Covid-19 au Rwanda: l’Eglise catholique veut corser les gestes barrières

Pour garantir le respect des mesures barrières, l’Eglise catholique du Rwanda envisage des règles strictes devant être respectées par les fidèles.Il s’agira, entres autres, de retirer des chaises et de suspendre le «signe de la paix» que se donnent les fidèles à travers un câlin, une accolade ou une poignée de main, selon une source faisant autorité.

Le Rwanda a annoncé le 21 mars dernier, un premier confinement de deux semaines tout au début de l’épidémie de coronavirus. Ce confinement a été prolongé deux fois jusqu’au 30 avril.

Le 1er juin, des mesures d’assouplissement du confinement partiel ont été annoncées grâce auxquelles, les entreprises publiques et privées ont été autorisées à reprendre le travail avec le personnel essentiel, tandis que les autres employés continuent de travailler à domicile.

Avec des mesures de détente continues, les lieux de culte, les cérémonies de mariage, ainsi que les réunions et conférences dans les hôtels sont quelques-uns des services qui ont été choisis pour reprendre, alors que le pays continue de rouvrir lentement son économie.

Selon l’une des résolutions de la réunion du Cabinet présidée par le président Paul Kagamé au début du mois, les cérémonies de mariage religieux vont bientôt reprendre, mais le nombre de convives ne devrait pas dépasser 30 personnes.

En outre, les lieux de culte resteront fermés, mais dans l’intervalle, l’investissement dans les mesures de précaution et de prévention de la Covid-19 est encouragé pour permettre la préparation à leur réouverture dans 15 jours après une évaluation épidémiologique qui doit expirer le 2 juillet.

En début de semaine dernière, l’évêque catholique du Rwanda, Philippe Rukamba, a suggéré que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère en raison de la menace du coronavirus. Traditionnellement, la pratique de la communion en prenant l’hostie directement sur la langue ou dans la main était de mise  pour chaque fidèle, mais selon de nouvelles instructions, le rite devrait permettre aux fidèles de recevoir la communion à l’aide d’une cuillère pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fontes placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener à la maison ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme signe de la paix du Christ, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Église catholique.

Hier dimanche, le nombre de personnes infectées par le coronavirus au Rwanda est passé à 900, après l’annonce de 22 nouveaux cas sur 3.002 tests effectués.

Côte d’Ivoire/formation professionnelle: la session 2020 des examens prévue du 7 juillet au 14 août

La session 2020 des examens de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire est prévue, du 7 juillet au 14 août 2020, avec 17 084 candidats enregistrés contre 12 423 l’année précédente, soit une augmentation de 39,54%.Cette session des examens de la formation professionnelle, a été annoncée par M. Bertin Yao Kouassi, le directeur des examens et concours, chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, lors du lancement des examens à grand tirage des examens professionnels. 

M. Yao Kouassi a indiqué qu’au terme des enseignements, les examens de fin d’année se dérouleront du mardi 7 juillet au mardi 14 août 2020, et mettront en compétition 17 084 candidats contre 12 423 pour la session 2019, soit une progression de 39,54%.

Ces candidats, dira-t-il, comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% de l’effectif et 8221 filles, estimées à un taux de 48,12%. Concernant le statut des candidats, l’on note 14796 candidats officiels soit 86,61% contre 2288 candidats libres, soit 13,39%.

En majorité, ces candidats composent dans les spécialités du BT (69,1%) et du CAP (27,3%). En outre, 39,51% des candidats sont issus du secteur industriel contre 60,49% dans les filières du secteur tertiaire. Pour les filières industrielles, l’on a 13,4% de filles contre 70,8% pour le secteur tertiaire. 

Le calendrier des examens, ressort un déroulement des épreuves physiques et sportives du 7 juillet au 10 juillet 2020, les travaux pratiques et épreuves orales du 14 au 17 juillet, les épreuves écrites du 21 au 24 juillet. La publication des résultats en ligne est fixée au 14 août 2020.

En raison de la pandémie de la Covid-19, le Secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a arrêté des dispositions spéciales. 

Ces mesures devraient être exécutées par la Direction des examens et concours (DEXC), chargée de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il est requis une déconcentration de l’organisation des épreuves physiques et sportives (EPS) au niveau des directions régionales.

