Maroc : Montée en flèche des contaminations à la veille d’un déconfinement sous surveillance

Par Hicham Alaoui – La tendance observée depuis lundi confirme sans ambages que les cas de contamination s’accélèrent au Maroc, surtout depuis que plusieurs foyers de contaminations ont été constatés en milieu professionnel.La situation épidémiologique du Maroc n’est certes pas encore alarmante, mais doit inciter les citoyens à redoubler de vigilance afin que la situation ne dérape pas et reste sous contrôle. Le Royaume a en trois jours recensé 930 nouvelles contaminations, un chiffre inquiétant et appelle à plus d’attention.

Il faut dire aussi que l’on constate avec inquiétude un certain relâchement dans l’application des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale notamment en milieu professionnel où près de 1.000 cas ont détectés dans la région de Lalla Mimouna relevant de la province de Kénitra (40 km au nord de Rabat) dans des usines de traitement de fruits rouges et les champs avenants, chez des ouvrières agricoles.

Ce foyer a été rapidement circonscrit grâce à la diligence des autorités qui ont imposé des mesures strictes de confinement dans les communes concernées et construit en quelques heures un hôpital de campagne à Sidi Slimane pour accueillir les personnes infectées.

Mais, ce cluster a produit un effet psychologique pervers au moment où les mesures de déconfinement étaient annoncées pour le jeudi 25 juin, alors que l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans le Royaume.

D’autres clusters détectés ce mercredi à Laâyoune dans des usines de produits de poissons, à Casablanca et aussi à Tanger confirment que ce satané virus est toujours présent parmi nous et qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel.

Sur le plan collectif, elle enseigne que les patrons d’unités industrielles ont des devoirs impérieux de protection de leurs personnels et qu’ils assument la responsabilité de la santé de leurs salariés.

Aussi, les autorités publiques, locales notamment, ont également la responsabilité incontournable de procéder aux contrôles rigoureux périodiques afin de s’assurer que les consignes de sécurité sanitaire sont respectées.

Il va sans dire que l’exacerbation de la pandémie intervient à la veille de l’annonce des nouvelles mesures d’assouplissement du confinement, qui prendront effet dès le 24 juin à minuit.

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb  se dit optimiste quant à la gestion de la crise sanitaire, affirmant que la situation reste rassurante.

Lors d’une conférence virtuelle, organisée dimanche, il a expliqué que le royaume «a réussi à surmonter cette épreuve avec force et courage, en s’appuyant sur la mobilisation et les efforts combinés de tous ses acteurs».

Il a avancé que le nombre quotidien des tests de dépistage effectués dans le pays s’élève désormais à 20.000.

Il est à signaler que la stratégie du déconfinement progressif adoptée par l’exécutif marocain prévoit la reprise des activités des cafés, restaurants, hammams, salles de sport et les centres commerciaux, ainsi que les moyens de transport routier et ferroviaire entre les villes mais seulement à 50% de leurs capacités.

Les plages et les terrains de sport pourront accueillir de nouveau les citoyens, qui devront cependant respecter la distanciation sociale. De plus, le tourisme a été autorisé dans la zone 1, à condition que les hôtels et les structures d’hébergement ne dépassent pas 50% de leur capacité.

Les salons de beauté peuvent reprendre du service, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil. Les espaces publics tels que les jardins et les parcs rouvriront leurs portes, et les activités sportives individuelles, comme la marche et le vélo, seront également autorisées.

Par ailleurs, au niveau national, les fêtes de mariage ou de baptême, les salles de cinéma, les espaces réservés aux fêtes de mariages, les discothèques, les restaurants avec animation musicale nocturne, les spectacles, les festivals, les musées, les funérailles, les piscines, les théâtres et les mosquées resteront interdits ou fermés jusqu’à nouvel ordre.

Tout l’espoir que les citoyens fassent preuve de responsabilité et de patriotisme et se conforment aux directives des autorités publiques notamment le port des masques de protection, le respect des règles d’hygiène et de sécurité sanitaire et l’observation des mesures barrières.

