Mali : le président et le vice-président de la transition prêtent serment

Le colonel à la retraite Bah N’daw et le colonel en activité Assimi Goïta entrent officiellement en fonction comme président et vice-président chargés de conduire le Mali vers des élections générales.La page Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est définitivement tournée au Mali. Un peu plus d’un mois après le renversement, par l’armée, du président de la République, l’ancien Soudan français entame officiellement une transition politique de 18 mois au terme de laquelle des élections générales (législatives et présidentielle) devront être organisées.

Bah N’daw, tout de blanc vêtu et Assimi Goïta, en tenue militaire, ont prêté publiquement serment au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) devant le président de la Cour suprême, Wafi Ougadeye Cissé. Ce dernier s’est adressé aux deux autorités de la transition en ces termes : « Votre peuple a soif de paix, de sécurité, de stabilité, d’union nationale, de concorde, de cohésion sociale et de justice ».

Un chantier immense pour le président de la transition. Bah N’daw a promis, dans son discours d’investiture, d’être « toujours disponible » pour son pays car « servir le Mali est un privilège et cela doit être un honneur ». L’ancien ministre de la Défense sous IBK, aujourd’hui âgé de 70 ans, a déclaré qu’il ne pouvait pas se « soustraire à l’appel du devoir » malgré le poids des ans et le confort de la retraite.

Cet homme, dont la désignation n’a pas fait l’objet de contestation, est « heureux » d’être l’esclave soumis du Mali qui lui « a tout donné ». C’est pourquoi, le colonel à la retraite est « prêt à tout » pour que son pays renoue avec « la pleine légalité constitutionnelle, des autorités élues et des représentants légitimes ».

À en croire le président de la transition, l’heure suffisamment grave impose à chaque citoyen d’apporter sa petite pierre à la consolidation de l’édifice national : « La maison commune est ébranlée, affaiblie, humiliée. Elle tremble dans ses fondements depuis au moins une décennie. Et nous ne pouvons continuer, de manière incantatoire, à garder la tête dans le sable et à répéter sans chercher à empêcher le naufrage, à nous convaincre que le navire pourrait tanguer mais qu’il ne chavirerait jamais. Il peut chavirer et il chavirera si nous continuons à le faire tanguer ».

Partant de là, le colonel à la retraite Bah N’daw a invité ses concitoyens à se donner la main et à réfléchir profondément ensemble pour reconstruire la démocratie du Mali afin que ce pays survive « en tant qu’État, en tant que nation ». Toutefois, le président par intérim est conscient que la transition ne peut résoudre tous les problèmes. Ainsi, a-t-il soutenu, « elle doit se donner des priorités. Les nôtres ont été débattues, validées et consignées dans la Charte nationale de la Transition issue des journées de concertation des 10, 11 et 12 septembre dernier. C’est cette charte qui constituera mon bréviaire et si je dois donner ma vie pour que la transition soit menée à bon port, je n’hésiterai pas une seconde. Je suis prêt au sacrifice ».

Le natif de San, dans la région de Ségou, a affirmé que sa « plus grande satisfaction résidera dans la passation de témoin au futur président de la République élu proprement et indiscutablement ». Pour en arriver là, il a prôné sans délai « une réflexion profonde sur les tares des processus électoraux et ce, à l’effet de nous doter de bons textes, de bonnes pratiques, de solides contre-pouvoirs ». Dans ce cadre, il s’est engagé à combattre sans concession « les scrutins aux coûts astronomiques, la fraude électorale, l’achat de voix, l’incursion de l’administration dans le processus électoral et la perversion des résultats pour les Cours d’arbitrage ».

Une telle mission, a souligné le président de la transition, se mènera sur le socle de la guerre sans merci qu’il faudra continuer à livrer aux forces terroristes et au crime organisé. Pour gagner « totalement et durablement » cette guerre asymétrique, l’ex-ministre de la Défense a souligné l’importance « de se doter de moyens les plus dissuasifs possible à travers une armée aguerrie, matériellement soutenue et moralement prête ».

