Covid-19: la BM alloue 90 milliards f cfa à l’agriculture sénégalaise

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier mardi, un crédit de 150 millions de dollars (90 milliards fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage sénégalais, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Le Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage du Sénégal axé sur les résultats contribuera à accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée telles que l’arachide décortiquée et les produits horticoles, ainsi que la productivité de l’élevage laitier. Il permettra également de réduire le taux de mortalité des petits ruminants.

« Aligné sur le Plan Sénégal émergent, ce programme contribuera à atténuer les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 en stimulant la productivité de l’agriculture et de l’élevage tout en garantissant des pratiques de production résilientes et en améliorant les revenus des agriculteurs et des éleveurs », a indiqué Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque au Sénégal.

Le programme va aider les petits producteurs et les éleveurs à investir dans des cultures et des chaînes de valeur de l’élevage plus productives et plus résistantes. Il fournira aussi aux producteurs du Bassin arachidier étendu et des zones agro-pastorales un accès à des financements et assurances. Enfin, il devrait permettre au gouvernement de mettre en place des politiques plus efficientes de prix, de quotas et de subventions.

Il contribuera à stimuler la compétitivité et la création d’emplois grâce à une croissance tirée par le secteur privé dans le Cadre du partenariat entre le Sénégal et le Banque mondiale. Il soutiendra également les activités et les réformes inscrites dans Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture (PRACAS II) et le Plan national de développement de l’élevage (PNDE).

Enseignement, politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment le  sort de l’année scolaire, la place des jeunes et de la politique dans l’après-crise, la baisse de la production céréalière et la distribution d’aides aux migrants subsahariens.Commentant la décision de maintenir les écoles fermées jusqu’au mois de septembre, +Aujourd’hui le Maroc+  estime que c’est une sage décision qui résume, à elle seule, la situation et renseigne sur sa gravité pour ceux qui en douteraient encore ou qui la prendraient à la légère.

Les responsables ont estimé que la reprise des classes pouvait être un facteur de risque et d’une nouvelle flambée virale, écrit la publication, expliquant que la réouverture des écoles est synonyme de reprise d’un grand nombre d’activités annexes et aurait également engendré une reprise des déplacements des parents pour l’accompagnement et donc forcément des situations à hauts risques.

Cela veut dire que dans les trois et quatre mois qui viennent, la situation épidémiologique restera extrêmement fragile, soutient le journal, indiquant qu’elle le sera probablement pour encore plus longtemps.

+Rissalat Al Oumma+, qui appelle à voir le verre à moitié plein, se félicite des initiatives des jeunes Marocains qui ont fait preuve d’innovation et d’ingéniosité en réalisant un ensemble d’inventions.

Ces jeunes n’attendaient qu’une pareille occasion pour manifester, de la plus belle manière, leur citoyenneté et leur expertise dans divers domaines, souligne le quotidien, évoquant également les milliers de jeunes mobilisés dans la fabrication des masques de protection, qui sont désormais sur le point d’être exportés, après avoir couvert le besoin national. Il s’agit là d’expériences inédites sur lesquelles il faut capitaliser dès la sortie de crise.

Pour sa part, +Bayane Al Yaoum+ souligne que les chocs provoqués par le Covid-19 dans les économies, les idées, les esprits et le comportement, à travers le monde, démontrent la place de la politique, de la réflexion et de l’analyse pour l’élaboration d’alternatives pour le pays.

Si plusieurs départements ministériels et institutions nationales déploient un effort considérable, conjugué à celui du Comité de veille économique, la planification pour l’après crise, doit impérativement impliquer l’acteur politique, qui est en interaction permanente avec le peuple, insiste la publication, appelant à élaborer un mécanisme à même d’impliquer les forces politiques dans la prise de décisions liées à l’avenir du pays.

+L’Opinion+ relève que malgré les dernières précipitations, la FAO estime que la production céréalière totaliserait seulement 4,1 millions de tonnes, soit près d’un quart de moins que la récolte déjà battue par l’année précédente et environ 50% inférieure à la moyenne.

