mandat à la tête de l’organisation panafricaine.Faki Mahamat, dont le mandat arrive à échéance dans deux mois, a publié, dimanche, sa vision pour un nouveau mandat 2021-2024 dans laquelle il a décliné ses priorités et le bilan écoulé.

« Le mandat qui m’a été confié le 17 Janvier 2017 arrive, à grands pas, à terme. J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021. En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a souligné le président de la Commission.

Depuis son élection en 2017, Moussa Faki Mahamat constate que « le monde s’est profondément complexifié et ses perspectives largement obscurcies », et cite « la pandémie du Covid-19, la contraction des ressources, la multiplication des périls globaux, les égoïsmes nationaux et le déclin du multilatéralisme qui ont entravé la marche du continent ».

Le président de la Commission a déploré « le relâchement des chaînes de solidarité, l’affaissement des valeurs humanistes de générosité, de respect de l’autre, le recul de la spiritualité et la prégnance des considérations matérielles et mercantiles qui ont aggravé les difficultés objectives de l’existence en Afrique, comme dans le reste du monde ».

L’Afrique est un continent très jeune, indique-t-il, notant que sa croissance démographique est prodigieuse: « la jeunesse africaine y représente 60% de la population. Toute démarche en faveur de l’Afrique doit s’ancrer sur cette donnée cardinale ».

« A l’évidence, le contexte africain a connu pendant le mandat de nombreux changements positifs tant au niveau du développement économique et social de nos Etats pris individuellement qu’au plan global », a-t-il encore souligné.

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

La Ligue arabe salue les conclusions du dialogue interlibyen tenu au Maroc

Par Mohamed Fayed — La Ligue des Etats arabes a salué, dimanche, les accords auxquels sont parvenues les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens lors du nouveau round du dialogue interlibyen sur l’unification des institutions libyennes et les occupants des postes de souveraineté, tenu les 22 et 23 janvier à Bouznika, au Maroc.Dans un communiqué, la Ligue arabe a souligné que ces progrès importants contribueront à résoudre la crise libyenne et à faire avancer les processus de règlement parrainés par l’ONU, en particulier en ce qui concerne la formation du nouveau pouvoir exécutif, l’unification des institutions libyennes, la mise en œuvre des dispositions de l’accord de cessez-le-feu et le début des préparatifs des élections présidentielles et législatives.

La Ligue arabe a exprimé son soutien à tous les efforts nationaux dans lesquels les Libyens sont engagés afin de parvenir à un règlement politique intégré de la situation dans le pays, saluant à cet égard les accords conclus récemment par les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants en Egypte concernant les dispositions constitutionnelles portant sur les élections.

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika, sur la formation et la nomination de groupes de travail restreints pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les groupes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre deux nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré samedi 297 nouveaux cas de Covid-19, 239 nouveaux guéris et deux nouveaux décès, a rapporté le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans un communiqué transmis à APA.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte 26 612 cas confirmés, 24 595 guéris et 145 décès. Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. Vendredi dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès.

 Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

Maroc : les délégations libyennes s’accordent à former des équipes de travail chargées des nominations aux postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté.

Covid-19 : le Mali prévoit une campagne de vaccination en avril

Le Mali va lancer sa campagne de vaccination contre le coronavirus en avril selon un communiqué du gouvernement.Une commande de 8,444 millions de doses est déjà lancée par les autorités maliennes pour une population d’environ 20 millions. 

Le coût des vaccins sera de 47,65 millions d’euros (31 milliards francs cfa ) ajoute le gouvernement.

Cette campagne sera soutenue par l’Organisation infime de la sante (OMS) et l’Alliance pour les vaccins (Gavi) qui ont mis sur pied le mécanisme Covax pour distribuer des doses aux pays défavorisés. 

«Les premières doses de vaccin seront livrées fin mars 2021 et le début de la vaccination est prévu au mois d’avril», selon le communiqué du gouvernement jeudi.

Le Mali a enregistré 321 décès de cas de Covid-19 au soir du 22 janvier 2021. Le pays compte 7.937 de cas de contamination pour 5.683 guéris.