Finance, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Le rapport annuel de la banque centrale sur la supervision bancaire, le relâchement d’une partie des citoyens dans l’application des mesures préventives et la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Citant les chiffres du dernier rapport annuel de la Banque centrale sur la supervision bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que 40% de la population adulte marocaine ne détient aucun compte bancaire, notant qu’ « il est fort à parier que dans cette proportion de la population, l’écrasante majorité, si ce n’est la totalité, est dans le secteur informel ».

Ce sont donc là des millions de Marocaines et de Marocains qui sont encore en dehors des écrans radars, avance la publication, soulignant qu’à l’exception de quelques rares et anciennes tentatives, aujourd’hui il est difficile de savoir avec exactitude ce qu’ils font, de quoi ils vivent, combien ils produisent, combien ils consomment et ils épargnent…

Par ailleurs, la publication ajoute qu’à la faveur de la crise sanitaire que traverse le Maroc, comme le monde, les pouvoirs publics se sont retrouvés face à des millions de familles en détresse mais sans aucun moyen de les identifier, de connaître l’ampleur des besoins avec précision pour les adresser et sans aussi pouvoir s’assurer de la fiabilité des données, estimant que la stratégie nationale d’inclusion financière, lancée il y a quelque temps par la Banque centrale, n’est pas un luxe mais un impératif pour l’avenir de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+, fait observer que de nombreux citoyens se sont relâchés au lendemain de l’assouplissement des mesures du confinement sanitaire « qui restent d’ailleurs en vigueur pour lutter contre la pandémie du coronavirus », expliquant que « marchés, rues et moyens de transport sont souvent bondés en absence totale du respect des dispositions préventives (distanciation physique et port du masque) ».

La décision de d’assouplir les restrictions du confinement constituait pour les citoyens l’occasion de s’approprier les règles de prévention et d’hygiène, estime l’auteur de l’article, notant qu’inversement, les images relayées par les médias et les réseaux sociaux, montrant des personnes insouciantes, étaient pour le moins terrifiantes.

Certes, les citoyens ont le droit de fêter l’Aid Al Adha avec leurs proches et leurs familles, soutient-il, « mais ils n’ont pas le droit, non plus, de mettre la vie des leurs en péril, notamment les malades et les personnes âgées, et ce au risque de faire de la fête un véritable deuil dans quelques jours ».

+Le Matin+ rapporte que le Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) conforte sa place de leader après son match nul face au Mouloudia Club d’Oujda (MCO) (1-1), disputé mardi à Casablanca, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de football.     

Les visiteurs ont ouvert le score par le biais de l’attaquant Noah Sadaoui à la 43e minute du jeu.

A deux minutes de la fin de la rencontre, les Wydadis ont égalisé grâce à l’Ivoirien Cheick Comara qui permet au Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) de garder son fauteuil de leader du championnat national.

Au terme de la rencontre le WAC demeure leader du championnat avec un total de 37 points, tandis que le  Mouloudia Club d’Oujda (MCO) se hisse à la deuxième position du classement avec 35 points ex aequo avec le Fath Union Sport de Rabat (FUS).

Les journalistes ivoiriens invités au professionnalisme pour éviter les interpellations

Les journalistes ivoiriens ont été invités, mardi à Abidjan, à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier, lors d’un atelier organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) pour expliquer le rôle des médias en période électorale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Deux  communications ont meublé cet atelier qui a enregistré en plus des journalistes, la présence de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur de la presse imprimée et numérique), de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur de l’audiovisuelle), de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) et  plusieurs organisations du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Interpellé par  un journaliste sur les récurrentes convocations de certains acteurs des médias par la brigade de recherche de la gendarmerie ivoirienne, Samba Koné, le président de l’ANP a fait savoir que chaque fois qu’un journaliste est convoqué par cette brigade, son institution a toujours été à ses côtés.

« Nous ne pouvons pas accepter qu’un journaliste soit menacé, mais en même temps, nous demandons que les journalistes soient professionnels», a exhorté M. Koné.