Idem pour la production de blé qui devrait passer de 4,1 millions de tonnes récoltées l’an dernier à 3 millions de tonnes, soit une baisse de près de 50% par rapport à la moyenne, indique la FAO. Ceci étant, les autorités ont lancé, au cours du mois d’avril dernier, une opération pour sauver la campagne agricole actuelle en général et les éleveurs touchés par la sécheresse. Il s’agit en l’occurrence de la distribution de quelque 250.000 quintaux d’orge subventionnée aux éleveurs de la région Casablanca-Settat.

+Libération+ rapporte que l’association « Insaf » (Institut national de solidarité avec les femmes en détresse) a annoncé le lancement d’une opération de distribution d’aides aux migrants subsahariens qui s’étalera sur dix jours, dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Quelque 4.000 colis ont été préparés pour les migrants installés dans la capitale économique, indique l’association dans un communiqué, cité par le quotidien, soulignant que, pour cette opération, elle a mobilisé, outre les denrées alimentaires, 40.000 masques, offerts par la société Soft, 4.000 litres de javel pour désinfecter les masques offerts par Mutandis, 8.000 savons et 4.000 flyers de sensibilisation contre le Covid-19.

« Insaf » fait également état de la préparation de 4.500 nouveaux colis qui seront remis à Monseigneur le Cardinal Archevêque de Rabat, ce qui va permettre de venir en aide à 8.500 migrants subsahariens au total.

RCA : l’UE lance un pont aérien humanitaire

Un premier vol a été effectué vendredi 8 mai avec à son bord 70 travailleurs humanitaires et du matériel pour répondre à l’épidémie de coronavirus.

L’Union européenne a lancé officiellement son pont aérien humanitaire vers la Centrafrique, pays enclavé, encore plus isolé par la fermeture des espaces aériens. Un premier vol a été effectué vendredi 8 mai avec à son bord 70 travailleurs humanitaires et du matériel pour répondre à l’épidémie de coronavirus (49 nouveaux cas dans les dernières 24h, pour un total de 143). Une aide ciblée  pour un pays qui traverse déjà une crise humanitaire importante (1/4 de la population est déplacée, plus de la moitié de la population requiert une aide humanitaire).

Sur le tarmac, le président Touadéra est venu accueillir le commissaire européen. C’est le premier vol d’un projet qui va durer entre trois et six mois afin de participer à la lutte contre le coronavirus.

Janez Lenarcic explique le choix de la RCA : « L’acheminement humanitaire est rendu plus complexe précisément au moment où cette assistance est la plus nécessaire. Avec ce pont aérien humanitaire l’Union européenne veut répondre à ces défis et faciliter l’acheminement de l’aide et du personnel humanitaire nécessaires dans le contexte actuel de la pandémie. Pourquoi la République centrafricaine ? La crise du Covid-19 risque d’aggraver les besoins humanitaires dans tous les secteurs. Alors que le système de santé est déjà faible. »

La Centrafrique a reçu une première aide de la fondation chinoise Ali Baba, mais dispose de peu de choses. Aucun respirateur, un seul mois de test de coronavirus d’avance. Un soutien plus que bienvenu pour le ministre de la Santé, Pierre Somse. « Ce que j’attends, c’est déjà le renforcement de nos capacités en matériel en équipement et en intrants et à travers les humanitaires avec lesquels nous collaborons très étroitement pour que cela leur permette d’intervenir auprès des communautés. Et donc surtout dans le domaine du dépistage, de l’isolement de la prise en charge des malades et du suivi. »

Dans ce premier arrivage : des tests pour le coronavirus, des gants, des masques, des médicaments etc. En tout, ce sont 40 tonnes d’équipements qui devraient être livrés à la RCA. Par ailleurs, un pont aérien humanitaire qui va aussi concerner le Burkina Faso, le Niger et le Cameroun.

RCA : le stade Barthélémy Boganda de Bangui pas conforme

Dans un courrier adressé à la fédération locale, la CAF indique de nombreux travaux à réaliser sur l’enceinte.

La CAF (Confédération africaine de football) avait prévenu depuis quelques semaines. Tout comme le Zimbabwe, la Centrafrique devra disputer ses futurs matchs internationaux sur terrain neutre.

