Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la levée de fonds souverains par le trésor, la coopération sécuritaire Maroc-USA et la banque de projets industriels.+L’Economiste+ relève qu’en dépit du contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le Maroc s’est illustré sur les marchés financiers internationaux. En décrochant un taux moyen de 1,66% pour le milliard d’euros levé via l’eurobond, le Maroc a obtenu des conditions de financement remarquables dans une période marquée par les incertitudes par rapport aux effets futurs du Covid-19.

Ces conditions permettent au Trésor de réaliser une économie sur les charges d’intérêts de la dette 300 millions de DH par an. Interrogé sur le timing de cette sortie, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que « malgré ce contexte très difficile, le crédit Maroc a reçu, comme par le passé, un accueil très favorable de la part des investisseurs internationaux en raison de ses atouts incontestables: stabilité politique, un track record confirmé en matière de réformes structurelles et de stratégies sectorielles ambitieuses qui permettent de renforcer la résilience de notre économie et sa diversification pour un meilleur ancrage dans les chaînes de valeurs internationales ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc occupe une place de choix auprès des décideurs à Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le rencontre, jeudi, entre le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, en est une parfaite illustration.

Le quotidien cite la publication américaine Los Angeles Times qui est revenu sur cette entrevue entre le premier responsable sécuritaire au Royaume et le diplomate américain.

Toujours en citant le journal américain, la publication rappelle que cette rencontre intervient moins d’une année après une rencontre similaire, en décembre dernier, entre Abdellatif Hammouchi et Mike Pompeo, actuel secrétaire d’Etat et ancien patron de la CIA. Cet intérêt des Etats-Unis pour le Maroc et plus particulièrement pour le directeur général de la DGSN et de la DGST témoigne de la réelle volonté de ce pays d’aller encore plus loin dans la coopération avec le Royaume dans le domaine sécuritaire et plus particulièrement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé, écrit le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. « Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement », déclare le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, cité par le journal.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l’électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques.

L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

RCA : près de 165 réfugiés de retour au bercail

Ces centrafricains ont quittés le Congo et sont rentrés volontairement dans leur pays d’origine samedi 26 septembre 2020, par voie aérienne.

Ce sont quelques 165 réfugiés centrafricains vivant dans les villes congolaises de Brazzaville et de Pointe Noire qui sont de nouveau à Centrafrique. Ils sont rentrés volontairement samedi dans leur pays d’origine par voie aérienne.

Le rapatriement de ces réfugiés centrafricains avait été interrompu en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Avec l’allègement des restrictions aux frontières, le rapatriement a repris. Une information que confirme Jean-Didier Martinez Mbétianga, assistant en charge des activités génératrices de revenus à la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).

Notons que, ce convoi n’était pas le dernier. D’autres convois aériens de rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en république du Congo sont programmés dans les jours à venir. Des convois terrestres sont également prévus pour ceux ayant trouvé asile en République démocratique du Congo.

Pour rappel, la crise politico-militaire qui a secoué la République centrafricaine dont les stigmates sont encore visibles dans le pays, sont à l’origine du déplacement de ces nombreux Centrafricains qui ont trouvé asile dans les pays limitrophes.

Avec la signature d’un accord de paix en 2019, les violences ont sensiblement baissé, motivant les réfugiés à retourner dans leur pays. Certains l’ont fait de leur propre chef, mais la plus grande majorité a bénéficié de la facilitation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s’engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d’une mission pré-électorale à Abidjan.L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de « renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020 », indique un communiqué de presse. 

Cette démarche qui intervient à un peu plus d’un mois des joutes électorales,  vise également à « encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.  

Dans l’élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.  

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.  

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils « poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme », poursuit le texte.  

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté « la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit ». 

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à « rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique ». 

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d' »agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire ».  

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara. 

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l’opposition clame une candidature « anticonstitutionnelle ».

Mali : Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition

Bah N’daw, deux jours après son investiture comme président de la transition, a signé le décret de nomination du Premier ministre.C’est fait. Le Mali tient enfin son Premier ministre en la personne de Moctar Ouane. Ce dernier occupait jusque-là le poste de Délégué Général à la paix et à la sécurité à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Dans cette institution financière de la sous-région, M. Ouane était auparavant un conseiller diplomatique.

Désormais, cet ancien ministre des Affaires étrangères du Mali entre 2004 et 2009, sous la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT), a la lourde mission de conduire le gouvernement de transition.

Ce technocrate de 64 ans fut, de 1995 à 2002, l’Ambassadeur et le Représentant permanent de la Mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, aux États-Unis.

Il est titulaire d’une Licence en Droit public et d’une Maîtrise en Relations internationales et en Administration publique obtenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

La quête du savoir va ensuite l’amener à Paris (France) où il intègre l’École nationale d’administration (Ena). Sa désignation par l’ex-ministre de la Défense, Bah N’daw, satisfait l’exigence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour la levée des sanctions infligées au Mali après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Par conséquent, l’organisation régionale ne devrait pas tarder à rétablir les relations avec Bamako.

Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Près de trente athlètes en situation de handicap récompensés à la 3è édition du Handi Marathon d’Abidjan

Près de trente athlètes en situation de handicap ont été récompensés dimanche à Abidjan au terme de la troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, a constaté APA sur place.Ce marathon qui s’est fait en trois parcours, notamment le 11 kilomètres, le 5 kilomètres et le 2 kilomètres, a enregistré également la participation des personnes du troisième âge et des personnes  dites valides.

Ainsi les trois meilleurs athlètes des trois parcours et des différentes catégories, ont été récompensés à l’issue de cette course.  Il s’agit entre autres, de la catégorie des personnes de petites tailles dame du 2km où le premier prix a été raflé par Yapi Carine, sur le 5 km catégorie fauteuil roulant dame, la première place est revenue à Dosso Maférima.

Quant aux hommes de cette même catégorie, le premier prix a été remporté par Djé Bi Bolou Simplice. Sur le parcours du 11 km catégorie personnes amputées dames, la première place a été occupée par Bouré Nadia. Dans la même catégorie, la course des hommes a été remportée par Keita Ibrahima.

Des personnes du troisième dont l’âge varie entre 60 et 75 ans ont, par ailleurs, été récompensées à l’issue d’une marche sur le parcours du 5 km. « Je remercie tous les organisateurs de ce Handi Marathon qui va permettre à nous les handicapés d’arrêter la mendicité», a dit à APA Kéïta Ibrahima, le champion du 11km catégorie personnes amputées hommes.

« Je veux dire à tous ceux qui sont dans la même situation physique que moi de venir participer à des compétitions pour changer d’air. Car notre Handicap ne devrait pas être une fatalité, mais un atout», a soutenu de son côté Dosso Maférima, la championne du parcours de 5 km catégorie fauteuil roulant dames.

« Le sport est très important pour les personnes vivant avec un handicap car elles ont besoin d’entretenir leur motricité », a estimé pour sa part, Allah François qui représentait Danho Paulin, le ministre ivoirien des sports. 

Au total, une cinquantaine de médailles et des  récompenses financières ont été distribuées à l’issue de cette troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan qui avait pour thème : « Modeste dans la victoire, sans rancœur dans la défaite ».

Le Handi Marathon d’Abidjan dont le commissaire général est Mme Danielle Adahi,  est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge.

Monnaie unique CEDEAO: « je ne vois pas l’Éco arriver avant 3 à 5 ans » (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi à Bouaflé, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, ne pas envisager l’avènement de l’Éco, la monnaie unique de la CEDEAO, « avant 3 à 5 ans » vu l’impact de la Covid-19 sur les États. »Nous savons que l’Eco ne peut pas être mise en place cette année et bien sûr à cause de la Covid-19 et les difficultés qu’ont les différents Etats (…) Personnellement, je ne vois pas l’Eco arriver avant 3 à 5 ans. Mais, je souhaite que ça vienne le plutôt possible », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien, qui répondait aux questions de journalistes après une visite d’Etat de quatre jours dans la Région de la Marahoué, a fait observer que « l’Eco sera donc mise en place à cet horizon », se disant toutefois « totalement en phase » avec ses paires de la CEDEAO ce qu’il y a lieu de faire.  

Lors d’une conférence des chefs d’Etat de l’organisation à Niamey, le 7 septembre 2020, « nous avons vu que nous avons une totale convergence, que chacun doit continuer à faire tous les progrès nécessaires pour parvenir au respect des critères et que cela peut prendre 3, 4 ou 5 ans », a-t-il indiqué.  

« L’Éco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans. Pendant cette période, nous continuerons d’utiliser le franc CFA, qui est une bonne monnaie », avait laissé entendre M. Ouattara à l’aéroport d’Abidjan.

Avant l’arrivée de l’Éco, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devraient fournir les efforts nécessaires afin « d’effacer les liens avec le trésor français et la présence des Français dans les structures de l’Union ».

L’un des défis de l’institution de l’Eco est que tous les 15 États membres de la CEDEAO parviennent à arrêter un taux d’échange de cette monnaie face à l’Euro, en vue d’une mise en place sereine de la monnaie unique de l’organisation et d’une banque centrale fédérale.

Guerguerat: l’ONU enjoint le polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a enjoint samedi au polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat (sud du Maroc), en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.L’Organisation des Nations-Unies est “au courant des appels” des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de “nouvelles manifestations” à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse.

“La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon” de Guerguerat, a affirmé le porte-parole.

Il a également réitéré l’appel des Nations-Unies à “la plus grande retenue et à désamorcer toute tension” à Guerguerat, ajoutant que la MINURSO “surveille la situation” dans la région.

Pour rappel, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le “maintien de la circulation civile et commerciale régulière” à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye “Africa Eco Race” entre le Maroc et la Mauritanie.