À cet effet, la bonne gestion des ressources sera l’une des priorités durant la période transitoire. « Générer des ressources optimales au niveau national n’est pas un luxe. C’est une exigence et celle-ci passe par l’utilisation judicieuse de nos maigres deniers. Je ne peux pas promettre zéro corruption mais je ferai tout pour que l’impunité zéro soit la norme. L’argent public est sacré et je ferai en sorte qu’il soit dépensé de manière traçable et raisonnable », a-t-il juré devant un parterre de personnalités. Parmi elles, le très influent imam Mahmoud Dicko, leader moral et chef de file du mouvement de protestation populaire qui a provoqué la démission forcée par l’armée du président IBK, Dioncounda Traoré, ancien président de la transition entre 2012 et 2013, Goodluck Jonathan, le médiateur en chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et Umaro Sissoco Embalo, le président de la République de Guinée-Bissau. Il est le seul chef d’État étranger à assister à la cérémonie d’investiture.

À ce jour, la Cedeao n’a pas levé les sanctions économiques qui pèsent sur le Mali. Les mesures décidées contre Bamako à la suite du coup d’État du 18 août dernier devraient être supprimées dès la nomination d’un Premier ministre civil selon l’organisation régionale.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle les acteurs politiques à la « culture démocratique»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé vendredi à Zuenoula dans le centre-ouest ivoirien, à « l’esprit de civisme et de culture démocratique» des acteurs politiques pour garantir la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire où l’élection présidentielle est prévue le 31 octobre prochain.« (…) J’en appelle à l’esprit de civisme et de culture démocratique de tous les acteurs politiques pour garantir la paix et la tranquillité de nos concitoyens», a plaidé M. Ouattara qui s’exprimait dans un meeting au troisième jour de sa visite d’État dans la région de la Marahoué.

 Cet appel de M. Ouattara intervient dans un contexte politique tendu dans le pays où l’opposition a appelé à la désobéissance civile pour protester contre la candidature de chef de l’État ivoirien à l’élection présidentielle prochaine  et le rejet de la candidature de plusieurs leaders politiques à ce scrutin.

 Dans la foulée, le numéro un ivoirien a appelé les jeunes qui représentent plus de 75% de la population ivoirienne,  à ne pas se laisser manipuler par les politiques et à penser à leur avenir.

« Je voudrais tout particulièrement inviter les jeunes à se préoccuper de leur avenir et à s’inscrire dans les initiatives développées par le gouvernement pour leur offrir des emplois. Parce que c’est l’emploi qui vous donnera votre dignité. Vous devez travailler aussi pour votre avenir et ne pas écouter les chants de sirène. Évitez la violence, travaillez pour consolider la paix», a conseillé M. Ouattara à la jeunesse assurant que l’élection présidentielle du 31 octobre prochain se déroulera dans « le calme et la transparence ».

Auparavant, M. Ouattara a rappelé aux populations les principales actions mises en œuvre par son gouvernement depuis 2011 au bénéfice de la localité de Zuenoula. Par  ailleurs, il a promis la réalisation de plusieurs autres projets dans cette localité assurant « qu’un engagement pris par Alassane Ouattara est une certitude ».

 « Je tiendrai mes engagements et je le ferai dans le prochain quinquennat… Croyez-moi, je suis pressé de commencer tous ces projets », a soutenu M. Ouattara.

Depuis mercredi dernier, le  président ivoirien Alassane Ouattara a entamé  une visite d’État de quatre jours dans le région de la Marahoué,  dans le Centre-ouest du pays,  qui devrait d’achever samedi à Bouaflé, la capitale régionale.