La déconcentration de l’EPS vise à éviter les regroupements importants des candidats dans les centres, où ces épreuves ne porteront que sur les sports individuels. Quant aux stages d’immersion en  entreprises, ils se feront apr7s les épreuves orales, pratiques et écrites.

Il a été arrêté un réaménagement des ateliers et l’allègement des travaux pratiques, avec des dispositions respectant les mesures de distanciation physique  pour la bonne tenue des épreuves de travaux pratiques, qui ne porteront que sur une seule épreuve au lieu de deux. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle concerne 117 spécialités de formation regroupées au sein de quatre diplômes, notamment le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), BEP (Brevet d’études professionnelle), le BT (Brevet de technicien) et le BP (Brevet professionnel). 

L’année académique 2019-2020, en cours, a débuté le 9 septembre 2019. Celle-ci devrait s’achever le 31 juillet 2020, mais a été réaménagée suite à la fermeture des établissements du 16 au 8 mai 2020 du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. 

A la réouverture des établissements, le 11 mai 2020, il a été adopté un nouveau calendrier fixant la fin de l’année scolaire au 14 août 2020. Et ce, en vue d’achever les programmes tout en respectant le quantum horaire requis pour valider l’année académique. 

Nigeria: 10 soldats tués dans une embuscade de Boko Haram

Dix soldats nigérians sont tués dans une embuscade tendue samedi par des insurgés de Boko Haram le long de la route Maiduguri-Damboa-Biu, dans l’Etat de Borno (nord du pays).Dans sa parution de ce lundi, le journal nigérian Vanguard a indiqué que 20 combattants de la secte Boko Haram ont également été tués dans les accrochages.

Le journal a ajouté qu’un des soldats avait perdu la vie le long de la route Pulka-Ngoshe, lors d’une autre opération.

Le journal qui cite plusieurs sources, a affirmé que dix soldats ont été blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Il indique qu’un passager, Ali Isa, qui a réussi à échapper à l’attaque, a déclaré que plusieurs membres de la secte Boko Haram avaient tendu une embuscade le long de la route de Damboa vers 14 heures et ouvert le feu sur les véhicules d’escorte militaire, entraînant un violent échange de coups de feu et forçant de nombreuses personnes à fuir dans la brousse pour sauver leur peau.

Les autorités militaires nigérianes n’ont publié aucune déclaration sur cette attaque.

Barrage de la renaissance: l’UA exhorte les parties à trouver «une solution amiable»

L’Union Africaine (UA) invite l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan à engager un dialogue franc en vue d’aboutir au règlement du différend sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd).À cet effet, Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, par ailleurs président de l’UA, a convoqué par visioconférence, le 26 juin dernier, une réunion extraordinaire du Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union « afin de débattre des évolutions récentes » dans ce dossier sensible. 

Dans un communiqué reçu ce lundi à APA, l’organisation panafricaine informe que « le Bureau de la Conférence a reçu avec satisfaction le rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA ». Cette étude signale entre autres que « plus de 90 % des problèmes dans les négociations tripartites entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont déjà été résolus ».

Partant de là, le Bureau de la Conférence a exprimé « sa vive reconnaissance pour l’approche positive et constructive qu’ont adoptée les trois parties dans la recherche d’un règlement pacifique et négocié de toutes les questions en suspens ».

Après avour souligné l’importance d’un « résultat avantageux pour tous, dans un esprit de solidarité et de coopération », cet organe de l’UA a décidé d’insuffler « un nouvel élan aux négociations tripartites » pour une entente sur les problèmes techniques et juridiques qui subsistent.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a convenu d’élargir le Comité tripartite sur la question du Gerd composé de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan. Ainsi, l’Afrique du Sud sera incluse comme observateurs puisqu’elle assure la présidence de l’UA. 

Ce comité sera aussi ouvert aux membres du Bureau de l’UA et à quelques experts de la Commission. Le Comité élargi a une première mission : présenter un rapport à M. Ramaphosa dans un délai d’une semaine.

Au cours d’une réunion prévue dans deux semaines, le rapport du Comité élargi sur le résultat des négociations relatives aux questions en suspens concernant le Gerd sera examiné par le Bureau de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement.

En outre, cet organe s’est félicité de « l’engagement que les trois parties ont pris de s’abstenir de faire des déclarations ou de prendre des mesures qui pourraient entraver ou compliquer le processus mené par l’UA visant à trouver une solution acceptable sur toutes les questions en suspens ».