En cause, la non conformité du stade Barthélémy Boganda de Bangui. Dans un courrier adressé à la fédération locale, la CAF indique de nombreux travaux à réaliser sur l’enceinte. Ils concernent l’aire de jeu, le coté médical, les zones réservées aux spectateurs, les VVIP, VIP, la zone d’accueil, les zones réservées aux médias, le domaine de la télévision et le site d’entrainement.

« On peut travailler collectif pour relever le défi. Il y a une nécessité qui s’impose. Il faut réhabiliter le complexe Bathelemy Boganda. Nous allons très vite discuter avec les différents acteurs », a réagi Lionel régis Dounda, ministre des Sports.

Par ailleurs, la Centrafrique peut encore profiter de ces périodes de suspension d’activités sportives pour se conformer aux normes internationales.

Festival International Cinéma du Réel : « Makongo » remporte deux prix

Ce documentaire est une réalisation du jeune centrafricain, d’Elvis Sabin Ngaibio. Il a été soutenu dans son projet par le Fonds Bêkou de l’Union européenne.

Le documentaire « Makongo » d’Elvis Sabin Ngaibio sur André et Albert, jeunes pygmées de République Centrafricaine déterminés à alphabétiser leur communauté, a remporté deux prix au Festival International ‘Cinéma du Réel ».

« Makongo », qui avait déjà été primé une fois à la Mostra de Venise dans le cadre du dispositif Final CUT en septembre 2019, a également marqué le jury du Festival international « Cinéma du Réel » 2020. Le Festival a décerné deux prix à ce documentaire produit grâce au soutien du Fonds Bêkou, fonds fiduciaire de l’Union européenne pour la République Centrafricaine.

Le réalisateur Elvis Sabin Ngaibino raconte l’histoire d’André et Albert, deux jeunes pygmées Aka de Mongoumba, parmi les rares de leur communauté à faire des études. Malgré les difficultés financières et les stigmatisations, ils continuent d’étudier au lycée et chaque après-midi, après leurs cours, ils parcourent des sentiers sinueux, tableau sur l’épaule et ardoises dans un sac, pour aller alphabétiser leurs élèves de la forêt, des enfants et des adolescents non scolarisés de tous les âges.

Pour financer leur entreprise, ils misent sur la prochaine récolte de makongo (chenilles). Cette année, si la récolte est bonne, André et Albert espèrent la vendre directement à Bangui, la capitale, afin d’augmenter leur bénéfice et de pouvoir inscrire certains de leurs élèves dans une vraie école.

« Makongo » pourrait faire encore parler de lui puisqu’il est également retenu pour le festival International FILMFEST de Hambourg, prévu en septembre 2020. D’autres documentaires, réalisés dans le cadre des ateliers Varan 2019 sont en cours de sélection dans le cadre d’autres festivals.

Les ateliers Varan organisés par l’Alliance Française, permettent à de jeunes réalisateurs de bénéficier d’une simulation grandeur réelle d’une production de films et de réaliser un film documentaire au cours de leur stage. Le Fonds Bêkou, qui a soutenu aux côtés d’autres bailleurs le cycle 2019 des ateliers Varan, se réjouit de la visibilité apporté à la République Centrafricaine !

RCA-Elections : les réfugiés voteront dans leur pays d’accueil

C’est ce qui ressort d’une réunion de concertation qui s’est tenue entre les représentants du gouvernement centrafricains et les ambassadeurs du pays lundi 11 mai 2020.

Les réfugiés centrafricains participeront dans leur pays d’accueil aux scrutins des prochaines élections présidentielle et législatives programmées en fin d’année, a déclaré lundi le ministre centrafricain de l’Administration du territoire, Augustin Yangana Yahoté.

Cette décision découle d’une réunion de concertation tenue ce lundi entre les représentants du gouvernement centrafricain et les ambassadeurs des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a-t-il indiqué.

Il est question que les pays qui ont accueilli les réfugiés centrafricains acceptent de mettre à leur disposition des locaux, leur permettant d’exercer leur droit citoyen, a indiqué le ministre, rappelant que vendredi dernier, une visioconférence a permis aux Etats partenaires de la Centrafrique de confirmer leurs engagements à soutenir le processus électoral.

Le prochain cycle électoral commencera le 27 décembre, selon le nouveau calendrier publié fin d’avril par l’Autorité nationale des élections (ANE) de la Centrafrique.