La Cour africaine ordonne à l’Etat de Côte d’Ivoire de réintégrer Gbagbo sur la liste électorale

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné vendredi à l’unanimité, à l’État de Côte d’Ivoire de réintégrer l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sur la liste électorale de 2020.« La Cour, à l’unanimité, ordonne à l’État défendeur de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant ( M. Gbagbo) de s’enregistrer sur la liste électorale», indique cette décision consultée par APA.

Auparavant, la Cour a demandé la suspension de la mention de la condamnation pénale du casier judiciaire du requérant jusqu’à à ce qu’elle se prononce sur le fond de la requête principale. Le nom de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été retiré de la liste électorale ivoirienne de 2020 et sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

 Selon la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe électoral ivoirien, deux raisons peuvent fonder le retrait d’une personne sur la liste électorale, notamment, la perte de ses droits civiques ou le décès de l’électeur.

Ce retrait de M. Gbagbo du listing électoral avait occasionné des manifestations de rue à Abidjan avec l’interpellation de certains militants de l’opposition.

Mi-septembre dernier, rappelle-t-on,  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait également demandé à l’État de Côte d’Ivoire « de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles» pour que le requérant Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, puisse « jouir de ses droits d’élire et d’être élu ».

M. Soro qui est en exil en France et qui est poursuivi par la justice ivoirienne, a vu  lui-aussi, son nom retiré du listing électoral ivoirien de 2020 et sa candidature invalidée pour la présidentielle du 31 octobre prochain.

MM. Gbagbo et Soro font l’objet d’une condamnation par la justice ivoirienne.

Covid-19 : réouverture des écoles kenyanes dans un contexte de réglementation stricte

Les autorités sanitaires kenyanes ont promis que des règles de sécurité strictes seront mises en place avant la réouverture des écoles le mois prochain.Les écoles kenyanes devraient rouvrir par étapes entre le 5 et le 19 octobre, cinq mois après avoir été contraintes de fermer leurs portes en raison de la pandémie mondiale qui a durement frappé ce pays d’Afrique de l’est. 

 S’exprimant mercredi, le ministre de la Santé, Mutahi Kagwe a déclaré que des protocoles stricts seront respectés avant et après la réouverture des écoles.

 Il a ajouté que les élèves auront le temps de s’habituer aux règlements avant que les écoles ne recommencent à fonctionner normalement.

 Selon un ensemble de propositions du ministère de la Santé aux acteurs de l’éducation kenyans, les élèves seront gérés dans le cadre de la mise en œuvre des protocoles Covid-19.

 Le Kenya compte actuellement 38.348 cas de Covid-19.

Foncier, religion et diplomatie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitentprincipalement de la nouvelle donne dans l’attribution des terres du Domaine national, des préparatifs du Magal de Touba et de la participation de Macky Sall à la fête de l’indépendance de la Guinée-Bissau.Dans le cadre de l’affectation des terres, Le Quotidien annonce que « Macky Sall responsabilise les autorités administratives ». Ce journal fait savoir que le président de la République a signé, le 16 septembre dernier, un décret modifiant « les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine national ». 

Désormais, les terres de culture et de défrichissement sont affectées par délibération du Conseil municipal. Cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée soit par le sous-préfet, soit par le préfet lorsque la superficie, objet de la délibération, ne dépasse pas 10 hectares.

Cela fait dire à L’AS que le chef de l’Etat « déshabille les élus au profit des nommés ». Selon EnQuête, « L’Etat adoube les gouverneurs ». Poursuivant, ce quotidien affirme que « les préfets semblent être les grands perdants, les gouverneurs les principaux gagnants, les maires, eux, vont apprendre à s’adapter au nouveau schéma ». 

En effet, EnQuête souligne que « la compétence du sous-préfet est restreinte aux délibérations sur des superficies inférieures à 10 hectares, tandis que ceux du préfet peuvent aller jusqu’à 50 hectares ».