Covid-19: rénovation d’un laboratoire de l’Institut Pasteur d’Abidjan

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a remis mercredi, officiellement, à l’Institut Pasteur d’Abidjan-Adiopodoumé, un laboratoire rénové et une unité de décontamination pour augmenter sa capacité de dépistage dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.Ces dons, d’une valeur de 43,4 millions Fcfa affectés à l’Institut Pasteur d’Adiopodoumé, situé dans l’Ouest d’Abidjan, concerne la rénovation d’un laboratoire additionnel et d’une unité de décontamination et du matériel médical pour le laboratoire, a indiqué Lamine Koné, vice-président du GIBTP, lors d’une cérémonie.

Ce laboratoire supplémentaire vise à renforcer les capacités opérationnelles et surtout d’augmenter la capacité de dépistage de l’Institut Pasteur d’Abidjan, le laboratoire de référence dans le cadre de la détection des virus liées à la pandémie de la Covid-19 dans le pays.

« Cette action que nous posons ce jour s’inscrit dans la droite ligne de notre soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire, dans son plan de riposte contre la Covid-19, mais aussi dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises du secteur, valeurs auxquelles elles sont fortement attachées », a-t-il dit.  

La directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, professeur Mireille Dosso, s’est réjouie de la création d’un laboratoire supplémentaire pour installer des équipes pour pouvoir faire le diagnostic de la Covid-19, insinuant que ce laboratoire était dans « un état de décrépitude ».  

L’Institut Pasteur d’Adiopodoumé, situé dans l’Ouest d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, est le tout premier site de la structure, spécialisée dans la détection des maladies tropicales. Il a également un autre site situé à Cocody, une cité huppée, dans l’Est d’Abidjan. 

Le conteneur, qu’elle juge de « très belle facture », devrait permettre d’installer l’unité de gestion des données et l’unité de gestion des approvisionnements. Elle a en outre assuré que l’Institut en fera « bon usage et que dès réception des équipements qui ne vont pas tarder, ils seront fonctionnels ». 

Au-delà de ces dons, le GIBTP a aussi remis un ordinateur ainsi que des gants et des blouses pour l’habillement du personnel dans les laboratoires. Et ce, pour accompagner ces « soldats » en première ligne dans la lutte contre la Covid-19.

Pour soutenir les efforts de l’Etat de Côte d’Ivoire, « le GIBTP a mobilisé un montant de 128,9 millions Fcfa afin d’apporter notre appui et soutien aux différentes structures impliquées dans la lutte contre la Covid-19 », a fait savoir M. Lamine Koné.  

Dans cette optique, le GIBTP a octroyé une subvention à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, une école d’élite, qui est une institution partenaire de l’organisation, dans le cadre de la production de respirateurs artificiels pour un montant de 5,6 millions Fcfa. 

Les actions du groupement se sont par ailleurs traduites, il y a dix jours, par un appui au Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville (Sud Abidjan) dans le cadre de la réhabilitation et l’équipement de 20 lits d’hospitalisation raccordés à un système central d’oxygénation.

Ce système central d’oxygénation, intégrant des fluides médicaux,  régulateurs d’oxygène et d’équipements respiratoires ainsi que le don des kits d’urgences médicales à l’unité de réanimation pour un montant de 80 millions Fcfa, devraient permettre au SMIT de lutter contre la Covid-19.

« Devant une pandémie d’une telle ampleur, la solidarité et le partage doivent être des valeurs cardinales qui nous permettront de rester proches, malgré les épreuves de distanciation sociale », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’ « au-delà du montant donné, c’est un signal du secteur du BTP ». 

M. Félix Houphouët Yapi, directeur de Cabinet du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui représentait le ministre de tutelle, a témoigné de la gratitude de son département ministériel au  GIBTP pour cette forte contribution à l’Institut Pasteur.

Il s’est réjoui de ce soutien qui permettra à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’être performant et de réaliser des tests de diagnostic à une plus grande échelle, et félicité le GIBTP pour l’acte de réhabilitation du laboratoire qui était inutilisable.   