La presse sénégalaise commente la lutte contre la Covid-19

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, mettent l’accent sur la nouvelle stratégie de lutte contre la Covid-19, dévoilée hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), après l’assouplissement de l’état d’urgence.« Covid-19-Nouvelle stratégie de riposte : Le spleen des soignants », titre Le Quotidien, informant que Diouf Sarr engage la bataille capitale à Dakar.

Mais ce journal note un « malaise du personnel médical face à l’assouplissement des mesures » de lutte contre la Covid-19.

« Coronavirus-Abdoulaye Diouf Sarr dévoile la nouvelle stratégie », renchérit Rewmi Quotidien.

Au même moment, Libération met en exergue les propos du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui affirme que « nos spécialistes estiment que la pic est déjà là ».

« C’est un combat dans la durée. Dès que le pic sera consolidé, nous allons vivre une évolution décroissante. Il n’y a aucune querelle de soignants sur la stratégie », soutient le MSAS dans Kritik, avant d’ajouter dans La Tribune : « La situation est maîtrisée. Ce que les Sénégalais doivent vraiment savoir ».

« Il n’y a aucune capitulation…Les choses ne nous échappent pas, on n’est pas dépassé », rassure Abdoulaye Diouf Sarr à la Une de Vox Populi.

A propos des mesures d’assouplissement de l’état d’urgence, EnQuête note une «fracture », soulignant que « jamais dans l’histoire de ce pays, des mesures présidentielles auront autant divisé les populations ».

Toutes choses qui font dire à La Tribune que « Macky (est) encerclé » après l’annonce, lundi dernier, de l’assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, dont la réouverture des lieux de culte et l’allègement du couvre-feu.

De son côté, Le Témoin note une « levée de boucliers contre Macky Sall » et indique que « les Sénégalais sont réservés quant à la décision de rouvrir les lieux de culte ».

« Assouplissement de l’état d’urgence-Le virage de Macky n’est ni scientifique ni médical », écrit L’Observateur, estimant que « le pire est à craindre dans 2 à 3 semaines ».

En attendant, dans L’As, le ministre de l’Education, « Mamadou Talla donne ses garanties aux enseignants » à propos de la reprise des cours le 2 juin.

Faisant le bilan des pertes liées à la pandémie, Walf Quotidien titre : « Contes et mécomptes chez les artistes. Entre anniversaire raté et tournée annulée, les musiciens fredonnent leur misère ».

Sud Quotidien se focalise sur l’économie avec « les pavillons de complaisance autorisés par l’Etat » et révèle qu’ « après l’arachide, les Chinois piratent le poisson local ».

En politique, Les Echos informe qu’ « après des mois de torpeur, l’opposition se réveille et brocarde Macky ».

« Assumez vos responsabilités ou démissionnez de vos fonctions », lui lance Déthié Fall, membre du parti Rewmi, à côté de Mamadou Lamine Diallo de Tekki qui estime que « Macky Sall a décidé d’abandonner le peuple ».

Anticipant sur la réunion du Comité d’urgence ce mercredi, Record attend de « grandes décisions de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) ».

« Réunion du Comité d’urgence de la Fsf ce mercredi-Youssouph Dabo assène ses vérités », indique Stades.

Covid-19 :Bolloré lance une solution multimodale rail-route internationale

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Bolloré Transport & Logistics a lancé une solution de transport rail-route pour l’exportation de marchandises de Mombasa au Kenya vers l’Ouganda, via le port sec de Naivasha.Selon un communiqué transmis à APA, le premier train, chargé de 64 conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) de marchandises en transit est arrivé au port sec de Naivasha. 

En utilisant le rail pour transporter des marchandises jusqu’à Naivasha, l’entreprise veille à la sécurité sanitaire des chauffeurs qui assurent le transport des marchandises. Elle apporte une solution supplémentaire de protection contre la pandémie à Covid-19, pour les habitants des nombreuses villes implantées le long de l’autoroute A104 reliant Mombasa à Naivasha. 