En religion, Vox Populi indique que Sokhna Aïda Diallo, la veuve de Cheikh Béthio Thioune, guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride), « n’est pas la bienvenue à Ngabou (centre) pour y célébrer le Magal ».

De son côté, L’Observateur renseigne Sokhna Aïda Diallo, « confinée », peut seulement commémorer le retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de cette confrérie, « à l’intérieur de la maison de Cheikh Béthio Thioune à Ngabou ». 

Pour un Magal de Touba (centre) sans accident, note Libération, les anges de la route (une association de prévention) sensibilisent les chauffeurs et offrent du matériel à la gare routière des beaux maraîchers de Pikine (banlieue dakaroise) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil signale qu’Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau, « honore » ses homologues sénégalais et nigérian. En marge du 47eanniversaire de l’indépendance de son pays, le chef de l’Etat bissau-guinéen « a procédé, à Bissau, à l’inauguration des avenues Macky Sall et Muhammadu Buhari », précise le quotidien national.

Enfin, en sports, Sud Quotidien se fait l’écho de la signature du gardien sénégalais, Edouard Mendy, à Chelsea (Premier League anglaise). Dans les colonnes de ce journal, l’ancien portier de Rennes (Ligue 1 française) déclare : « Je suis tellement excité de faire partie de cette équipe exceptionnelle ». 

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le vaccin contre la prochaine grippe saisonnière, les élèves contaminés par la Covid-19, la levée de fonds par le trésor public et le plan de relance industrielle 2021-2023.+Al Massae+ écrit qu’après la mise en garde du ministre sur l’éventuel développement des cas cliniques et l’augmentation exponentielle d’individus affichant des symptômes du Covid-19, c’est au tour du directeur du département de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, de tirer la sonnette d’alarme à l’approche de la saison de la grippe annuelle.

Dans sa dernière lecture des récentes statistiques épidémiologiques, le professeur connu auprès du grand public par « Mr Coronavirus », montre que le taux des porteurs du Covid-19 ne présentant aucun symptôme atteint les 74,9% de l’ensemble des cas contaminés, pour seulement 1% de cas critiques et 0,4% de cas en état de danger.

Si la Covid-19 affecte les individus de différentes manières, la plupart des personnes infectées développent une forme légère, voire modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Les symptômes les plus fréquents demeurent la fièvre et la toux sèche et l’apparition de signes de fatigue, fait savoir la publication.

+Aujoiurd’hui le Maroc+ rapporte que le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement a révélé dans un exposé sur la rentrée scolaire  devant le Conseil de gouvernement le jeudi 24 septembre, que 413 contaminations au coronavirus  ont détectées parmi les élèves, 807 parmi les enseignants et 208 parmi les cadres administratifs et autres .

L’enseignement à distance a été adopté au niveau de 2.265 établissements scolaires qui comprennent plus de ‪972.000 élèves. En outre, 118 établissements accueillant environ 61.000 élèves ont été fermés, suite à la détection de cas de contamination.

+L’Economiste+ indique que le Maroc vient tout juste de boucler son emprunt obligataire à l’international. Contre tout attente, le Trésor n’a émis ses obligations souveraines que pour 1 milliard d’euros, soit 500 millions d’euros sur la maturité 5 ans au taux de 1,90% et 500 millions sur la maturité 10 ans avec un spread de 2,40%.

Selon des sources du marché, les conditions de cette levée sont globalement « bonnes » même si « le royaume était plutôt attendu sur une sortie de 2 milliards d’euros ». Certains professionnels s’interrogent sur le recours à l’Eurobond estimant que le marché en dollars semblait être meilleur en termes de profondeur.

Cette levée servira à rembourser le milliard d’euros obtenu en 2010, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement planche sur un plan de relance industrielle 2021-2023. Cette nouvelle stratégie comprend 5 axes. Le premier vise à accompagner les filières industrielles et renforcer leur intégration afin de démultiplier la création d’emplois et de valeur.