Durant ses travaux, le Bureau a pris note « du potentiel du projet Gerd pour l’Afrique ». Les participants à la visioconférence ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre note du fait que « l’UA est saisie de la question ».

Tous les membres du Bureau de la Conférence ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Felix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, d’Abdel Fattah al Sisi, président de l’Égypte, d’Uhuru Kenyatta, président du Kenya et d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali.

Abiy Ahmad, le Premier ministre éthiopien, et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont, quant à eux, été invités.

Congo-coronavirus : début d’une campagne de sensibilisation entre Moungoumba et Bétou

L’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) a lancé ce week-end une campagne transfrontalière de prévention du coronavirus entre ces deux localités de Centrafrique et du Congo.

Dans cette zone transfrontalière, les populations échangent couramment aussi bien par voie terrestre que fluviale, mais les tests et les médicaments contre le coronavirus font défaut.

Depuis cinq semaines que les responsables de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCAEC) sillonnent les zones transfrontalières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour sensibiliser contre le coronavirus. Une pandémie qui gagne du terrain.

Les équipes ont déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres dans la zone de Bétou au Congo et Moungoumba en Centrafrique où les populations échangent fréquemment. Cette sensibilisation a été motivée pour des raisons évoquées par le Dr Brahim Issa Sidi représentant du secrétaire exécutif de l’OCEAC : « L’épidémie n’est plus importée, on vit avec ça. Les contaminations sont devenues pratiquement domestiques ou locales. Nous allons faire en sorte que, non seulement on ne va pas relâcher la sensibilisation ou la prévention, on va ajouter le dépistage et autres prises en charge parce que, s’il y a des positifs dans la population, il faut les connaître. »

Pour le Dr Issa Sidi, la sensibilisation est une flamme qu’il faut nécessairement maintenir parce que l’épidémie, selon les enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), va s’accentuer et durer encore longtemps.

Décès à Abidjan de l’acteur et comédien ivoirien «Lance Touré» (famille)

L’acteur et comédien ivoirien Lanciné Touré dit « Lance Touré » a tiré dimanche à Abidjan sa révérence, entre 22h et 23h (GMT), des suites d’une longue maladie, a appris lundi APA auprès de sa famille.Le décès est survenu, entre 22h et 23h (GMT) à son « domicile » à Abidjan, des suites d’une longue maladie, a rapporté à APA un des fils biologiques du comédien ivoirien, qui n’était pas aperçu depuis un bon moment dans de nouveaux tournages télés.

Il a incarné des rôles dans des séries à succès telles « Sida dans la cité » qui a révélé son génie et son talent au grand public. Dans « les coups de la vie », une autre série diffusée sur des chaînes africaines, il a fait montre d’une maturité sur la planche. 

Lance Touré était conseiller pédagogique et alliait cette fonction avec le métier d’acteur qui l’éloignait parfois de sa famille. Né en 1955 à Bouaké, la métropole du cente ivoirien, ce comédien chevronné laisse derrière lui six enfants. 

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font principalement l’écho de la déclaration crue de Serigne Babacar Sy Mansour sur la gestion de l’épidémie par le gouvernement.« L’heure est grave » déclare, dans EnQuête, le khalife général des Tidianes (l’une des confréries musulmanes du Sénégal). Ce dernier, qui « n’est pas content » de la gestion de la Covid-19 dans son pays, « a enjoint le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr) à organiser une large concertation pour la prise en charge de la maladie ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que le khalife « sermonne » l’Etat. Pour le guide religieux, qui s’est exprimé le 27 juin dernier à Tivaoune (ouest) devant des milliers de fidèles à l’occasion du 3e jour du décès de Serigne Pape Malick Sy, « l’Etat a démissionné ».

Dans Vox Populi, Serigne Babacar Sy Mansour soutient qu’ « un responsable ne démissionne pas face à un drame qui menace son peuple ». Partant de là, il a exhorté les pouvoirs publics à « dire aux Sénégalais qu’il n’y a pas de remède contre cette maladie. Il faut se (protéger) ou mourir ».

Poursuivant, le khalife général des Tidianes estime que « l’Etat est allé au-delà de ses prérogatives en voulant instaurer la distanciation physique dans les mosquées. Ce qui est absurde » puisque « l’Islam exige des rangs serrés dans une mosquée ».

