Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Sénégal : Macky Sall espère un taux de croissance à deux chiffres dès 2023

Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie sénégalaise, cette dernière devrait réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021 et devrait atteindre plus de 13 % dès 2023 grâce à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal émergent (PSE), a soutenu, mardi à Diamniadio (Dakar), le président Macky Sall.« J’ai les pieds sur terre. Je ne parle pas dans les nuages. Nous allons reprendre la croissance de 5, 2%dès l’année prochaine, 7,2% en 2022 et en 2023 si toutes les conditions sont réunies, le pays va atteindre pour la première fois une croissance à deux chiffres, notamment 13, 7 % », déclaré le chef de l’Etat sénégalais.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie sénégalaise, Macky Sall a indiqué que cette croissance du PIB à deux chiffres prévue en 2023 sera le résultat de la première année d’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie Covid-19 et de la sécheresse

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus et de la sécheresse, a estimé lundi le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun.

 Selon le ministre, qui s’exprimait en commission parlementaire, la loi de finances pour l’année 2020 tablait sur un taux de croissance de +3,7% et un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% du PIB. A ce titre, le Maroc va perdre 100 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de PIB, ce qui se traduit par la perte de 1 milliard DH pour chaque jour de confinement

Le ministre a indiqué que la majorité des secteurs liés aux chaînes de valeur mondiales ont enregistré un recul estimé à -50% de valeur ajoutée pour le tourisme au lieu de -20%, -12% pour le secteur du transport au lieu de -9,6%, et 9,1% pour le commerce au lieu de -8%.

Pour ce qui est du financement de l’économie, il a fait part d’une accélération des crédits bancaires due à une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées en rapport notamment avec le recours des entreprises affectées par la crise aux ressources de financement.

Quant à l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%.

Le marché de travail, principal pourvoyeur des revenus des ménages, a été sévèrement touché par les retombées négatives de la crise. Il a connu une perte de 589.000 postes, dont 520.000 postes situés en milieu rural et 69.000 postes en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois dernières années.

Dans ce contexte, le ministre a noté qu’en moyenne, 10.000 postes d’emplois ont été perdus par jour lors du confinement. Dans ces conditions, le taux de chômage a atteint durant le deuxième trimestre 2020 un pic historique, depuis 2004, de 12,3%, en augmentation de 4,2 points par rapport à l’année précédente. Un pourcentage qui pourrait malheureusement atteindre 13% à la fin de cette année.

Par rapport à l’exécution de la Loi de Finances 2020 lors des six premiers mois, l’argentier du Royaume a indiqué que l’évolution des dépenses et des recettes ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de près de 16 milliards DH à fin août, contre 12,9 milliards à fin juillet, traduisant une accélération du rythme d’exécution des dépenses ordinaires par rapport à celui des recettes.

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont atteint 39,9 milliards DH, correspondant à un taux de réalisation de 56,4%, soit une de 4,7% comparée à la même période de 2019.

Economie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’exécution de la loi de finances 2020 et à la préparation de la loi de finances 2021, la reprise de l’activité théâtrale et course vers le titre du championnat marocain de football.+L’Economiste+ relève que l’exécution de la loi de Finances au titre de l’exercice 2020 fait ressortir, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant.

Dans le détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 milliards de DH (au terme des huit premiers mois l’année. Pour sa part, l’impôt sur le revenu (IR) se replie de 1,9 milliard de DH, la TVA de 3,7 milliards de DH, la taxe à la consommation de 2,5 milliards de DH et les droits d’enregistrement et timbres de 2,4 milliards DH, tandis que les recettes non fiscales ont baissé de 2,3 milliards de DH.

Concernant les dépenses, elles ont cru de 9 milliards de DH (+5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 milliards de DH. Le taux d’achèvement atteint ainsi 56,4%. Dans ce contexte, le déficit budgétaire se creuse de 15,8 milliards DH. Hors fonds spécial Covid19, ce déficit monte à 55,5 milliards de DH, soit une hausse de 25%.

+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que le projet de loi de Finances 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams.

Selon lui, L’élaboration du projet de loi de finances 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après plus de six mois d’arrêt de ses activités, bien avant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le monde du théâtre et du spectacle est parmi les secteurs les plus sévèrement affectés par la crise sanitaire.

Pour pouvoir sortir de cette impasse, les professionnels appellent à accélérer la réouverture des salles du théâtre et du spectacle, dont dépend un grand nombre du monde du show, de techniciens et autres.

Et ce à l’instar de la plupart des autres pays qui ont déjà connu la reprise de leurs activités culturelles et artistiques avec le strict respect des restrictions sanitaires en vigueur en cette période exceptionnelle. « Nous nous engageons à respecter le taux de la capacité autorisée pour l’assistance, la distanciation physique, le port de masque de protection,… Nous avons hâte de monter sur scène et de reprendre nos activités comme c’était le cas en temps normal », a dit Rachid Amahjour, directeur de la Troupe du spectacle possible et directeur du Festival de Tanger des arts de marionnettes et de performances, cité par la publication.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que les derniers matchs en retard que compte encore le championnat de football ont eu lieu dimanche dernier. Si le leader, le Raja Casablanca, a remporté son duel face au Rapide Oued Zem, le Wydad a été tenu en échec à Tétouan (1-1) et a dû céder sa deuxième place à la Renaissance sportive de Berkane qui a battu la lanterne rouge, le Raja Béni Mellal. Ce dernier peut dire cette fois-ci adieu à la première division.

Le Raja conserve donc sa première place au classement avec 52 points, suivi par la Renaissance de Berkane avec 50 points, tandis que le Wydad ferme le podium avec un total de 49 points. Le 4e du classement, à savoir le Mouloudia d’Oujda, est à huit points derrière (41 points), devant le Fath de Rabat, 5e avec 40 points.

La lutte fait donc plus que jamais rage entre les trois premiers qui aspirent au sacre final. Berkane, qui n’a jamais gagné le championnat de son histoire, se verrait bien remporter son premier titre cette saison. Surtout que l’équipe a son destin entre ses mains.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’IFC signe un partenariat avec OCP Africa pour renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, annonce la mise en place d’un partenariat avec OCP Africa, filiale du Groupe marocain OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, en vue de renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal et de contribuer à l’amélioration du niveau de vie de milliers de petits producteurs, indique lundi un communiqué du groupe OCP parvenu à APA.Ces cultures, indispensables pour garantir la sécurité alimentaire de ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, opèrent à des rendements bien inférieurs à leur plein potentiel en raison notamment d’un manque de professionnalisation, de pratiques agricoles inadaptées et d’un accès insuffisant au financement.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC va fournir des services-conseils aux agriculteurs et aux groupements agricoles membres du programme Agribooster d’OCP Africa avec l’ambition de faire bénéficier, d’ici 2022, près de 12 000 agriculteurs ivoiriens et sénégalais.

L’objectif de ce projet est de renforcer les compétences techniques, financières et managériales des coopératives et d’améliorer les pratiques agricoles en intégrant des solutions intelligentes relatives au changement climatique pour la gestion de l’eau et des sols.

Aussi, il vise à accélérer la digitalisation des systèmes de paiements dans les deux chaînes de valeur et le développement d’un outil de notation pour améliorer l’accès au financement des agriculteurs.

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec OCP Africa, fervent contributeur au développement de l’agriculture en Afrique, qui vise à promouvoir une agriculture plus responsable et respectueuse de l’environnement, » souligne Xavier Reille, directeur d’IFC pour le Maghreb, citée par le communiqué

« Ce partenariat concrétise notre vision de libérer durablement le potentiel de l’agriculture africaine à travers une approche holistique, impliquant des acteurs clés de la chaîne de valeur, au profit des petits fermiers » indique Mohamed Anouar Jamali, directeur général de OCP Africa.

Filiale du Groupe OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, OCP Africa, avec qui l’IFC a signé en janvier 2020 un accord de principe en vue d’une collaboration renforcée, est un acteur stratégique en Afrique pour le développement d’une agriculture durable et intelligente qui valorise le travail des petits producteurs et renforce la sécurité alimentaire.

Pour rappel, OCP Africa est une filiale d’OCP, leader mondial dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés. OCP Africa entend contribuer activement au développement agricole du continent africain et envisage de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour y parvenir. Elle développe des solutions d’engrais adaptées aux conditions locales et aux besoins des cultures à travers l’agronomie, la recherche et le développement, le renforcement de capacités et la distribution.

OCP Africa travaille avec des partenaires locaux notamment les gouvernements, les organisations à but non lucratif, des institutions de recherche, les entreprises privées pour connecter les petits fermiers aux services, connaissances et ressources agricoles existantes dont ils ont besoin pour améliorer leur productivité et passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture pérenne.

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.