« La tenue d’élections crédibles en 2020 (cette année) en Côte d’Ivoire constitue un défi. La presse aura donc un rôle important dans les semaines à venir», a dit auparavant Sindou Bamba, le secrétaire exécutif du CNDH dans un exposé sur le thème, «le rôle des médias dans la promotion et la protection des droits de l’homme en période électorale ».

De son avis, les journalistes doivent s’approprier le cadre légal de la presse et des élections et éviter d’inciter à la violence pendant cette période électorale. 

Dans la même veine, Sidonie Amoikon, la secrétaire générale de l’ANP,  a présenté dans une autre communication les enjeux et les défis de la loi de 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette loi protège la liberté de la presse et la liberté d’expression en période électorale. Profitant de cette tribune, Mme Amoikon a expliqué que l’ANP qui œuvre à la liberté de la presse, «ne travaille pas qu’à charge, mais elle travaille aussi à décharge ».

Covid-19 : le tourisme mondial a perdu 320 milliards de dollars

La pandémie de coronavirus a provoqué 320 milliards de dollars de pertes pour le tourisme international entre janvier et mai, selon le baromètre publié, ce mardi, par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).« C’est plus du triple des pertes au niveau des recettes du tourisme international enregistrées pendant la crise économique mondiale de 2009 », fait remarquer l’OMT. 

Cette dernière révèle par ailleurs que le coronavirus a fait chuter de 56% le nombre de touristes entre janvier et mai, ce qui représente 300 millions de visiteurs en moins par rapport à la même période de 2019.

Même si  le tourisme reprend lentement dans certaines destinations comme l’Europe, « l’indice de confiance établi par l’OMT affiche des plus bas historiques, à la fois pour le bilan de la période janvier-avril 2020 et pour les perspectives pour mai-août », lit-on sur le portail d’information de l’OMT. 

L’organisation dépendant des Nations unies et dont le siège est à Madrid (Espagne) signale en outre une série de risques baissiers tels que la recrudescence du virus et le risque de nouveaux confinements ou de couvre-feux qui pourraient affecter la reprise des activités touristiques.

L’OMT  pointe du doigt également la situation « au point mort » entre les États-Unis d’Amérique et la Chine, de grands marchés pourvoyeurs de touristes. 

Covid-19 : le Japon accompagne la riposte du Sénégal

Le Japon a fait un don d’un montant de cinq cent millions de Yens, soit environ deux milliards cinq cent millions de FCFA, au Sénégal pour soutenir les efforts du gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.Cet appui est destiné à la fourniture d’équipements médicaux ; d’équipements et/ou de matériels relatifs à l’utilisation et à la maintenance de ces équipements ; de tout équipement et/ou matériel nécessaire aux structures sanitaires de destination ; de services nécessaires pour l’acquisition et le transport des produits ; de services de formation et autres services nécessaires pour l’utilisation et la maintenance des équipements ; et, enfin, de services de consultants. 

Cette assistance intervient en cette année 2020 où le Sénégal et le Japon commémoreront le 60e anniversaire de leurs relations diplomatiques, et le 40e anniversaire de l’envoi de volontaires japonais au Sénégal, « deux événements très représentatifs de la solide amitié qui lie les deux peuples », rappelle le communiqué du ministère de l’Économie parvenu ce mardi à APA. 

Côte d’Ivoire: les numéros de téléphone passent de 8 à 10 chiffres à partir du 31 janvier 2021

Les numéros de téléphones mobiles et fixes en Côte d’Ivoire passent de 8 à 10 chiffres à compter du 31 janvier 2021, a annoncé mardi le directeur général de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, lors d’une conférence de presse à Abidjan.« Au 31 janvier 2021 à 00 heure, les numéros à 8 chiffres ne vont plus fonctionner», a dit M. Bilé Diéméléou, indiquant que la nomenclature des numéros de téléphones mobiles et fixes passera à 10 chiffres parce que la majorité des opérateurs de téléphonie mobile ont épuisé les capacités en ressources de numérotation.

Ce basculement s’inscrit dans un nouveau Plan national de numérotation qui consacre le passage de 8 à 10 chiffres, a fait savoir M. Diéméléou, insinuant que l’ancien plan de numérotation à 8 chiffres, d’une capacité en numéros mobiles et fixes de 49 millions et arrivé à saturation et ne permet pas de répondre aux besoins de certains opérateurs. 

Le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres devrait permettre de répondre aux besoins des populations sur une durée prévisionnelle de 50 ans. Il vise aussi à anticiper sur les évolutions technologiques des services de communication (Internet des objets) qui laissent entrevoir un usage massif de numéros à l’avenir. 

Pour les abonnés au mobile, le directeur général de l’ARTCI a souligné que les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de Moov.

Concernant les numéros fixes, l’usager devra ajouter 27 devant les anciens numéros de Orange, 25 devant les anciens numéros de MTN et 21 devant les anciens numéros de Moov. Selon M. Diéméléou, le changement se fera automatiquement à compter du 31 janvier à 00 heure. 

A partir de cette date, dira-t-il, l’abonné ne sera plus joignable sur son ancien numéro à 8 chiffres mais uniquement sur son numéro à 10 chiffres. Pour les applications et services liés aux numéros de téléphone, l’impact principal sera la modification de l’information liée au numéro de téléphone.     

« Les numéros courts et d’urgence ne connaîtront aucune modification », a fait savoir le directeur général de l’ARTCI. Le nouveau parc de numérotation à 10 chiffres offre 10 milliards de numéros mobiles et fixes contre 49 millions pour la numérotation à 8 chiffres. 

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

Pour appeler un numéro étranger, l’usager devra comme d’habitude, composer le numéro de son correspondant, précédé de l’indicatif du pays où il se trouve. Sur le plan du coût des services des opérateurs et du changement de numérotation, il n’y aura également « aucun impact ». 

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs n’en seront pas impactés, a-t-il poursuivi, mentionnant que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés », a insisté M. Diéméléou, ajoutant qu’ il ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…). 

Par ailleurs, le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros de mobiles, de fixes et de fax sur toutes leurs papeteries.

Lors du basculement, l’ARTCI signale qu’ il peut arriver que pendant des heures qui suivent, les abonnés constatent quelques perturbations techniques des services ; et que cette opération technique vise « plus de 50 millions de numéros mobiles ». 

Le gouvernement ivoirien a adopté le 26 février 2020 un nouveau Plan de numérotation. Il intervient après celui du 15 janvier 2000, qui avait permis le basculement de 6 à 8 chiffres dont les ressources ont été fortement mobilisées avec le boom de la téléphonie à la fin des années 2000. 

Aujourd’hui, le secteur de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 37 millions d’abonnés avec un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa.

  

Côte d’Ivoire: le gouvernement donne son accord pour la recomposition des commissions locales de la CEI

Le gouvernement ivoirien a marqué son accord mardi à Abidjan, pour la recomposition des commissions locales de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire) comme prescrit par l’arrêt du 15 juillet dernier de la Cour africaine des droits de l’homme et et des peuples dans l’affaire dite Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire.L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim qui a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

 « Du point de vue de l’arrêt, à aucun moment la Cour ne demande à l’État de Côte d’Ivoire de modifier la loi sur la CEI. A aucun moment la Cour ne dit pas que la CEI centrale est déséquilibrée, à aucun moment, la Cour ne demande de refaire des élections au niveau de la CEI centrale… La CEI va organiser de nouvelles élections au niveau des CEI locales », a annoncé M. Bakayoko au corps diplomatique. 

Poursuivant, il a indiqué que le  ministre de l’administration du territoire a écrit au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) pour lui demander de désigner son représentant au niveau de la Commission centrale de cette institution électorale. 

« Je crois que la CEI fait ses diligences également pour que le PDCI donne ses représentants au niveau local. Ce qui devrait permettre la reprise des élections au niveau local», a ajouté le premier ministre par intérim évoquant cependant des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain. 