Le deuxième a pour objectif de développer l’entrepreneuriat industriel et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels.Le troisième axe a pour but de se positionner comme un partenaire international stratégique dans le contexte de resserrement des chaînes de valeur.Le 4e axe, lui, vise à décarboner la production industrielle pour améliorer la compétitivité du secteur et renforcer sa attractivité. Le dernier axe veut inscrire le secteur industriel marocain dans une démarche d’innovation.

C’est ce qu’a dévoilé le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, lors du conseil national de l’entreprise (CNE) tenu ce jeudi par visio-conférence.

Lancement d’une association pour trouver une « solution durable » aux déchets plastiques en Côte d’Ivoire

Des entreprises du secteur privé et public ivoirien, ont lancé officiellement jeudi à Abidjan, l’Association ivoirienne de valorisation des plastiques (AIVP), une plateforme qui vise à trouver une « solution durable » aux déchets plastiques dans le pays.Cette organisation composée d’une vingtaine d’acteurs du privé et du public, s’est fixée un objectif de zéro déchet plastique non valorisé en Côte d’Ivoire à fin 2030.

« L’association vise à répondre aux objectifs de développement durable à travers l’éducation des populations au changement de comportement et la gestion des déchets plastiques », a indiqué dans une adresse, Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, membre de cette association. 

Poursuivant, M. Caso qui assure la vice-présidence de cette organisation, a assuré qu’au-delà des actions de cette plateforme, son entreprise a pour ambition de recycler 100% de ses emballages. «Nous souhaitons jouer notre rôle de locomotive et de leader afin que d’autres entreprises nous rejoignent… La protection de l’environnement est l’affaire de tous, unissons-nous», a-t-il plaidé.

Auparavant, Don Dussey, le président de l’AIVP, a soutenu que le vrai problème des déchets est celui de leur valorisation. « Le problème n’est pas le plastique. Le problème, c’est l’utilisation que les hommes font du plastique. C’est pour donner une plus-value au plastique que cette plateforme a été mise en place», a expliqué M. Dussey.

De son côté, Lanzeni Ouattara, le directeur général de l’assainissement et de la salubrité, a rappelé l’engagement du gouvernement ivoirien à promouvoir la valorisation des déchets plastiques dans le pays.

« La valorisation des déchets plastiques apparaît comme un moyen pour juguler ses effets néfastes sur la santé », a estimé M. Ouattara qui représentait la ministre Anne Désirée Oulotto. Par ailleurs, il a réaffirmé le soutien de l’exécutif ivoirien à cette initiative appelant les membres de l’AIVP à poser des « actions concrètes».

Dans le même élan, Claude Koutouan qui représentant la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI),  a dit à son tour, le soutien du patronat ivoirien à cette plateforme.

Créée en octobre 2019, l’Association ivoirienne de valorisation des plastiques (AIVP) s’est fixée pour missions de mutualiser les efforts des acteurs du secteur privé et public pour créer un système coordonné de gestion des déchets plastiques et promouvoir l’économie circulaire auprès des entreprises et des pouvoirs publics.

Le Maroc lève 1 milliard d’euros sur le marché financier international

Le Maroc a émis, jeudi, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions d’euros chacune, a annoncé le ministère de l’Economie et des finances.La première, d’une maturité de 5 ans et demi, est assortie d’un prix de 99,374% et d’un taux de rendement de 1,495%, soit un coupon de 1,375%.

La seconde tranche, d’une maturité de 10 ans, est assortie, elle, d’un prix de 98,434% et d’un taux de rendement de 2,176%, soit un coupon de 2%, explique un communiqué du ministère.

Ce succès, poursuit le ministère, confirme la confiance dont bénéficie le Maroc auprès des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation. D’autant qu’il intervient dans un contexte difficile marqué par les incertitudes liées à l’évolution de la pandémie de la Covid-19 et à son impact sur la qualité du crédit des émetteurs.