De son côté, L’AS fait savoir que « Serigne Babacar Sy Mansour s’interroge sur la pertinence d’assouplir les mesures de protection au moment où la Covid-19 se propage à un rythme exponentiel dans le pays ».

Pendant ce temps, L’Observateur indique que le président « Macky Sall (fait) face à un dilemme » à 48 heures de l’expiration de la loi d’habilitation assortie de l’état d’urgence. Cité par ce journal, Docteur Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey (centre) explique que « la loi d’habilitation ne peut pas être prorogée, à moins que l’Assemblée nationale vote une nouvelle loi d’habilitation, après avoir été saisie par le président de la République ».

Toutefois, précise le juriste, « si les conditions qui ont (justifié) l’état d’urgence sont toujours là, rien n’empêche au (chef de l’Etat) de le proroger ». En tout cas, à l’hémicycle, des députés ont un avis tranché sur la question. C’est le cas de Mamadou Diop Decroix (non inscrit) qui déclare : « Aujourd’hui, tout le monde constate que la population a levé elle-même l’état d’urgence. Il n’y a pas de raison de solliciter une nouvelle loi d’habilitation ».

Le Quotidien informe que « l’Etat test(e) une autre stratégie » pour le dépistage des cas contacts suivis. Désormais, renseigne ce journal, « seuls (ceux) qui présentent des symptômes et les asymptomatiques jugés vulnérables dont l’âge est supérieur à 50 ans et (ayant) des comorbidités seront testés ».

« Un virage à 360 dégrés » pour Le Quotidien au moment où « à Dakar, la situation liée (à la) Covid-19 nécessite un réajustement de la stratégie pour essayer de couper la chaîne de contamination. (Du 23 au 28 juin, le Sénégal a enregistré) 616 cas positifs et 19 décès ».

Pour sa part, Le Soleil rapporte qu’ « Aly Ngouille Ndiaye sort de sa quatorzaine ». Le quotidien national rappelle que le ministre de l’Intérieur était en « auto-confinement après l’infection au coronavirus d’un membre de son cabinet ».

Dans un message posté sur sa page Facebook et relayé par Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye rassure : « Chers amis, parents et sympathisants, je suis heureux de vous annoncer (que) j’ai effectué (samedi dernier) un test à la Covid-19 qui est revenu négatif ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien affirme qu’avec le décès d’Abdoulaye Sèye Moreau, « le basket perd son pivot ». Premier Africain président de la Fédération internationale de basketball, il est « décédé à 90 ans samedi (dernier) ».

Selon Le Soleil, c’était « un dirigeant hors-pair ». Dans les colonnes du quotidien national, le président Macky Sall a rendu hommage au défunt : « Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils, Abdoulaye Sèye Moreau. Il était un homme pétri d’humilité et d’intégrité ».

La relance de l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la relance de l’économie nationale.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’ « exploiter les contraintes et les transformer en opportunités, utiliser de l’adversité chargée en négativisme pour en faire de l’énergie positive et créative…telles sont quelques leçons très instructives à tirer de l’épisode Covid-19.

« Les prémices sont déjà là! Des filières industrielles, agricoles et de services se sont parfaitement adaptées à une conjoncture inédite à laquelle, de surcroît, personne n’était préparé », poursuit le journal, notant que les opérateurs économiques ont entamé leur réadaptation grâce à des talents, à de l’agilité et surtout aussi à un accompagnement précieux des pouvoirs publics.

Maintenant, il s’agira de mieux organiser ce nouveau mode opératoire, de le formaliser, de conceptualiser des mini-modèles de réussite et de les dupliquer sans modération, préconise-t-il, soulignant que les leçons Covid-19 devront être capitalisées pour réussir la relance de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Al Bayane+ relève que toutes les régions du Royaume se mettent à pied d’œuvre pour sauver l’économie, à travers la mobilisation du potentiel humain au niveau de l’administration et du corps élu, toutes compétences confondues.

Ainsi, les centres régionaux d’investissement (CRI) sont censés se produire dans les conditions requises, pour promouvoir, activer et fluidifier les flux de l’investissement au niveau de la région, estime la publication, faisant savoir qu’ils permettront l’initiative libre et créative, par la mise en place des mécanismes strictes de gouvernance, de suivi et d’évaluation de la mission assignée.