« Passé un certains délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko. « Nous avons pris bonne note des propositions faites par le gouvernement pour, dans la mesure du possible, et de façon réaliste rendre possible certaines recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme», a affirmé en retour, Philippe Poinsot, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire au nom du corps diplomatique.

 Par ailleurs, il a souhaité des élections apaisées et transparentes en Côte d’Ivoire. Auparavant, les ministres ivoiriens Sansan Kambilé ( Justice) et Sidiki Diakité ( administration du territoire) ont expliqué successivement l’aspect juridique de cet arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et  les diligences administratives initiées par le gouvernement auprès de l’opposition pour sa participation à l’organe électoral. 

« A l’issue de l’arrêt le 15 juillet dernier, nous avons relancé le PDCI par courrier en date du 20 juillet dernier pour lui demander à nouveau de nous communiquer le nom de son représentant à la CEI centrale», a fait savoir M. Diakité soulignant que « nous attendons à ce jour, la réponse du PDCI et de ses alliés pour que le processus électoral puisse se poursuivre ».

 Le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu un arrêt dans l’affaire Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la CEI. Dans cet arrêt diversement interprété,  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants.

Covid-19 : l’opposition sud-africaine rejette le prêt du FMI

Les partis d’opposition sud-africains, par la voix du Economic Freedom Front (EFF), ont exprimé mardi leur désapprobation quant à la décision du gouvernement d’emprunter 4,3 milliards de dollars au Fonds monétaire international pour aider le pays à résister aux effets de la pandémie de coronavirus.Selon le FMI, Pretoria devait rembourser le prêt en cinq ans à un taux d’intérêt d’un peu plus de 1%.

 Le porte-parole du parti EFF, Vuyani Pambo, a exprimé la crainte que les fonds soient assortis de conditions strictes qui compromettraient en fin de compte la souveraineté du pays.

 Un autre parti d’opposition, le Congrès du peuple (COPE), a également réagi négativement à l’annonce du prêt lundi.

 Le porte-parole du COPE, Dennis Bloem, a déclaré qu’en raison de la corruption rampante dans le pays, il n’y avait aucune garantie que les fonds empruntés seraient utilisés aux fins prévues.

 C’est la première fois que l’Afrique du Sud se tourne vers l’institution de Breton Woods pour ce type de transaction, et les partis d’opposition ont blâmé le président Cyril Ramaphosa et le ministre des Finances Tito Mboweni pour cette tournure des événements.

 L’Afrique du Sud fait partie des 70 pays qui ont accepté des prêts financiers du FMI afin de les aider à protéger leur économie des effets négatifs de la pandémie de Covid-19.

 Le virus a tué plus de 7.000 personnes sur 452.529 cas depuis mars, a déclaré mardi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 53,17% au BEPC session 2020

L’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, enregistre 243.416 admis sur 457.797 candidats présents pour la session 2019-2020, soit un taux de réussite de 53,17% contre 57,31% en 2019.Sur 457 797 candidats effectivement présents à l’examen du BEPC, 243 416 ont été déclarés admis sur toute l’étendue du territoire ivoirien, soit un taux de réussite de 53,17%, indiquent les statistiques des résultats proclamés. 

Au niveau du genre, l’on note 53,44% de filles qui ont réussi à leur examen de BEPC contre 52,94% de garçons, indique les données statistiques. Un taux qui montre que les filles titillent les jeunes garçons dans les études.   

Pour cette session du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, on est enregistre un effectif cumulé de 503 472 candidats répartis dans 799 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national.  

L’examen du BEPC session 2020 s’est déroulé dans un contexte de pandémie liée à la Covid-19. Pour freiner sa propagation, les résultats n’ont pas fait l’objet de proclamation publique dans les centres de composition.  