Le vice-président du GIBTP, Lamine Koné, a exhorté les populations à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement ivoirien, car lorsqu’ « on circule dans la ville (Abidjan, épicentre de la maladie), on sent qu’ il y a un relâchement ». 

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 260 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 041 échantillons prélevés soit 25% de cas positifs, 237 guéris. A la date du 24 juin, le pays compte 8 164 cas confirmés dont 3 419 personnes guéries, 58 décès et 4 687 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 48 340.

Af’Sud: un plan pour sauver South African Airways

Le gouvernement sud-africain a appelé mercredi les créanciers à soutenir un plan visant à sauver la compagnie aérienne nationale South African Airways d’une éventuelle faillite.Le ministère des Entreprises publiques a déclaré que « l’approbation du plan de sauvetage de l’entreprise aiderait les créanciers et les employés à être les co-créateurs d’une nouvelle compagnie aérienne », avant le vote de jeudi pour approuver un plan de sauvetage pour la South African Airlines (SAA) à court de liquidités.

 Selon le plan de sauvetage, le gouvernement doit trouver un financement de 6 milliards de dollars US pour restructurer SAA.

 L’argent serait utilisé pour rembourser les créanciers et les 3 000 travailleurs qui devraient être licenciés.

 Les créanciers doivent voter jeudi sur le nouveau plan de restructuration. Toutefois, l’un des créanciers – la compagnie aérienne privée South African Airlink – a saisi la justice mercredi pour tenter d’empêcher le vote d’avoir lieu.

 Le plan a été publié la semaine dernière par les administrateurs de la compagnie aérienne publique SAA, après de longs retards dus à des querelles avec le gouvernement et les 4000 travailleurs de la compagnie aérienne qui sont confrontés à des licenciements massifs.

 Le gouvernement a fait pression sur les administrateurs pour qu’ils sauvent la compagnie aérienne sous une forme ou une autre, même si elle n’a réalisé aucun bénéfice depuis 2011 et a survécu grâce à des plans de sauvetage de l’État pour la maintenir à flot.

 Le plan de sauvetage prévoit également une réduction de la flotte de SAA, une mesure qui est déjà en cours car la majeure partie de la flotte de la compagnie aérienne était louée.

 Comme prévu, les syndicats de la compagnie aérienne se sont opposés au plan de sauvetage en raison des suppressions d’emplois massives prévues, menaçant de poursuivre la compagnie en justice pour faire cesser les licenciements.

Le ministre ivoirien du Pétrole remet 2 ambulances médicalisées à Port-Bouët

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a procédé mercredi à une remise de deux ambulances médicalisées, notamment au Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 et à l’Hôpital général de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan.« C’est un réel plaisir pour moi de me retrouver à Port-Bouët pour procéder à la remise de don de deux ambulances médicalisées à deux centres de santé de la commune », a indiqué M. Abdourahmane Cissé lors d’une cérémonie en présence de son collègue de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

Il a insisté que c’était un  plaisir pour lui de remettre, « au nom de M. le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », ces deux ambulances, qui traduisent l’objectif du gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations notamment les plus vulnérables.

Le ministre Abdourahmane Cissé s’est dit convaincu que ces ambulances seront d’une grande aide pour les populations parce qu’elles vont contribuer à la mobilité des cas de transfert des différents patients.  

Réceptionnant ce don, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aoulé a salué « ce geste d’une générosité extraordinaire d’un brillant fils de Port-Bouët », exhortant ses services à en faire un bon usage.

Ce don intervient après une visite de M. Cissé effectuée le 24 décembre 2019, il y a exactement six mois, dans des établissements sanitaires de la commune de Port-Bouët pour apporter sa compassion aux différents patients de ces hôpitaux et leur remettre des kits alimentaires à la veille des fêtes de fin d’année.

A cette occasion, le président du Conseil d’administration du Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 Zimbabwe, Traoré Saïdou, et le personnel soignant avaient fait part de certaines doléances dont l’une portait sur les besoins en ambulance pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouët.

Concernant l’Hôpital général de Port-Bouët, le directeur de cette structure, Dr Abou Cissé Doré et le personnel soignant, au nombre des doléances, avaient émis le vœu de bénéficier d’une ambulance médicalisée pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouet vers les CHU.