Cette nouvelle conception des CRI, requiert le statut d’instance publique qui jouit de la personnalité morale et de l’indépendance financière, ainsi que la gestion inclusive en direction de tous les acteurs régionaux aussi bien dans le public que le privé, recommande-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que de nouveaux programmes ont été mis en place pour favoriser la relance des TPME industrielles. Dénommés « Tatwir » (développement) et « Nawat » (noyau), ces derniers viennent s’ajouter aux programmes « Istitmar » (investissement) et « Mowakaba » (accompagnement), déjà lancés et qui ont été reconfigurés.

Le Programme « Tatwir » permet aux entreprises concernées de bénéficier d’un soutien comprenant l’appui à l’investissement, l’assistance technique et le conseil. Il cible les TPME industrielles investissant dans les secteurs porteurs (croissance verte, innovation industrielle, industrie 4.0…). Ce programme appuie également l’accélération des PME à fort potentiel de croissance ainsi que les projets d’investissement concernant les produits non industrialisés actuellement au Maroc permettant ainsi d’encourager la production industrielle locale, indique le quotidien, citant le ministère de tutelle.

Quant au programme « Nawat », il permet d’accompagner les TPE, autoentrepreneurs et projets de projets via le conseil, l’expertise, l’assistance technique. Les projets d’investissement ne devront pas dépasser les 3 millions DH (1 euro = 10,7 DH). L’accompagnement couvre entre, autres, les phases pré-investissement et post-investissement.

Maroc : Saisie de près de 6 tonnes de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune (sud) ont procédé à l’interpellation de 14 individus, dont un Mauritanien et un Sénégalais, soupçonnés de liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes et détention d’armes à feu, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Les opérations de fouilles menées dans une zone saharienne à environ 30 km de Laâyoune se sont soldées par la saisie d’une kalachnikov, 66 balles, un fusil de chasse et 114 cartouches, en plus de 216 plaquettes de drogues d’un poids total de 5,89 tonnes de résine de cannabis, précise la même source.

Les éléments sécuritaires ont également saisi des armes blanches de différents calibres, une bombe de gaz lacrymogène, une paire de jumelles, deux téléphones satellitaires, un dispositif de géolocalisation, et trois véhicules, outre des sommes d’argent en devises soupçonnées de provenir du trafic international de drogues, ajoute la même source. 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et élucider les éventuels liens avec les réseaux nationaux et internationaux de trafic de drogue.

Ces derniers jours, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 24 juin, les services sécuritaires de la ville de Fès  ont saisi 2 tonnes de résine de cannabis transportées dans un camion routier de marchandises.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

La Tunisie rouvre ses frontières aériennes et maritimes

La Tunisie a procédé à la réouverture, samedi, de ses frontières aériennes et maritimes, fermées depuis la mi-mars pour juguler la propagation de la pandémie de la Covid-19.Cette décision, prise par le gouvernement tunisien dans le cadre des mesures de déconfinement, vise essentiellement le sauvetage du secteur touristique gravement impacté par la crise du coronavirus (covid-19).

L’exécutif n’a toutefois pas encore fixé de date pour la réouverture des frontières terrestres.

Dans le cadre de cette mesure, la Tunisie a mis en place un protocole sanitaire du tourisme anti-Covid-19 qui comporte 250 consignes d’hygiène.

Elaboré par le ministère du Tourisme, conformément aux recommandations de l’OMS, ce protocole, qui vise à restaurer la confiance des touristes et des agences de voyages, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à maîtriser la propagation de la pandémie du Coronavirus dans les établissements touristiques et à assurer la sécurité sanitaire des employés et des touristes.

Pour les touristes et les expatriés, le gouvernement tunisien a annoncé de nouvelles mesures pour l’entrée des arrivants en Tunisie qui dépendent de la situation épidémiologique des pays de résidence.

Le secteur du tourisme qui représente 20 mille emplois directs, près de 5 mille emplois indirects, fait face aujourd’hui à une crise sans précédent.

Selon la Banque centrale de Tunisie, les recettes touristiques ont chuté de 43%, à seulement, un milliard de dinars (environ 312 millions d’euros) à la date du 20 juin dernier et ce par rapport à la même période de l’année dernière.

L’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’activité des agences de voyages a été énorme avec des pertes pouvant atteindre les 300 millions de dinars (environ 102 millions d’euros), sans compter le manque à gagner qui sera enregistré durant la haute saison.