Le nombre initial d’inscrits à l’examen du BEPC session 2020 état de 503 472 candidats. Initialement prévue du 20 avril au 12 juin 2020, cette session est intervenue en juillet à la suite d’un réaménagement du calendrier des examens scolaires, en raison de la pandémie de Covid-19. 

Crise malienne : retour à la case départ

Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) rejette ce mardi le plan de sortie de crise proposé la veille par la Cedeao.L’impasse politique persiste au Mali. Pour l’opposition qui conteste le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’application des six mesures issues du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne permettra pas de sortir de la crise politique dans laquelle le pays est entré ces derniers mois. 

Celles-ci se résument à la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, à la recomposition de la Cour constitutionnelle, à la participation à un gouvernement d’union nationale de l’opposition, en particulier le M5-RFP (collectif d’opposants, de religieux et d’activistes de la société civile qui réclament le départ du chef de l’État), à la mise sur pied d’une Commission d’enquête pour situer les responsabilités après les violences ayant marqué les manifestations du 10, 11 et 12 juillet 2020 qui ont causé des décès et des blessés ainsi que la destruction de biens publics et privés, à la création d’un Comité de suivi de toutes les mesures et à la mise en place d’un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de la crise sociopolitique.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) affirme que « les décisions du sommet des chefs d’État de la Cedeao reposent sur des approximations très improbables ».

Le mouvement contestataire considère que les présidents ouest-africains, à l’instar de la mission de médiation conduite la semaine passée par l’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan, « continuent de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif ».

Car, selon le M5-RFP, les conclusions du sommet des chefs d’État ne tiennent pas compte de la profondeur et de la gravité de la crise sociopolitique qui hypothèque l’avenir du Mali, ne correspondent aucunement aux attentes et aspirations du peuple malien et surtout violent les lois et la Constitution du Mali.

Le collectif opposé au président IBK fait remarquer que « des insinuations tentent de diluer les revendications populaires républicaines en brandissant l’épouvantail terroriste-islamiste et divertir le peuple malien qui a, depuis des siècles, opté pour la tolérance religieuse, l’islam choisi et la laïcité ». 

Accusant le chef de l’État malien d’avoir tenu ses propos durant la rencontre virtuelle avec ses homologues ouest-africains, le M5-RFP en déduit qu’ils relèvent « d’une tentative désespérée de noyer sa propre incapacité à juguler une lancinante crise multidimensionnelle qu’il a lui-même fortement aggravée ».

Leader des contestataires, l’imam Mahmoud Dicko et les autres chefs du mouvement réaffirment « leur détermination à mener (ce) combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’État, Nation, Démocratie et République laïque, exigent plus que jamais la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays ».

Enfin, le M5-RFP réitère son exigence d’actions judiciaires y compris devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions commises contre les manifestants par les Forces spéciales antiterroristes (Forsat), tant à Sikasso qu’à Bamako, dans les rues, domiciles et lieux de culte, et demande de libération de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition enlevé en pleine campagne électorale par des groupes présumés jihadistes. 

Dans la foulée du sommet extraordinaire de la Cedeao, le président IBK a signé hier soir un décret de nomination de six ministres. Il s’agit du Général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens combattants, de Boubacar Alpha Bah, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du Général de Division M’Bemba Moussa Keïta, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, de Kassoum Tapo, ministre de la Justice et des droits de l’Homme, de Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et d’Abdoulaye Daffé, ministre de l’Économie et des Finances.

Ouganda : Museveni investi par son parti pour un sixième mandat

Le président ougandais Yoweri Museveni, 75 ans, qui dirige le pays depuis 1986, a été investi par son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), pour un sixième mandat à la présidentielle de 2021, a appris APA mardi.L’année dernière, de nombreuses manifestations ont éclaté à travers le pays après que l’Assemblée nationale a levé la clause de limite d’âge dans la Constitution nationale, ouvrant ainsi la voie à sa réélection.

Toutefois, la Commission électorale nationale devra approuver sa candidature en novembre, une procédure que de nombreux experts politiques ougandais considèrent comme une simple formalité.