« J’avais pris l’engagement ce jour-là de trouver une solution », a rappelé le ministre Cissé, se félicitant que ces ambulances viennent compléter les deux ambulances qu’il avait déjà offertes à la Commune de Port-Bouët, en 2016, notamment au Centre de Santé à base Communautaire de Gonzagueville et à l’Hôpital municipal de Vridi cité.  

Le ministre Abdourahmane Cissé est un « fils » de la commune de Port-Bouet. Il y a fait ses études primaires. Depuis, plusieurs années, il ne cesse d’apporter du soutien aux populations aux fins d’aider ces populations de cette cité dans le cadre de leur bien-être.  

D’autres doléances des populations sont en cours de réalisation. Il a déjà engagé la construction de  six classes d’écoles à Adjahui, la clôture de Vridi Ako, des toilettes à Abattoir, et des toilettes à Zimbabwé, des zones précaires de la commune.

Par ses offices, il a été remis des tricycles le 11 juin dernier pour transporter des malades notamment les femmes enceintes à Vridi Ako. L’extension du réseau d’électricité est lancée à  Adjahui, Zimbabwe, Mafiblé, Abouabou, Ako, Gonzague, route de Bassam, etc.) en plus de l’adduction en eau potable.

« Concernant l’eau potable, le Premier ministre a donné des instructions fermes et comme vous pouvez le constater les choses ont commencé à bouger sur le terrain notamment ici à Zimbabwé », a-t-il poursuivi.

M. Abdourahmane Cissé a rassuré la population de Port-Bouët et les populations ivoiriennes que le gouvernement travaille pour qu’aucun Ivoirien ne soit laissé pour contre.

Plus de 77 000 ménages ivoiriens pauvres ont déjà bénéficié du fonds de solidarité contre la Covid-19

Quelque 77 042 ménages pauvres représentant 43,47% de la cible des 177 198 familles vulnérables, ont déjà bénéficié du fonds de solidarité débloqué par le gouvernement ivoirien contre la Covid-19, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres.«Un nombre total de 77.042 bénéficiaires représentant 43,47% de la cible des 177 198 ménages vulnérables visés  par la phase transitoire ont pu bénéficié de l’aide du fonds de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire à la date du 15 juin 2020», a fait savoir M. Touré qui est le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Le porte-voix de l’exécutif qui faisait  l’état  d’exécution des activités des fonds de soutien mis en place par l’Etat  dans le cadre du plan de soutien, économique, social et humanitaire pour faire face aux effet de la Covid-19, a également indiqué que 18 entreprises localisées à Abidjan et une à l’intérieur du pays ont bénéficié de l’appui du fonds de soutien aux grandes entreprises pour un montant de 6,1 milliards FCFA. 

« 33 PME issues des secteurs de l’agro industrie, du tourisme, de l’hôtellerie, du commerce,  du transport, de la restauration, etc,  ont pu bénéficier de l’appui du fonds de soutien aux PME pour un montant de 920,5 millions FCFA», a-t-il ajouté. 

Depuis le début de la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a mis en place plusieurs fonds destinés à soutenir les différentes couches socioprofessionnelles du pays contre cette pandémie. 

Côte d’Ivoire: une baisse de l’endettement prévue sur la période 2021-2023

L’endettement de la Côte d’Ivoire devrait « rester soutenable» et afficherait une baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.«Les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023. L’endettement devrait rester soutenable. Le taux d’endettement ressortirait en baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%», a dit M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

Poursuivant, il a précisé que  le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021 s’établirait à 8 629,1 milliards FCFA et devrait s’accroître pour atteindre 9 129,8 milliards FCFA en 2022 et 9916, 3 milliards FCFA en 2023. 

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que sur cette même période,  l’activité économique devrait afficher un taux de croissance annuel moyen de 6,5%. 

« l’inflation serait contenue à 1,8% en moyenne, le déficit des transactions courantes passerait de 2,3% du PIB en 2021 a 2,9% du PIB en 2023. La situation monétaire se caractériserait par une hausse de la masse monétaire de 11,3% en moyenne. 

M. Touré qui révélait les principales hypothèses économiques en Côte d’Ivoire sur la période 2021-2023, a conclu en indiquant que les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023.

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

Nouvelle prorogation de la validité des anciennes Cartes nationales d’identité ivoiriennes jusqu’au 30 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi une nouvelle prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité ivoirienne ( CNI) jusqu’au 21 juin 2020, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.La validité  des anciennes CNI ivoiriennes qui expirait initialement en 2019 avait  été déjà prorogée une première fois jusqu’au 30 juin 2020. 

« Le conseil des ministre a décidé de proroger la période de validité des CNI arrivant à expiration le 30 juin 2020 au terme des décrets Numéro 2019-590 du 03 juillet 2019 jusqu’au 30 juin 2021, soit un délai supplémentaire de 12 mois», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la Communication et des médias au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

Justifiant cette énième prorogation de la validité des CNI ivoiriennes, M. Touré a soutenu que l’opération de délivrance des nouvelles CNI biométriques lancée le 17 février dernier n’a pu permettre à ce jour à tous les détenteurs des anciennes CNI de procéder à leur enrôlement en raison des mesures restrictives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19. 

« Le gouvernement a décidé d’entendre la requête de l’opposition en prorogeant la validité de la CNI. Ce sont des mesures qui concourent à crédibiliser davantage le processus électoral », a-t-il par ailleurs estimé. 

Auparavant, M. Touré a fait savoir que l’exécutif ivoirien, sur proposition de la Commission électorale indépendante ( CEI) a décidé également de proroger la période de l’opération de révision de la liste électorale jusqu’au 30 juin prochain. La période de révision de la liste électorale ivoirienne était initialement prévue du 10 au 24 juin 2020.

Covid-19 : Aspen Medical peut répondre à la demande de dexaméthasone

Le fabricant de médicaments sud-africain Aspen a la capacité de produire 10 millions de dexaméthasone chaque mois si nécessaire, a déclaré un fonctionnaire mercredi.Ce stéroïde, qui a fait les gros titres pour sa capacité à traiter les patients atteints de coronavirus gravement malades, a été conçu à l’origine pour traiter les patients atteints de tumeurs, d’asthme et d’autres affections respiratoires.

 A cet égard, Aspen a déclaré qu’il fabriquait à la fois des injections et des comprimés de dexaméthasone, a déclaré Stephen Saad, Directeur général d’Aspen.

 Selon les scientifiques de l’université d’Oxford, la découverte de la capacité du stéroïde à traiter les patients gravement infectés par la Covid-19 a été « une avancée majeure ».

 Les résultats d’un essai mené par l’université ont montré que la dexaméthasone réduisait d’environ un tiers le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

 Aspen, en tant que premier fournisseur de médicaments du pays, a une part de marché de 22% en Afrique sub-saharienne, selon Saad.

RCA-Elections : l’enrôlement des électeurs fixé du 26 juin au 15 juillet

L’annonce a été faite par Marie-Madeleine N’Kouet Hoornaert, présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de préparer et organiser les élections.

La nouvelle date de l’enrôlement des électeurs pour les prochaines élections présidentielle et législatives en République centrafricaine (RCA) a été fixée du 26 juin au 15 juillet prochain, a annoncé mardi Marie-Madeleine N’Kouet Hoornaert, la présidente de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de préparer et organiser les élections centrafricaines.

Au cours d’une conférence de presse ce mardi, N’Kouet Hoornaert a exhorté chaque citoyen en âge de voter d’aller s’inscrire sur une liste électorale, ce qui constitue la première étape pour la participation des électeurs aux scrutins prévus à la fin de l’année.

Cette opération, qui aurait dû démarrer lundi dernier, a été reportée pour des raisons techniques. Les techniciens n’étaient en effet pas parvenus à configurer les tablettes devant favoriser l’opération d’inscription sur la liste électorale.

D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain, précédé de plusieurs activités, dont entre autres l’enrôlement des électeurs et la cartographie électorale.