Cette émission fait suite à un NetRoadshow mené par le ministère marocains des finances à travers lequel, ajoute le communiqué, ont été mises en exergue la stabilité politique dont bénéficie le Royaume et la résilience de son cadre macro-économique confirmées par le niveau «Investment grade» octroyé par les agences de notation S&P Global Ratings et Fitch Ratings, ainsi que la portée des réformes menées sous la conduite du souverain sur le sentier du développement pérenne et de construction d’un Etat de droit, démocratique, moderne et ouvert sur le monde.

Ce NetRoadshow a également constitué l’occasion de faire part aux investisseurs des mesures économiques et sociales prises par le Maroc pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire et impulser la relance de l’économie marocaine.

Pour rappel, la dernière sortie du Royaume à l’international remonte à novembre 2019 pour le même montant. Le pays avait alors décroché un taux d’intérêt historiquement bas, signant un retour remarquable sur ce marché après des années d’absence.

La coopération multilatérale gage pour la mise en œuvre de la feuille de route énoncée dans les ODD (ministre marocain des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a souligné que le Royaume s’est toujours distingué en tant que promoteur de tolérance et de coexistence entre les nations, de messages de paix et de respect des religions et des diversités culturelles au sein des enceintes multilatérales.Dans sa déclaration prononcée lors d’une conférence ministérielle virtuelle sur la responsabilité de protéger, tenue en marge des travaux de la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre marocain a précisé que cela nécessitera de supprimer les cloisonnements entre les différents domaines de coopération multilatérale afin de mettre pleinement en œuvre la feuille de route énoncée dans les Objectifs de Développement Durables à l’horizon 2030, en particulier l’Objectif 16 sur la « paix, la justice et des institutions fortes ».

Il a signalé que dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, « nous avons la responsabilité particulière de joindre nos efforts pour mettre en œuvre l’ambitieux programme adopté en 2005, sur la base d’une coopération multilatérale axée sur les résultats et fondée sur des données basées sur des preuves ».

Le ministre a conclu son allocution en indiquant que s’il y a une leçon à tirer de la pandémie de la Covid-19, c’est que les Etats ne peuvent assumer cette responsabilité en agissant séparément, sans aucune coordination et que le seul moyen de surmonter ce défi c’est la coopération multilatérale sur la base des principes d’égalité des Etats et de respect de leur souveraineté nationale tels que consacrés dans le droit international.

A signaler que le principe de responsabilité de protéger a été adopté par les Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse.

La Conférence ministérielle entre dans le cadre d’un processus initié depuis 2005 visant à promouvoir les principes du Droit international humanitaire pour lutter contre le génocide et les atrocités de masse.

Le Maroc et les USA se félicitent du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire au Maroc, Abdellatif Hammouchi a reçu jeudi à Rabat, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, David Fischer, et ce dans le cadre des relations de coopération bilatérale dans les différents domaines sécuritaires.Les deux parties ont évoqué les différents sujets sécuritaires d’intérêt commun notamment les mécanismes de coopération et de coordination en matière de lutte contre les risques du danger terroriste, l’extrémisme violent, le crime organisé et leurs liens croissants dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel, indique un communiqué de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Elles ont aussi abordé les moyens à même de mettre en valeur cette coopération devenue un modèle à suivre dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, souligne la même source.

Les deux parties ont également passé en revue les mécanismes de développement et de renforcement de la coopération entre les services sécuritaires marocains et les agences américaines de sécurité dans le domaine de lutte contre les risques et dangers liés à la criminalité transnationale organisée, outre l’échange d’expertises et d’expériences.

Au terme de cette rencontre, le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat se sont félicité du bilan de la coopération stratégique bilatérale dans le domaine sécuritaire, exprimant la disposition des deux pays à développer les niveaux de cette coopération en contribution à la paix et à la stabilité mondiales, conclut le communiqué.