Une flotte de camions de Bolloré Transport & Logistics partie d’Ouganda pour le port sec de Navaisha, attendait le convoi pour transférer les conteneurs chargés en Ouganda, destinés à l’export, et recharger les conteneurs import vers Kampala. 

Lancée le 7 mai 2020 à Nairobi, cette solution de transfert rail-route, qui sera mise en œuvre tous les deux jours, permet d’optimiser les coûts et de développer le trafic régional. 

Le Président-directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est, M. Jason Reynard a pris part à cette opération aux côtés de M. James Macharia, ministre kenyan des Transports, des Infrastructures, du Logement et du Développement urbain, M. Rashid Abdi Aman, Chef de cabinet du ministre de la Santé, M. Githii Mburu Commissaire général de l’Administration fiscale du Kenya, M. Rashid Salim, Directeur général de l’Autorité portuaire du Kenya et  M. Philip Mainga, Directeur général des Chemins de fer kenyans. 

« L’épidémie de Covid-19 soumet la chaîne logistique à une pression considérable. Les entreprises du secteur mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire des équipes sans interrompre la circulation des marchandises »,a précisé Jason Reynard, Président-directeur général de Bolloré Logistics en Afrique de l’Est.

Remerciant tous ceux qui les ont soutenus dans le lancement de ce nouveau service, M. Reynard souligne que son entreprise a choisi d’explorer la solution ferroviaire.

« Sans compromis sur les fondamentaux de sécurité, de solidarité et de continuité du service, Bolloré Transport & Logistics poursuit ses opérations avec la plus grande rigueur, et maintient le développement de solutions innovantes pour assurer la circulation des marchandises en toute sécurité et dans le respect des délais », a-t-il ajouté.

Maroc : Les écoles resteront fermées, les examens du bac fixés pour juillet et septembre

Le ministre marocains de l’Education nationale, Said Amzazi a fait savoir que les écoles resteront fermés jusqu’en septembre prochain et seuls les examens des 1ères et 2e années du baccalauréat seront organisés, le national du baccalauréat sera en juillet, et le régional (1ère année) en septembre.Pour respecter le principe de l’égalité des chances, les sujets d’examen ne porteront que sur les programmes qui ont fait l’objet de cours présentiels jusqu’au 14 mars 2020, a précisé le ministre qui intervenait, ce mardi 12 mai, à la Chambre des conseillers.

Concernant le retour aux écoles, Amzazi a fait savoir qu’il ne sera pas fait avant le mois de septembre 2020.

Au sujet des autres niveaux scolaires, le ministre a précisé que les notes des contrôles continus, réalisés en présentiel, seront prises en considération, alors que sera assurée la continuité pédagogique, jusqu’à la fin de l’année scolaire au profit de ces niveaux.

Le but, a-t-il mis en avant, est de compléter les programmes éducatifs et de fournir le soutien pédagogique nécessaire, en assurant la continuité du processus « d’enseignement à distance » à travers diverses plateformes numériques, chaînes de télévision et brochures, qui seront distribuées aux élèves du primaire dans les zones reculées des zones rurales.

Au retour des classes en septembre, des cours de rattrapage et de soutien éducatif présentiel seront assurés dans le but de renforcer les acquis des élèves en vue de la prochaine année scolaire, a-t-il assuré.

COVID-19 Maroc : Le taux de létalité se situe à 2,9%

Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc accusé une baisse durant ces derniers jours pour se situer à 2,9%, soit 188 décès sur un total de 6418 cas de contamination, a indiqué mardi le ministère de la santé.

 Selon le ministère, ce taux de 2,9%, place le Maroc dans une moyenne mondiale relativement basse, sachant que le taux de létalité du virus au niveau mondial s’établit à 7%.

En deux jours, le Maroc n’a pas enregistré de décès, alors que le nombre de contamination ne cesse d’augmenter notamment lundi où 218 cas confirmés au coronavirus ont été signalés.

Pour ce qui est de l’âge moyen des personnes contaminées, il se situé autour de 34,5 ans, contre 54,8 ans au début de l’épidémie. Cela prouve, selon le ministère, que les personnes nouvellement contaminées sont plus jeunes, respectant faiblement les mesures du confinement et de précaution sanitaire.

Au 12 mai, le Maroc enregistre 6418 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le Royaume est le troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte.