UA : Le Maroc désigné vice-président du Sous-comité sur les questions environnementales

Le Maroc a été désigné vice-président du Sous-comité de l’Union africaine (UA) sur les questions environnementales, qui a tenu sa première réunion, en visioconférence, consacrée à son plan d’action.Cette structure en charge des questions environnementale aura pour objectif de travailler de concert avec les institutions spécialisées dans le domaine de l’environnement afin de renforcer les initiatives d’adaptation africaine, ainsi que les stratégies du continent face aux défis qui menacent l’environnement.

Selon l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA, la désignation du Maroc traduit l’expertise avérée, l’engagement et les avancées du Royaume en matière des questions liées à l’environnement, notamment les énergies renouvelables et les changements climatiques.

Abordant le plan d’action du sous-comité, le diplomate marocain a mis en exergue les trois commissions climat et l’initiative triple A, créés à l’initiative royale, lesquelles ont recueilli une très large reconnaissance et un soutien très fort, à travers notamment les décisions des chefs d’État, lors du dernier Sommet de l’UA, appelant à leur inclusion dans le programme de travail du Sous-comité afin d’assurer un soutien institutionnel à leur opérationnalisation pleine et effective.

A cet égard, Arrouchi a souligné la nécessité de travailler au sein de ce sous-comité et auprès des partenaires et institutions spécialisés pour mobiliser les financements pour ces initiatives africaines.

Il a également appelé à mettre en œuvre la proposition d’organiser un sommet sur les changements climatiques au niveau des chefs d’État et de gouvernement, à la suite d’une réunion des experts africains, afin de constituer une plateforme d’expertise africaine sur les changements climatiques.

La distribution des cartes nationales d’identité ivoiriennes démarre la semaine prochaine

Plus de 400 000 personnes ont été enrôlées pour la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) ivoirienne trois mois après le lancement de l’opération, a annoncé mercredi à Abidjan, Sitionni Gnenin Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).« Aujourd’hui nous avons plus de 700 centres d’enrôlement ouverts. Nous couvrons pratiquement aujourd’hui tous les commissariats de police sur le territoire national et la majorité des sous-préfectures. Nous avons plus de 400 000  personnes enrôlées aujourd’hui», a fait savoir M. Kafana  au cours de « En ligne avec… », une tribune d’expression du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Poursuivant, il a souligné que son institution a pris des dispositions pour accélérer le processus. Des milliers de CNI sont déjà disponibles et seront distribués à Abidjan « dès la semaine prochaine », a ajouté le directeur général de l’ONECI, précisant qu’ en termes de méthode, «nous avons opté pour une notification par sms». 

A l’en croire,  la nouvelle CNI ivoirienne  est une carte à puce électronique. «  Ce sont les cartes d’un certain niveau. Les nouvelles cartes d’identité sont conformes  aux normes internationales en termes de sécurité», a-t-il assuré.

 Auparavant, M. Kafana a  également annoncé la démultiplication des points d’achat des timbres pour cet enrôlement afin de se rapprocher des populations. « Il y a des kits nomades qui ont  permis d’accélérer le rythme des enrôlements avec une moyenne de 5 mn par  enrôlement. En tout cas, les choses s’accélèrent et nous avons pris des dispositions pour accélérer les choses», a promis M. Kafana.

L’opération nationale d’enrôlement pour l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) a été lancée, le 17 février dernier à Abidjan, par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

En plus des 6 millions 300 mille Ivoiriens détenant une CNI, à l’issue de l’opération de masse de 2009, (donc existant dans la base de données de l’ONECI), il est question d’enrôler  également les nouveaux majeurs, les personnes qui ont été naturalisées,  etc. 

Selon les autorités ivoiriennes, la population à enrôler est estimée globalement à 11 millions d’ivoiriens. Pour le renouvellement de la CNI, les documents requis sont la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA et la carte arrivée à expiration, tandis que les nouveaux demandeurs doivent fournir un extrait d’acte de naissance, un certificat de nationalité et la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA.

Côte d’Ivoire : la révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin prochain

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret fixant la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin prochain, a appris APA de source officielle.« Conformément à la législation électorale nationale et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret fixe la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin 2020», rapporte le communiqué du Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

A cet effet, explique le gouvernement,  environ 11 000 centres d’enrôlement seront ouverts pour permettre aux requérants d’être le plus proche possible de leur lieu d’inscription sur la liste électorale. 

Aussi, compte tenu de la pandémie de la Covid-19, ajoute le document,  la CEI offre la possibilité aux électeurs qui souhaitent changer de lieu de vote de le faire en ligne. 

Par ailleurs, un deuxième décret a été adopté par l’exécutif ivoirien et  détermine les modalités relatives à la preuve du domicile, de la résidence, de l’inscription au rôle des contributions et de l’immatriculation dans une représentation diplomatique ou consulaire, en vue d’un changement du lieu de vote sur la liste électorale. 

« En application du Code électoral, ce décret précise les modalités de la preuve pour un changement éventuel de lieu de vote pour les électeurs intéressés»,  explique le communiqué.  

L’opération d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité ivoirienne devant servir à l’enrôlement des électeurs sur la liste électorale a débuté depuis plus de trois mois. A ce jour, plus de 400 mille ivoiriens ont été enrôlés sur une population globale estimée à 11 millions de personnes. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Le Fonds des Nations unies pour la population équipe le personnel soignant contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ou United Nations Fund for Population (UNFPA) a équipé, mercredi, le personnel soignant de Côte d’Ivoire en équipements de protection contre la Covid-19, a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique du pays.D’une valeur de 88,4 millions de FCFA, ce don d’équipements de protection est composé notamment de combinaisons de protection, des lunettes de protection, des gangs, des thermomètres, des bavettes, des gels hydro-alcooliques « pour le personnel soignant qui réalise un travail remarquable ».

« UNFPA à l’instar des autres organisations des Nations Unies a développé une réponse pour accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a déclaré Caspar Peek, le  représentant du Fonds des Nations unies pour la population en Côte d’Ivoire dans une allocution lors de la remise officielle de ce don au ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

A cette occasion, le haut fonctionnaire onusien a souligné que pendant cette crise sanitaire, son institution travaille pour l’équipement des agents de santé et l’appui pour la qualité des soins, mais également pour la bonne information sur la Covid-19.

Avec le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant, cette agence des Nations unies travaille sur les violences basées sur le Genre. Elle a également conçu des spots pour une campagne de sensibilisation sur  la continuité des soins dans les différentes structures du pays.  

« Nous réitérons notre engagement à accompagner le corps médical à faire face à la maladie de Coronavirus », a promis Caspar Peek qui intervenait dans un webinaire.

 A son tour, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a salué cet appui de l’UNFPA, un partenaire important et stratégique pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

« C’est la réponse de toutes les bonnes volontés au message du Président de la République qui avait demandé que l’on appuie la Côte d’Ivoire pour lui permettre de réussir le combat que nous menons contre la Covid-19 à travers le Plan de riposte sanitaire qui a été décidé », a expliqué Dr Aka Aouélé, rappelant que ce Plan a été élaboré pour un coût d’un peu plus de 95 milliards FCFA.

« C’est pour dire que la Côte d’Ivoire sait d’abord compter sur elle-même et bien évidemment avant de tendre la main aux autres. La Côte d’Ivoire a bien démarré quelque chose par ses propres moyens. Mais ce n’est pas suffisant s’agissant d’une maladie qui a envahi le monde entier », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « c’est dans la solidarité, l’union de toutes les énergies qu’on peut réussir à contenir cette pandémie ».

« Je suis donc heureux de recevoir ces dons au nom du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », s’est félicité Dr Eugène Aka Aouélé, traduisant la « reconnaissance du gouvernement à l’UNFPA », un « bon partenaire qui manifeste toujours sa contribution dans nos actions ».

Depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Malawi : la présidentielle face à des défis juridiques et sanitaires majeurs

La marche vers le Palais de la République du Malawi s’avère difficile pour les candidats à la présidence et leurs partisans.C’était d’abord l’élection présidentielle organisée en mai 2019 dont l’issue a été contestée avec succès par l’opposition en février, ce qui a conduit la Cour constitutionnelle à annuler la réélection du président Peter Mutharika et à ordonner une nouvelle élection dans les 150 jours.

Ensuite est venue la plainte très molle contre la décision de la Cour constitutionnelle par Mutharika et la Commission électorale du Malawi (MEC). Ce recours a cependant été rejeté par la Cour suprême au début du mois.

Comme si ces obstacles juridiques ne suffisaient pas, les acteurs politiques et les responsables électoraux doivent faire face à deux autres défis.

L’un d’eux est d’ordre juridique et implique la confusion entourant la date du scrutin.

La MEC et la commission des affaires juridiques du Parlement ont annoncé que les élections se tiendraient le 23 juin, tandis que le Procureur général, Kalekeni Kaphale a déclaré nulle et non avenue une résolution de la commission fixant la date du scrutin.

Dans une lettre datée du 22 mai, Kaphale a fait valoir que le comité s’était « mal orienté » en se prononçant à la date du scrutin et en ordonnant au MEC de faire avancer les élections à partir de la date antérieure du 2 juillet qui avait été fixée par le corps électoral.

Il a déclaré que le comité juridique n’a pas le pouvoir de fixer la date du scrutin.

« Pour commencer, votre commission n’est pas du tout le Parlement. Il s’agit simplement d’une commission parlementaire », a déclaré Kaphale, ajoutant ainsi une couche aux obstacles entourant les prochaines élections.

Cependant, le défi le plus redoutable que devra relever la commission électorale et les acteurs politiques sera de savoir comment garantir que la campagne et le scrutin ne vont pas déclencher une hausse des cas de coronavirus.

Jusqu’à présent, le Malawi a enregistré 101 cas de Covid-19 et quatre décès, et il est à craindre que ce nombre augmente en raison du non respect de la distanciation sociale pendant la campagne en cours.

Les politiciens font tout pour obtenir des votes, y compris pour exhorter leurs partisans à ignorer les messages de santé sur la prévention du coronavirus.

Le vice-président du pays, Saulos Chilima, a récemment déclaré à ses partisans du Mouvement de transformation unifié lors d’un rassemblement politique dans la capitale Lilongwe qu’ils devraient continuer à converger en grand nombre.

L’UTM conteste la reprise présidentielle dans le cadre d’une alliance électorale qui comprend le Parti du Congrès du Malawi (MCP) et le Parti du peuple (PP).

« Quand nous marchons, si vous rencontrez quelqu’un qui met des vêtements MCP, serrez-le dans vos bras. Et si vous rencontrez quelqu’un avec des vêtements PP, serrez-le dans vos bras », a déclaré Chilima.

Il a ajouté que l’on ne pouvait pas contracter la Covid-19 en étreignant d’autres personnes.

Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.

Justice transitionnelle: la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens » (ONG)

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), une institution créée en 2011 pour mettre en œuvre la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire, « a échoué à réconcilier les ivoiriens », ont estimé mercredi des acteurs de la société civile ivoirienne lors d’une session d’échanges à Abidjan avec des associations de jeunes et des ONG internationales.Il s’agit de membres du Centre International pour la justice transitionnelle (ICTJ), de l’observatoire  ivoirien pour les droits de l’homme (OIDH) et du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) qui ont échangé sur le thème, «comment l’échec d’un processus de recherche de vérité peut fragiliser la réconciliation et la cohésion sociale : le cas de la CDVR ».

 « La CDVR a souffert d’un manque de crédibilité. La sélection de ses  membres n’a pas été rigoureuse et elle n’était pas indépendante. La société civile était marginalisée par cette commission », a dénoncé Christiano Aké Mel , chargé de projets de l’OIDH, estimant que la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens ».

De son avis, cette Commission qui était présidée par l’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny « a échoué parce qu’elle a mis la charrue avant les bœufs ». Selon M. Aké qui animait une communication sur les lacunes qui ont entravé la bonne marche des opérations de la CDVR, les initiatives de dialogue et de réconciliation de cette Commission n’ont pas été inclusives.

« Le mandat de la CDVR était imparfait. Il n’était pas clair sur la place des victimes», a par ailleurs estimé M. Aké.

Avant lui, deux autres communications ont meublé cette rencontre dont l’une sur la recherche de la vérité dans un processus de justice transitionnelle animée par Brahima Bamba, chargé de programme à ICTJ et l’autre sur les insuffisances du contenu du rapport de la CDVR animée par  Amon Dongo du MIDH.

« La CDVR devait prioriser les victimes. Elle devait être la maison des victimes», a soutenu M. Bamba. De son côté, M. Amon Congo du MIDH a estimé que la CDVR « n’a pas réussi sa mission de recherche de la vérité».

Selon lui, cette institution a fait un « travail qui est déconnecté des réalités sociales ». A l’issue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, les autorités ivoiriennes ont créé la CDVR afin qu’elle soit un instrument de mise en oeuvre de la justice transitionnelle dans le pays.

 Cette institution a fonctionné pendant trois ans au cours desquels, elle a mené des opérations de recherche, d’enquête et d’audition et a produit un rapport final qui a été remis aux autorités ivoiriennes en décembre 2014. Ce rapport a été officiellement publié  en octobre 2016, soit deux ans après sa remise au chef de l’État ivoirien.

AfSud : le tabac et la Covid-19 sont mauvais pour les poumons (Ministre)

Le gouvernement sud-africain a insisté mercredi sur le fait que l’interdiction récente de la vente de produits du tabac, dans le cadre du nouveau confinement lié au coronavirus était une bonne chose pour la santé de citoyens.Les marchands de tabac du pays sont déçus, car craignant que l’interdiction de la vente de cigarettes puisse être maintenu pour des raisons sanitaires, malgré l’assouplissement des mesures prévu le 1er juin prochain en cours contre la pandémies.

Le ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, a déclaré que l’interdiction actuelle des produits du tabac est justifiée en raison des effets sanitaires négatifs de la cigarette sur les poumons, la principale zone cible du virus.

« La Covid-19 est causée par un nouveau virus qui affecte (gravement) les poumons », a déclaré Dlamini Zuma, alors que le nombre de morts en Afrique du Sud sur 24.264 cas de coronavirus a fait 524 morts mercredi.

Elle a déclaré que des études en provenance de Chine et d’autres pays ont révélé que « les personnes qui fument de la cigarette ont des problèmes pulmonaires ».

« Et s’ils contractent l’infection par le virus, ils sont plus susceptibles que les non-fumeurs de subir une grave attaque de la maladie », a déclaré le ministre, qui est médecin de formation.

Les médecins et autres agents de santé ont confirmé que le coronavirus, contrairement à d’autres virus, cible les poumons en inhibant leur capacité à absorber l’air nécessaire à la survie du patient.

En outre, la fumée de cigarette diminue la capacité des poumons à fonctionner normalement, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’en fin de compte, le virus étouffe le patient déjà affaibli à cause d’une privation d’air.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a indiqué que les infections virales dans le pays n’avaient pas encore atteint un pic et a conseillé aux citoyens de continuer à observer les mesures préventives prévues pour contenir la pandémie.

Covid-19 : le Rwanda renforce ses capacités de dépistage

De nouvelles unités de test pour le coronavirus ont été déployées dans toutes les zones prioritaires du Rwanda pour donner une réponse rapide à la pandémie, a révélé mercredi à APA, une source officielle à Kigali.Le Directeur général du Centre biomédical rwandais (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré qu’avec l’introduction des premières unités de test mobiles, combinées aux sites de test existants, leur nombre a maintenant augmenté, tandis que le laboratoire national responsable des tests effectue actuellement plus de 1000 tests par jour.

Avant l’introduction des tests unitaires de laboratoire mobile pour le coronavirus dans le pays, ces examens étaient effectués au Laboratoire national de référence de Kigali, qui reçoit principalement des échantillons de différents points d’entrée à travers le pays, ainsi que des hôpitaux.

Des fourgons spécialement équipés sont mis à disposition pour remplir la même fonction qu’un laboratoire, un excellent ajout pour augmenter le nombre d’échantillons testés par jour en utilisant les 3 équipements de test disponibles.

Des unités d’échantillonnage et d’analyse sont actuellement déployées à l’échelle nationale dans tous les districts prioritaires où des cas de Covid-19 sont suspectés, ce qui permettra également de réduire le délai d’exécution, car les échantillons ne sont plus transportés à Kigali en premier.

Le laboratoire mobile est équipé de kits de test et d’équipements de protection individuelle, notamment de gants, de blouses, de masques, de lunettes et de protège-chaussures.

Les laboratoires mobiles se concentrent sur l’échantillonnage d’une gamme d’échantillons pour la réaction en chaîne par polymérase, grâce à laquelle des tests sont effectués sur des échantillons respiratoires en utilisant une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) dont les résultats peuvent être disponibles en quelques heures ou tout au plus deux jours, a indiqué la même source.

RCA : des combattants démobilisés bloquent le tronçon Bouar-Béloko

Ils réclament la délivrance de leur certificat de fin de formation, mais également des kits d’insertion pour leurs activités sociales.

Ce mercredi 27 mai, des centaines des ex-combattants démobilisés, bénéficiaires du projet RVC (réduction de violence communautaire),  ont érigé dans la matinée des barricades sur les principales artères de la ville de Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré. Ils réclament la délivrance de leur certificat de fin de formation, mais également des kits d’insertion pour leurs activités sociales.

Après leur désarmement l’année dernière, au moins 500 ex-combattants issus des différents groupes armés à savoir le FDPC d’Abdoulaye Miskine, le 3R d’Abass Sidiki, les deux factions Anti-Balaka (Aile Ngaïssona et Mokome), et deux factions de Révolution justice (Aile Raymond Belanga et Armel Sayo), ont participé, deux mois plus tard, en décembre 2019, à une session de formation dispensée par l’ONG internationale ACTED. Malheureusement 3 mois après le début de leur formation, le cours avait été suspendu à cause de la pandémie du Covid-19, selon les grévistes interrogés par CNC. Or, depuis cette date, des informations circulent dans les quartiers faisant état de la suspension définitive de leur formation pour des raisons d’incompatibilités des bénéficiaires qui seraient en majorité originaires de la capitale et non de la région. Paniqués, ils ont décidé de descendre dans la rue ce mercredi matin pour réclamer leur certificat de fin de formation ainsi que leurs kits de réinsertion sociale.

Pour l’heure, des négociations ont été engagées avec les grévistes, mais aucune solution satisfaisante n’a été trouvée, et la route nationale n°1, principale voie de ravitaillement de la capitale est toujours bloquée par les manifestants qui maintiennent leur position.